Les Mauritaniens ne demandent que de vivre en bonne intelligence dans une société juste, prospère, démocratique et responsable, qui ne fait pas de distinction entre ses enfants.
Les mauritaniens avaient pris acte de l'accord de sortie de crise signé le 4 juin à Nouakchott entre les acteurs politiques mauritaniens sous l'égide de la médiation sénégalaise, du groupe de contact et des différents médiateurs internationaux. Cet accord avait mis un terme à plusieurs mois de troubles, de tension et d'incertitude. Cependant nous constatons une fausse note c’est à dire la mise à l’écart de KANE Hamidou Baba, de SARR Ibrahima Moctar et SGHAIR Ould Mbareck ayant comme conséquence leur non-participation au gouvernement d’Union plutôt tripartite. Ils représentent tout de même des sensibilités politiques sur lesquelles il faudrait compter pour élire démocratiquement le futur président de la République.
Les Mauritaniens ne demandent que de vivre en bonne intelligence dans une société juste, prospère, démocratique et responsable, qui ne fait pas de distinction entre ses enfants.
Nos différences n’ont jamais été des facteurs de division au contraire, elles sont une richesse que nous avons toujours partagée dans notre vie quotidienne, dans nos voisinages, dans nos mariages et dans nos baptêmes. Le danger consisterait à vouloir uniformiser la société en imposant l’une de nos communautés aux autres et l’abandon du destin de notre pays entre les mains de prédateurs et de fossoyeurs de l’économie mauritanienne.
L’éclosion incontrôlée de dizaines de partis politiques à base ethnique, tribale et les nombreuses candidatures rendent le paysage politique illisible et sombre, mettent le citoyen mauritanien dans une situation confuse et sans repères. La banalisation des symboles de la république, l’émiettement et l’absence de partis politiques avec des programmes et projets de société bien ficelés et argumentés nous mènent vers des impasses et des échecs dont les conséquences sont imprévisibles. Rappelons que l’ancrage à la démocratie n’est aucunement proportionnel au nombre de partis politiques dans un pays de 3 millions d’âmes.
La démocratie et le modèle de société que nous voulons sont ceux qui permettent une gestion harmonieuse de nos différences dans le cadre d’un destin commun, ceux qui donnent les mêmes droits et imposent les mêmes devoirs à tous les mauritaniens sans aucune distinction de race.
Donnons des gages de notre bonne volonté, dans cette quête de justice et de démocratie ; commençons par l’indispensable règlement du passif humanitaire, l’abolition effective de l’esclavage, la réinsertion des rapatriés et de la répartition équitable des richesses du pays.
Les mauritaniens espèrent que les élections présidentielles prévues pour le 18 juillet 2009 se dérouleront sans incidents, seront libres, transparentes, démocratiques et ne feront l’objet d’aucune contestation. Le président élu à l’issue de ces élections s’attèlera à la construction de l’unité nationale et d’un état de droit.
SY Youma Oumar
LILLE- FRANCE
Pour AVOMM-INFO
Les Mauritaniens ne demandent que de vivre en bonne intelligence dans une société juste, prospère, démocratique et responsable, qui ne fait pas de distinction entre ses enfants.
Nos différences n’ont jamais été des facteurs de division au contraire, elles sont une richesse que nous avons toujours partagée dans notre vie quotidienne, dans nos voisinages, dans nos mariages et dans nos baptêmes. Le danger consisterait à vouloir uniformiser la société en imposant l’une de nos communautés aux autres et l’abandon du destin de notre pays entre les mains de prédateurs et de fossoyeurs de l’économie mauritanienne.
L’éclosion incontrôlée de dizaines de partis politiques à base ethnique, tribale et les nombreuses candidatures rendent le paysage politique illisible et sombre, mettent le citoyen mauritanien dans une situation confuse et sans repères. La banalisation des symboles de la république, l’émiettement et l’absence de partis politiques avec des programmes et projets de société bien ficelés et argumentés nous mènent vers des impasses et des échecs dont les conséquences sont imprévisibles. Rappelons que l’ancrage à la démocratie n’est aucunement proportionnel au nombre de partis politiques dans un pays de 3 millions d’âmes.
La démocratie et le modèle de société que nous voulons sont ceux qui permettent une gestion harmonieuse de nos différences dans le cadre d’un destin commun, ceux qui donnent les mêmes droits et imposent les mêmes devoirs à tous les mauritaniens sans aucune distinction de race.
Donnons des gages de notre bonne volonté, dans cette quête de justice et de démocratie ; commençons par l’indispensable règlement du passif humanitaire, l’abolition effective de l’esclavage, la réinsertion des rapatriés et de la répartition équitable des richesses du pays.
Les mauritaniens espèrent que les élections présidentielles prévues pour le 18 juillet 2009 se dérouleront sans incidents, seront libres, transparentes, démocratiques et ne feront l’objet d’aucune contestation. Le président élu à l’issue de ces élections s’attèlera à la construction de l’unité nationale et d’un état de droit.
SY Youma Oumar
LILLE- FRANCE
Pour AVOMM-INFO
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