samedi 16 mai 2009

Dans le malentendu, il y a du « mal écouté »



Rappel à un compagnon de lutte

Dans un entretien accordé au journal sénégalais "Le Nouvel Horizon", en date du 7 mai 2009, Monsieur Gourmo Abdul Lo, l'un des leaders de l´Union des Forces du Progrès (UFP) tient une appréciation mitigée de Conscience et Résistance (CR) à laquelle il impute la préméditation du coup d´état du 6 août 2008 et une certaine ambigüité depuis. Le journaliste et lui, d´une connivence implicite, tiennent, pour acquise, la présence de CR au gouvernement de la junte, se fondant ainsi sur la nomination de Mohamed Lemine Ould Dadde, au poste de Commissaire aux Droits de l'Homme, à l'Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile. De telles allégations appellent, de notre part, la mise au point ci-dessous :

- Conscience et Résistance, depuis l´entrée au Gouvernement civil, des partisans du dictateur Ould Taya, rompit immédiatement avec le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, à la faveur d´une déclaration intitulée, non sans prémonition, « La trahison qui finira mal ». Dès lors, l´Organisation engagera ses modestes capacités d´influence, à susciter une crise au sommet de l´Etat, par la démission du Président de la République, sous la pression de la fronde parlementaire et de la rue. Aujourd´hui, CR ne conçoit aucun doute sur la pertinence rétrospective d´un tel choix. A aucun moment, il n´a été question d´un coup d´état militaire, donc, non plus d´un concours à ce dessein.

- Mohamed Lemine Ould Dadde, au lendemain de sa désignation, a été déchu de la charge de Président de Conscience et Résistance, le 2 septembre 2008, par communiqué du Conseil d´Evaluation (CE), l´instance exécutive du Mouvement. Le surlendemain de la candidature du Général Ould Abdel Aziz à la magistrature suprême, CR, en délibération unanime exclut Ould Dadde de ses rangs, au motif de sa collusion  aggravée avec la junte.

- Les actions entreprises par l´Organisation, aussi bien sur le terrain que par ses réseaux hors du pays, attestent une détermination constante à faire échec au putsch. La nature sensible de certaines initiatives ne s´accommode de la publicité, d´ailleurs malvenue quand prime la préoccupation de l´efficience.

- Soit Monsieur Gourmo Abdul Lo manque d´accès privilégié à une certaine qualité d´information et là il devrait s´en expliquer avec son parti. Soit, à l´inverse tient-il pour mineure sinon négligeable l´effort de CR dans la lutte multiforme afin d´éradiquer l´actuelle tentative de spoliation de la démocratie sous la contrainte armée ; le cas échéant, il serait plus inspiré de nous gratifier d´un qualificatif plus éloquent que le sous-entendu de la duplicité, un air déjà joué ! Conscience et Résistance (CR), en vertu de sa vocation d´avant-garde, revendique, sur le mode explicite du défi, l´irrévérence envers les idées reçues, les tabous, la morale du préjugé et l´onctuosité électoraliste. Elle ne court derrière nulle popularité et se limite, encore, en cercle restreint, à l´exercice de la pédagogie, pour secouer les consciences et se dresser, toujours, devant les censeurs, les professeurs de prudence, de sagesse et de réalisme, vecteurs immémoriaux du déshonneur.

N´ayant jamais su cultiver le souci de plaire ni au puissant du jour ni parmi le troupeau applaudisseur, CR ne sème l´équivoque. Nous voilà déterminés contre le Général Ould Abdel Aziz et sa garde prétorienne mais ne saurions admettre que les mécaniciens et appariteurs zélés de la dictature de Ould Taya nous reviennent par la grande porte, encore moins d´entre les interstices d´une persienne. Dans les deux camps, l´on croise encore cette gent nocive que deux décennies de népotisme gras ont enracinée en la « Mauritanie des Profondeurs ». Frayer avec l´espèce élastique devrait revêtir toutes les répulsions de la honte. Il fut un temps où Gourmo Abdul  Lo et nous traquions la même nuisance.

Nous n´avons renoncé. 

Les jours nous apprendront qui finira par entériner le fait accompli, sous le prétexte - devenu réflexe - de préserver la paix civile, même au prix, « graduel », de la résignation « consensuelle et processuelle ».

El Arby Ould Saleck, Porte-Parole de Conscience et Résistance

Paris, le 16 mai 2009

vendredi 15 mai 2009

Grand entretien avec le candidat KANE Hamidou Baba , par Anthioumana

« Au cas où je serais élu, ma priorité serait de relancer le dialogue national à travers un gouvernement d’union nationale »





Jeudi dernier, en escale de quelques heures, à Tunis, le vice-président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), candidat à l’élection présidentielle et chef de file de la tendance favorable à cette dite élection en Mauritanie, en route vers l’Europe, a levé le voile sur les raisons de son voyage, ses dernières tournées, mais aussi a dévoilé ses ambitions pour la Mauritanie, le Maghreb et l’Afrique.



Quel est l’objectif de votre périple pour l’Europe via la Tunisie ?

Je compte beaucoup d’amis en Tunisie. C’est un pays que je fréquente depuis une dizaine d’années et que je n’ai pas visité, il y a de cela, deux ans. Face à l'élection présidentielle prévue le mois prochain, je me devais d’informer les compatriotes mauritaniens en Tunisie et, surtout, les inciter à s’inscrire et à s’engager dans cette campagne, car c’est, pour la première fois, que les Mauritaniens de l’étranger voteront. Ceux résidant en Tunisie méritent, à mon sens, d’être informés et sensibilisés quant à mon programme électoral, au même titre que les Mauritaniens d’Europe. La Tunisie est, donc, une étape du voyage que j’entreprends actuellement et qui me mènera en France, en Espagne et en Belgique. C’est une visite de prise de contact avec les différentes communautés basées dans ces pays, mais aussi une rencontre avec les parlementaires européens. Je saisirais également l’occasion pour leur faire part de la situation politique au pays et les préparatifs des prochaines élections afin qu’ils puissent avoir une compréhension de toutes ces questions d’une actualité brûlante.

Pourquoi avez-vous décidé de prendre part aux élections présidentielles du 6 juin prochain contre le gré du président de votre parti, Ahmed Ould Dadah, ancien candidat malheureux à la dernière présidentielle ?

Les rasions à l’origine de ma candidature sont multiples. En effet, je suis parti du constat, selon lequel, le dialogue politique en Mauritanie est bloqué. Tous les acteurs politiques, y compris, ceux qui ont boycotté la prochaine élection à l’instar du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), du RFD, entre autres, reconnaissent tous, aujourd’hui, la nécessité d’aller à cette élection. Mais les fractions l’ayant boycotté veulent imposer une certaine surenchère qui rend difficile voir nulle le dialogue politique. En tant que responsable politique, j’ai jugé nécessaire que je dois commencer par balayer devant ma porte. Ce faisant, j’ai invité mon parti et Ahmed Ould Dadah à l’organisation d’un débat démocratique interne au sein du parti afin de s’assurer des garanties politiques pour une participation à cette échéance électorale. Malheureusement, le président n’a pas voulu s’engager dans la voie du dialogue interne qui pourrait permettre au parti de prendre une décision claire et nette. Il s’est attelé à camper sur sa position consistant à vouloir boycotter l’échéance électorale à venir, sachant que notre parti, dans sa majorité, est favorable à cette élection. Il prétend que même, un militaire démissionnaire, n’a pas le droit de se porter candidat. Le président Ahmed Ould Daddah a fait donc obstruction au débat interne au sein du parti, débat, auquel j’ai invité toutes les composantes de notre formation. Cette position allait conduire le parti directement vers une décision de boycott contre le gré de ses différentes instances. Face donc à cette situation de blocage, le Bureau Central ainsi que d’autres courants et moi-même avons pris nos responsabilités, en manifestant notre intérêt à prendre part à la prochaine échéance. Ce choix est motivé par trois raisons. La première est que nous avons l’expérience de boycott de 1992. Les leçons que nous en avons tirées, c’est de ne plus boycotter aucune élection et d’exploiter tous les espaces qui nous seront offerts pour l’amélioration de la démocratie. La deuxième raison est que le boycott ne fait pas partie de notre culture. En effet, un parti politique ne peut pas empêcher ses militants d’aller voter, en plus forte raison, empêcher la tenue des élections. La troisième est que, puisqu’un parti ne peut ni empêcher ses militants d’aller voter ni s’opposer à la tenue d’une élection, pour quoi ne doit-il pas prendre à celle-ci pour montrer qu’il existe et qu’il a une assise populaire.

Vous venez d’entreprendre une visite dans les régions de Guidmakha, du Brakna du Gorgol et du Trarza, quel est le bilan de ce périple ?

Je peux vous avouer, d’avance, que le bilan de cette tournée est extrêmement positive. J’y suis revenu avec le sentiment que les régions participeront massivement aux élections et que la plus grande tendance est favorable à mon programme électoral. Au Brakna, les sections de Mbagne, Bababé et de Boghé ainsi que les élus des trois communes sont favorables à une participation à la présidentielle et à mon programme électoral. Au Trarza, nous avons enregistré d’importants soutiens dans les six départements, particulièrement à Rkiz, Kemarcéne et à Boutelimit. Le bilan est également une adhésion totale de nombreuses personnalités des différents partis de l’UDP, de l’AJD, du PRDR, entre autres, à mon programme. Au Guidimakha, les deux sections de Ould Yengé et de Seilibabi, en plus des parlementaires de Guidimakha, ont signé une déclaration de soutien total à la tendance favorable à ma participation à l’élection présidentielle et au programme de ma campagne. Au Gorgol, c’est le même sentiment. La Fédération et l’ensemble des élus locaux sont déjà en campagne de soutien à ma candidature.

Selon le résultat de l’élection présidentielle du 6 juin prochain, comptez-vous former un gouvernement d’union nationale au cas où vous serez élu ou, dans le cas échéant, allez-vous participer à un gouvernement de large ouverture ?

L’une des raisons de ma candidature, c’est que, le dialogue est encore bloqué en Mauritanie. Au cas où je serais élu et je n’en doute pas d’ailleurs, ma priorité serait de relancer le dialogue national à travers la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale. Celui-ci entreprendra des reformes majeures dont le redécoupage administratif électoral, l’élaboration d’un code électoral fiable et concerté. Le gouvernement aura aussi à gérer pendant 9 mois une phase intérimaire devant conduire à des élections législatives en 2010. Ces élections seront précédées d’un referendum constitutionnel visant, entre autres, la suppression du sénat et la création d’une haute chambre de collectivités locales. C’est, en quelque sorte, un équilibre au sein du pouvoir exécutif avec le renforcement des prérogatives du 1er ministre.
Dans le cas échéant, je serais partant d’un gouvernement d’union nationale, mais au cas où celui-ci prendrait en considération, mon programme, et que les conditions du succès d’un tel gouvernement, seraient réunies.

Le règlement du passif humain est en cours, mais le chemin pour la réinsertion définitive des réfugiés dans la vie active reste encore long et parsemé d’embûches. Quelles mesures comptez-vous entreprendre pour l’accélérer et régler définitivement leur intégration ?

La question des réfugiés est conjoncturelle et douloureuse à la fois. Elle mérite qu’on lui trouve des solutions très concrètes et durables. Il s’agit de la condition de vie et de la dignité des hommes, des femmes et des enfants qui sont en jeu. Au cours de mes dernières tournées, j’ai visité deux sites des réfugiés au Brakna et au Trarza. J’ai constaté que leurs conditions d’hébergement et de nourriture nécessitent une amélioration. Je ne parle pas de leur insertion. Il y a des actions urgentes à entreprendre dans ce sens en termes d’accès à l’eau potable, de nourriture, de l’éducation et de la santé. Encore, des différents volets insuffisants restent à prendre en considération à l’instar la récupération de leurs sites d’origine, de leurs terres agricoles, le règlement de leur état civil, mais aussi toutes les questions entrant dans leur insertion rapide dans un tissu social suivant leur condition socioéconomique.

Au niveau maghrébin, on sait que l’Union du Maghreb Arabe est en panne depuis quelques années. Que comptez-vous faire pour relancer cette union ?

La Mauritanie est un pays islamique arabe et africain. Elle doit assimiler cette triple appartenance qui doit se refléter à travers sa politique extérieure et qui doit être un aspect de sa politique intérieure. Pour avoir une bonne politique extérieure, il faut avoir une bonne politique intérieure. Je rappelle, à cet effet, Napoléon qui disait : « Faites moi une bonne politique extérieure, je vous ferai une bonne politique intérieure. » Pour être conforme à cette vocation, la Mauritanie doit participer à l’édification des organisations sous-régionales, comme l’UMA, l’OMVS, la CEDEAO, entre autres.

Mais la Mauritanie a quitté la CEDEAO, il y a quelques années. Au cas où vous serez aux commandes, quelle action comptez-vous entreprendre afin qu’elle réintègre celle-ci ainsi que d’autres organisations sous régionales et africaine?

Je suis favorable à un retour de la Mauritanie dans le giron de cette organisation ouest africaine qui unit les pays ayant le même destin et des peuples disposant d’un même passé culturel. En 1999, lorsque la Mauritanie avait décidé de quitter la CEDEAO, elle l’a fait pour des rasions sécuritaires et d’une façon irréfléchie, d’autant que la balance commerciale avec les quatorze ou les quinze pays était excédentaire. Seul avec le Sénégal, cette balance s’était montrée déficitaire. Ceci est dù au fait que les commerçants mauritaniens faisaient transiter leur marchandise par Rosso. Au-delà de l’échange purement économique, la Mauritanie a intérêt à développer des échanges culturels et religieux avec tous les pays de la CEDEAO. Elle a tout intérêt aussi à ne pas s’isoler d’un ensemble d’Etats aussi important que la CEDEAO. Bien au contraire, elle doit s’intégrer dans toutes les organisations régionales tout en gardant ses spécificités culturelles, économiques etc. En ce qui concerne l’UMEOA, je ne suis pas un partisan de l’intégration de la Mauritanie dans cette organisation pour la simple raison qu’elle pourrait devenir une concurrente de la CEDEAO. Par contre, je suis pour le fait que la Mauritanie soit membre de l’Organisation de l’Administration des Droits des Affaires (OHADA) qui œuvre pour l’organisation d’un espace judiciaire sécurisé par le droit des affaires en Afrique.

Comment réagissez-vous par rapport à l’attitude certains députés lors de l’ouverture de la dernière session extraordinaire de l’Assemblée Nationale la semaine dernière ?

Les députés ont le droit de s’opposer mais de façon civique et démocratique à toute décision qu’ils jugent, pas conformes à leur intérêt et à celui de leur parti politique. Mais il aurait été plus heureux qu’ils participent au débat et proposer leur point de vue. A l’Assemblée Nationale, les débats sont libres et démocratiques. Ils auraient pu « positiver » l’atmosphère et être constructifs, s’agissant de tous les sujets et débats démocratiques.


Propos recueillis par Anthioumana

Source: http://www.mauritanies1.com

RE: [flamnet] Convocation des adhérents de l'OCVIDH à l'assemblée générale du 07 juin


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Nous avons jusqu’ici voulu éviter de patauger dans la boue mais cette nouvelle sortie appelle une clarification à l’intention de tous les membres de l’OCVIDH d’abord et tous ceux qui nous observent ensuite, puisque par la volonté des  auteurs de l’appel, ils s’y retrouvent mêlés, nous leur présentons nos sincères regrets.
Il nous semble important de rappeler la clarté de nos textes à nos deux compagnons dont les noms figurent au bas de l’appel, eux qui ont décidé de livrer le combat de leur vie à leur propre camp  : seul le président est habilité à convoquer une assemblée générale extraordinaire; sinon, à la demande d’au moins la moitié des adhérents plus une voix.
Mais en aucun cas une partie du BE ne dispose de cette prérogative.
Alors, nous demandons à nos (deux) amis de bien vouloir arrêter cette comédie grotesque qui ne cache même plus leur désir de prendre le contrôle de l’organisation.
Le 26 avril dernier une A.G extraordinaire convoquée  par le président de l’organisation s’est tenue à Clichy, mais ces quelques membres du BE avaient préféré tenir au même moment une réunion ailleurs, témoignant ainsi un mépris total à l’endroit des adhérents qui avaient fait le déplacement.
Par conséquent, nous déclarons cette convocation nulle et non avenue.

La seule volonté des deux initiateurs de cette démarche, même enrichie de trois voix de membres du bureau exécutif, ne saurait suffire à légitimer une quelconque décision qui en découlerait.
 

 

Abdoul Aziz SOUMARE
Président de l'OCVIDH

 

 

 

Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie

http://sites.google.com/site/ocvidh/
http://ocvidh. blogspot. com/

ocvidh@yahoogroupes .fr
ocvidh001@yahoo. fr
ocvidh001@gmail. com

 

 

 

De : flamnet@yahoogroupes.fr [mailto:flamnet@yahoogroupes.fr] De la part de ocvidh
Envoyé : jeudi 14 mai 2009 17:47
À : flamnet@yahoogroupes.fr; forumdiaspora@yahoogroupes.fr; dik12003@yahoo.fr
Objet : [flamnet] Convocation des adhérents de l'OCVIDH à l'assemblée générale du 07 juin

 



 
 

Tous les adhérents de l'OCVIDH sont convoqués à une assemblée générale extraordinaire le  dimanche 07 Juin  2009
à 13 heures précises à
l'adresse suivante  à la cimade :80 rue du 08 Mai 1945 à Massy
Pour les transports en commun:

Prendre le RER B puis descendre à Massy Palaiseau
Puis prendre  le bus 399 et descendre à l'arrêt du 08 Mai 1945, la cimade c'est en face

Ou bien à partir de l'arrêt des Baconnets(RER B) , prendre le bus 119, pour le même arrêt du 08 mai 1945 c'est en face

En voiture: Prendre l'autoroute A 10 et prendre la sortie Massy à côté de cora, la cimade est à 200 mètres

 

Le bureau exécutif de l'OCVIDH

         Contacts:Mr Diagana 06 23 06 41 42
                         Mr Dia  06 16 19 22 22
                         mail ocvidh001@wanadoo.fr
                   site internet :www.ocvidh.org

Communiqué du Collectif des Victimes de la Répression (COVIRE).



Communiqué 
A l’issue de l’audience accordée à COVIRE le 10 Novembre 2008 par le Président du HCE le Général Mohamed ould Abdel Aziz, un responsable chargé du règlement du passif humanitaire est nommé. Plusieurs missions de sensibilisation et d’investigation ont été effectuées pour cerner les contours pour le règlement de cet épineux problème par une approche participative et concertée avec les victimes.  Les populations des Trarza , Brakna , Gorgol et Guidimakha ont été témoins des bonnes paroles de justice , de tolérance ,d’unité , de dépassement et des engagements de respecter la mémoire et la volonté des disparus, prêchés par le colonel chargé du règlement du dossier du passif humanitaire en compagnie des délégués de COVIRE,.  En dépit de toute la bonne volonté affichée au départ du processus, la commission désignée du COVIRE en charge du dossier, les différents travaux avec les oulémas et le responsable du passif humanitaire se sont déroulés dans l’opacité totale.  La convention signée le 24 Mars 2009 à la présidence entre la commission de COVIRE et le comité interministériel pour le règlement « définitif » du passif humanitaire, n’a à aucun moment été portée à la connaissance des ayants droit. Ainsi, ce n’est qu’au moment de la signature lors de la perception des réparations financières que certaines veuves ont exigé la lecture du dit document, et découvert une clause sordide qui n’a jamais été discutée qui stipule « Cette allocation constitue une réparation définitive du préjudice subi par les ayants droits , qui déclarent solennellement l’accepter et renoncer ainsi à toute réclamation, toute plainte quelle que soit leur nature et à toute action individuelle ou collective qu’ils ont pu intenter , soit directement ou par l’intermédiaire de mandataires devant toutes les instances nationales et internationales».  Eu égard à ces faits, nous membres de COVIRE signataires du présent communiqué :  Dénonçons avec énergie ce protocole insolite concocté par le responsable du règlement du passif humanitaire et quelques dirigeants de COVIRE , récusons les propos du Ministre de la justice durant les assises de Durban II à Genève annonçant que le dossier du passif humanitaire est définitivement clos ;  Réaffirmons notre reconnaissance au courage politique du Président du HCE à œuvrer pour la recherche d’une solution juste et consensuelle, étayée par l’acte symbolique établi à Kaédi le 25 Mars 2009 ;  Rappelons que le règlement définitif du passif humanitaire ne pourrait se réaliser sans les devoirs de vérité, de justice et de mémoire qui clarifient l’histoire sombre de la Mauritanie , édifient les citoyens sur l’ampleur des injustices commises, permettent d’évaluer les préjudices subis, ainsi susciter les conditions d’une solution concertée passant par le respect de la dignité des victimes en situant la responsabilité des auteurs des crimes, et ainsi extirper les forces armées des soupçons collectifs et sceller l’image d’une Mauritanie réconciliée ;  Lançons un appel à tous les partenaires qui ont toujours accompagné les victimes dans la quête de la justice seule gage de l’unité nationale, et sauver la Mauritanie des germes de la division et de la haine.  Nouakchott le 15 Mai 2009  ________________________

Le Collectif des Victimes de la Répression 

COVIRE 

Tél :692 22 59 / 241 40 71 

Email : covire@yahoo.fr 
orphumanitaire@yahoo.fr 

Comité de crise des collectifs membres : 
Collectif des Rescapés Militaires (COREMI) 
Collectif des Veuves 
Collectif des Rescapés des Anciens Détenus Politiques Civils et Torturés (CRADPOCIT) 
Collectif des Enfants des Victimes Civils et Militaires (CEVICIM) 
Le Regroupement des Victimes des Evènements de 89 (REVE 89/RIM) 
Collectif des Policiers______

Liste du directoire de campagne de Kane Hamidou Baba

Liste du directoire de campagne de Kane Hamidou Baba

Directoire National de la Campagne

Directeur National de Campagne : Dr Abdellahi Ould Nem, 
Adjoints : Dieng Mohamed Khoum, Abdel Kader Gaye, Coumba Betty Dia, 
Porte Parole du Candidat: Cheikh Ahmed Ould Zahaf. 

Direction Politique. 

Directeur : Mohamed Ould Boilil, 
Adjoints: Diba Abdoulaye, Cheikh M’Backé Ould Horma. 

Membres: 

Bilal Ould Hamzatta 
Mohamed Issa Ould Soufi 
Yahya Ould Ali 
Khalil Ould Mohamed Lémine 
Tabara Ba 

Conseillers du Président

Sidi Mohamed Ould Taleb Abdallah 
Bechir Ould Bellal 
Dr Silly Camara 
Maître Mohamed Hartane 
Dieng Yéro Abda 

Chargé du Protocole: Ba Saidou Dioubougel 
Chargée de l’Administration : Halima Diagana 

Commission Nationale d’Organisation 

Président : Kane Saidou 
Vice-Président : Abdarrahmane Ould Bounana 

Commission Nationale des Opérations Electorales 

Président : Dialel Guisset 
Vice-Président : Mohamed Ould Alem 
Rapporteur : Aly Sy 

Commission Nationale de la Communication 

Président : Hamoud Ould Nabagha 
Vice-Président : Hadiya Tandia 

Commission Nationale Logistique et Finance 

Président : Sidi Ould Kleib 
Vice-Président : Sao Abdoulaye 
Trésorier : Mohamed El Moctar O/Hmein Amar 

Commission Nationale de Sensibilisation 

Président : Mohamed Ould Allal 
Vice-Président : Youssouf Dieye 

Commission Nationale des Relations Extérieures 

Président : Cheikh Ould Baha 
Vice-Président : Ngam Adama 

Commission Nationale des Mauritaniens à l’Etranger 

Président : Cheikhna Ould Mantalla 
Vice-Président : Sow Samba Mbégnik 

Commission Nationale Appui et Evaluation 

Président : Ba Abdoul Aziz 
Vice-Président : Hamoud Ould Ali 

Commission Nationale Chargée des Initiatives 

Président : Pr Camara Mohamed Mody 
Vice- Président : Dr Nagi 

Commission Nationale de la Jeunesse 

Président : Cheikh Ould Gharaby 
Vice-Président : Aboubacry Ba 



Président Kane Hamidou Baba 


. Communication Kane Hamidou Baba 

Mauritanie: '"il n'y aura pas de report" de l'élection selon Mohamed Ould Abdel Aziz

Le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du putsch du 6 août et candidat à la présidence, a assuré jeudi qu'il n'y aurait "pas de report" de la présidentielle du 6 juin, après un entretien avec le Sénégalais Abdoulaye Wade. "Il n'y aura pas de report, il n'y aura pas de report" a insisté Mohamed Ould Abdel Aziz devant des journalistes, après une rencontre de plus d'une heure, à son domicile, avec le président Wade et des émissaires de l'Union africaine. L'ex-chef de la junte n'a rien ajouté. Cette mission de médiation a lieu huit jours avant l'ouverture de la campagne pour l'élection présidentielle anticipée, boycottée par l'opposition qui y voit "une mascarade pour légitimer le coup d'Etat". M. Ould Abdel Aziz a quitté l'armée et le pouvoir pour se porter candidat à la présidence. Il est donné grand favori face à seulement trois adversaires, qui n'avaient pas condamné le putsch. A l'extérieur de sa maison, plusieurs dizaines de ses partisans criaient "Aziz! Aziz!" ou encore "Nous n'acceptons pas de report". Une marche de femmes vêtues de vert - couleur du drapeau mauritanien - était également organisée. Ces manifestantes pro-putsch exprimaient leur opposition à un report du scrutin. Auparavant, Abdoulaye Wade avait rencontré le président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, au domicile de ce dernier à Nouakchott. Rien n'avait filtré de leur conversation, suivie d'un déjeuner avec la délégation comprenant le président de la commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping, le ministre libyen chargé des affaires africaines Ali Triki et le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Said Djinnit. M. Wade devait ensuite s'entretenir avec l'opposant Ahmed Ould Daddah, dirigeant du Rassemblement des forces démocratiques (RFD). AFP VIA GOOGLE

Abdoulaye Wade rencontre le président déchu en tête à tête


Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui mène en Mauritanie une mission de médiation neuf mois après le coup d'Etat, a entamé jeudi matin un entretien en tête à tête avec le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, chez ce dernier à Nouakchott, a constaté l'AFP. Devant la maison, quelques dizaines de militants anti-putsch brandissaient des portraits et criaient "vive le président Sidi, vive la démocratie!". M. Wade doit également rencontrer dans la matinée à son domicile le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait mené le putsch, selon le cabinet de la présidence intérimaire. L'ex-chef de la junte préside depuis la semaine dernière un nouveau parti comptant 83 des 151 parlementaires. Cette mission a lieu moins d'une semaine avant l'ouverture de la campagne pour l'élection présidentielle anticipée du 6 juin, voulue par la junte et boycottée par l'opposition. M. Ould Abdel Aziz a quitté l'armée et le pouvoir pour se porter candidat à la présidence. Il est donné grand favori face à trois adversaires qui n'avaient pas condamné le putsch. Un autre entretien est prévu chez l'opposant Ahmed Ould Daddah, dirigeant du Rassemblement des forces démocratiques (RDF), qui avait dans un premier temps soutenu l'action des putschistes avant d'appeler à la "résistance démocratique". Jeudi matin, M. Wade avait d'abord rencontré le "président intérimaire" Ba Mamadou dit Mbaré, puis le président du Conseil constitutionnel Abdallahi Ould Ely Salem. Le président sénégalais est à Nouakchott avec le président de la commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping, le ministre libyen chargé des affaires africaines Ali Triki, représentant la présidence de l'UA, ainsi que le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Said Djinnit. Source: TV5

mercredi 13 mai 2009

La CENI donne des assurances sur la transparence de la présidentielle



La CENI donne des assurances sur la transparence de la présidentielle

 
Nouakchott, Mauritanie (PANA)- Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le professeur Cheikh Saad Bouh Kamara, a donné une garantie de transparence et de régularité du scrutin présidentiel prévu le 6 juin 2009, prenant à témoin l'opinion nationale et internationale, mercredi, au cours de sa première conférence de presse.

Pour tenir un tel engagement, le président de la CENI avance plusieurs atouts : la volonté de bien faire de l'équipe de 15 membres composant l'institution, des moyens matériels convenables, la compétence et l'expérience acquises par plusieurs éléments déjà membres de la CENI précédente (2005-2007), des moyens juridiques et légaux adéquats sous la forme d'une réglementation adaptée, une bonne collaboration avec les autorités, les organisations de la société civile et la presse.

La CENI contrôle et supervise la préparation, l'organisation et l'exécution des opérations électorales. Elle veille à la bonne organisation matérielle des élections, au respect de la loi électorale et garantit aux électeurs et aux candidats le libre exercice de leurs droits.

La CENI présente par des commissions décentralisées dans les 13 régions, 53 départements et 31 arrondissements, devient une institution pérenne.Elle a achevé la mise en place de tous ses démembrements au cours des derniers jours.

La Mauritanie prévoit l'organisation d'une élection présidentielle le 6 juin prochain.

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, auteur d'un coup d'Etat contre le pouvoir de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le 6 juin 2009, démissionnaire le 15 avril dernier, est candidat au même titre que 3 autres personnalités.

Les principaux poids lourds de la scène politique mauritanienne boycottent le scrutin en signe de protestation contre l'agenda électoral "unilatéral" du pouvoir issu du coup d'état.

 
Nouakchott - 13/05/2009
 

Reportage Photos de la conférence publique à Cincinnati








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Samedi 9 Mai 2009 :
  Conférence Publique à Cincinnati au Millenium Hôtel

Photos transmises par Chérif BA

mardi 12 mai 2009

Pré Campagne présidentielle : Le candidat Hamidou Baba KANE investit la vallée

Après une réunion des cadres présidée le samedi tard dans la matinée, le docteur Kane Hamidou Baba, candidat à l’élection présidentielle du 06 juin a visité la partie sud de la région du fleuve dans la soirée du Samedi et la matinée du dimanche.



Pré Campagne présidentielle : Le candidat Hamidou Baba Kane investit la vallée
Accompagnée d'une forte délégation composée de Cheikh Ahmed Ould Zahaf (ancien ministre et membre du comité permanent du RFD), Sidi Ould Kleîbe (homme d&rsquoaffaires, propriétaire de Adrar Voyages), Mohamed Issa Ould Souvi (maire RFD de la commune de Aîn Farba, Amedou Ould Allal président de la commission de sensibilisation du candidat, M. Dieng Yéro Abda conseiller municipal dans la commune de Aéré M&rsquobar, Bâ Saîdou Dioubouguel (ancien diplomate et chargé du protocole du candidat HBK), Sow Samba M&rsquobégnick (ancien diplomate), Kane Hamedine (ancien sous officier de la gendarmerie nationale), docteur Camara Silly, M. Camara Modi (ancien ministre), Halima Diagana (fille de Diagana chouaîbou ancien maire de Kaédi resté fidèle à Ould Daddah), Oumou Dia, Bintou Kane et Bâ Bocar, le candidat KHB a reçu un accueil chaleureux et populaire dans les localités de Bagodine et de Niabina. Dans ces deux endroits, nous avons noté une forte mobilisation de jeunes et de femmes à l&rsquoaccueil du candidat. Arrivé aux alentours de 20 heures dans le fief politique et électoral de Bâ Bocar Soulé et son rival éternel, Bâ Houdou Abdoul (Commissaire chargé de la Promotion des Investissements), KHB a pu mesurer le degré d&rsquoadhésion des jeunes à sa candidature qu&rsquoil a dédié à la jeunesse comme il l&rsquoa si bien dit lors de son adresse à la foule compacte qui scandait son nom. A cette occasion les jeunes par la voix de Mamadou Demba Bâ ont exprimé leur soutien au candidat KHB en ces termes « toute la jeunesse de Bagodine est mobilisée pour que cet homme intellectuel et généreux soit porté à la tête du pays. La Mauritanie a besoin d&rsquoun homme comme Hamidou Baba qui a l&rsquoesprit de partage et qui a toujours écouté la jeunesse. Si la jeunesse est négligée, le développement est retardé. Une fois de plus, Bagodine ne ménagera aucun effort pour que Kane Hamidou Baba soit élu ». Même son de cloche de la part de Hadia Bélal Saw qui a parlé au nom des femmes. Le docteur Kane a remercié les jeunes venus l&rsquoaccueillir en affirmant que cette soirée restera gravée dans les annales de l&rsquohistoire. Il a promis aux jeunes un avenir meilleur en cas de victoire au lendemain du 06 Août. A Niabina, devenu un fief du RFD depuis les élections locales de 2006 remportées par la formation politique de Ould Daddah, les populations ont réservé un accueil triomphale au candidat KHB. Sao Abdoulaye, le maire de cette commune n&rsquoa ménagé aucun effort pour que l&rsquoaccueil soit des plus chaleureux. A M&rsquobagne la délégation est arrivée vers 22 heures. Quelques militants en petit nombre s&rsquoétaient rassemblés dans le domicile de Hawa Zakaria Diop (militante de l&rsquoUCD) pour recevoir la délégation. Selon M. Guissé, responsable local du parti, les militants ont attendu longtemps avant de quitter. Dans la ville de Bababé, nous avons noté une présence importante de notables et de dissidents de l&rsquoAJD/MR dans la somptueuse villa du banquier Ball Mamoudou Jafar venus accueillir le docteur KHB et sa suite. Parmi ces notables, on peut citer :Fall Mika (3ème adjoint au maire de Bababé), Ramatoulaye Demba Thiouthiou (restauratrice), Tafsirou Isma (chef du village sortant de Bababé et cousin de l&rsquoancien ministre Bâ Amadou Racine), Armia Dem (conseiller municipal, dissident de l&rsquoAJD), le chef du village de Abari pour ne citer que ceux-là. Fall Mika, le dentiste a fait un virage à 180 degrés après avoir soutenu le général Aziz avant sa démission a justifié son soutien à la candidature de KHB par le fait selon lui que ce dernier reste un fervent défenseur de la cause des noirs Mauritaniens. Après avoir pourfendu le président renversé (SIDIOCA) à travers une motion de soutien lu au lendemain du coup d&rsquoEtat du 6 Août, le voici à côté de KHB avec un nouveau discours ! A Aéra Golléré, Aéré M&rsquobar et Boghé la délégation est arrivée très tard dans la soirée. Dans la ville de Boghé, le candidat a présidé une réunion le dimanche matin chez Wane Sada Mamadou (administrateur des régies financières à la retraite) en présence de Souadou Ly sa représentante dans ce département. Quelques dissidents de l&rsquoAJD/MR dont N&rsquogaîdé Kalidou, Mohamadou Bakayako et des militants de l&rsquoUFP (Sadio Bâ et Dieynaba Seck de Gourel Boubou, Djibi Bâ de Dioullom) étaient présents à la réunion. Globalement, nous pouvons dire que le candidat KHB a enregistré une percée dans les différentes localités visitées. Néanmoins, l&rsquoheure à laquelle il est arrivé dans certaines localités n&rsquoest pas indiquée pour de telles visites. Pour son porte parole, Cheîkh Ahmed Ould Zahaf qui a organisé une rencontre avec les correspondants locaux de presse, cette visite a été un succès aussi bien en terme de soutien à la candidature de KHB que dans les rapports de forces entre la tendance qui prône la participation et celle qui prône le boycott au sein du RFD qui précise t-il perd chaque jour du terrain. Nous reviendrons en détails sur cette visite. 

Thièrno Souleymane cp/ Brakna 
le quotidien de Nouakchott

Birame Ould Dah ould Abeid à 3A télésud ce soir à 20h30


Birame Ould Dah ould Abeid à 3A télésud ce soir à 20h30
Mr Birame ould Dah interviendra ce soir sur la chaine 3Atélésud entre 20h et 30 

Vous aurez l’occasion de suivre en direct l’interview de ce militant abolitionniste convaincu. 

Bonne soirée à tous et la lutte continue. 

Diko Hanoune. 

Ibrahima Moctar SARR à Memphis

Ibrahima Moctar Sarr à Memphis

Le couple présidentielle arrive ce matin à Memphis. Le président tiendra une conférence publique en l’honneur des mauritaniens, des militants du parti mais aussi aux adversaires, dans l'après-midi à 17h à hotel Executive Inn en Airways Rd. 

Le périple du couple présidentiel sera en outre ponctué par des rencontres avec des autorités américaines (Congressmen, Sénateurs éventuellement). 


Adama N'GAIDE 
Secrétaire Fédéral à l‘information et à la Communication 

lundi 11 mai 2009

La «razzia-social-démocratie»: une alternative ?


(Quoiqu'écrit sur le ton du persiflage, cet essai se voudrait néanmoins sérieux !)
En réfléchissant aux mécanismes et ressorts de la gabegie ainsi qu'aux voies et moyens d'en venir à bout m'est venue l'idée d'écrire cet essai.Ce faisant, je me proposerais de procéder à un examen soutenu de ce phénomène de société bien vivant et coriace qu'est la concussion.Vous aurez remarqué que j'ai parlé intentionnellement d'un «phénomène de société» car j'estime que les origines de ces mœurs déprédatrices séculaires plongent leurs racines dans nos tristement célèbres rezzous et razzias pratiqués par certaines tribus ; usages magnifiés et chantés par nos trouvères et poètes depuis la nuit des temps.Ces «petites manies» traditionnelles auront été si louées voire glorifiées qu'elles se sont érigées en règles coutumières non écrites et non dites ainsi qu'en automatismes et réflexes régissant la gestion tant publique que privée de l'activité politico-économique nationale.Et puisque ces mauvaises mœurs et accoutumances semblent si obstinées, rétives et assurément inexpugnables, tâchons donc de faire contre mauvaise fortune, bon cœur.Par conséquent, comme le dit si bien le proverbe arabe :«baise la main que tu ne peux pas encore couper».Déférent et obéissant à l'égard de la sagesse de cet adage arabe et sans doute Mauritanien aussi, je m'évertuerai donc dans cet essai à sacrifier au rituel du baisemain.

Je m'y soumettrai si obséquieusement que je me ferais bien fort d'être, une fois n'est pas coutume, le théoricien, le chantre voire en certains moments le saltimbanque de la «razzia-social-démocratie». Un nouveau concept socio-politique de ma facture à faire pâlir d'envie mes prédécesseurs allemands et scandinaves, livides et fades doctrinaires de la «Sozialdemokratie». Mais, avant de présenter au grand public la trouvaille Mauritanienne, examinons brièvement ce qu'est la social-démocratie originelle européenne:«un Etat-providence qui protège la population ... et des niveaux de prélèvements élevés afin de financer les dépenses publiques via un impôt progressif…»(Wikipedia).L'originalité de notre version à nous autres du désert consisterait en ce qu'elle se proposerait d'ancrer et de consolider la culture social-démocrate en Mauritanie en l'arrimant à l'immémoriale culture de la razzia. Pas moins que cela, aussi simple et ingénieux à la fois, une évidence, une lapalissade.Devant le constat désespérant de notre impuissance à venir à bout de cette fatalité structurelle et sociologique qu'est la concussion essayons , tant qu'à faire, de la mettre au service de la justice et de l'équité au moins.Autrement dit, transmuter l'acte immoral, choquant et déshonorant en acte de haute portée morale et sociale.En somme, rendre à la razzia sa fonction distributive, collectiviste d'avant la colonisation (1905).

Il semblerait bien que nos razzieurs au grand cœur d'antan, comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, faisaient de la social-démocratie distributive sans le savoir en «empruntant» aux riches tribus ou aux populeuses contrées négro-africaines pour donner à leurs congénères tribaux, à leurs tributaires, à leurs esclaves, à leurs griots et à leurs forgerons etc...Une vraie chaîne de solidarité reproduite de nos jours encore par les organisations caritatives et les pays dits socialistes ou social-démocrates.Ce qui m'amènerait spontanément à revendiquer fermement pour mon pays la paternité du poinçon des «Restos du cœur» piqué par l'impertinent Coluche!Les social-démocraties européennes ne font guère mieux que de prendre aux riches et aux moins riches sous forme d'impôts pour donner aux plus déshérités.Contrairement au libéralisme sauvage, en social-démocratie il n'y a pas de laissés-pour-compte ou presque.Et c'est précisément ce que faisaient mes ancêtres razzieurs en aspergeant voire inondant de leurs libéralités gratuites toute la «Âchira» et ses dépendances.Toute la difficulté de l'exercice serait banalement de transposer ce système de "moralisation du pillage" à nos «razzieurs aux cols blancs» des temps modernes résolument peu philanthropes et charitables.Pour le décors contemporain et en lieu et place des griots, les journalistes et autres thuriféraires de tous acabits feraient amplement l'affaire.Voilà qui est dit, les décors sont plantés et je m'explique.
Lorsque «Hentat des sables», appelons le comme cela, à l'instar de tous les razzieurs anonymes célébrés de nos jours encore par notre folklore musical et poétique, revenait de l'une de ses nombreuses et périlleuses razzias, il distribuait à tours de bras et à profusion dromadaires, moutons, vaches, boeufs, esclaves et cauris à tout le clan ravi et aux anges de le revoir encore entier et surtout prospère au terme de son aventureuse et risquée toute de même équipée.Ce faisant, l'on pourrait soutenir que «Hentat des sables» en Mauritanie et Robin des bois en Europe médiévale seraient les premiers inventeurs, concepteurs et praticiens de la social-démocratie, bien avant leurs ternes émules et plagiaires allemands et scandinaves.Je l'ai déjà dit, sommairement définie, la social-démocratie serait l'art de prendre aux riches et autres nantis pour donner aux plus déshérités afin d'atténuer les inégalités sociales.Et c'est exactement ce que faisaient notre bien nommé «Hentat des sables», Robin des bois etZorro au Mexique bien après !

En Allemagne où je vis et dans les pays scandinaves sociaux-démocrates «Leghrama» et «El Ghanima» désigneraient l'impôt sur la fortune, l'impôt de solidarité, la TVA. et divers autres impôts que l'Etat perçoit pour s'acquitter de son rôle de providence.Donc, pour réussir cette version inédite au 20ème et 21ème siècles de la «razzia-social-démocratie» à la Mauritanienne, il suffirait d'exiger le plus légalement du monde des razzieurs qui représentent chacun forcément une tribu ou une ethnie de reverser 50%, 30% ou 10%, peu importe du reste , de leurs chapardages ou razziasréalisés au détriment des deniers publics à leur clan d'extraction.Aussi simple et primitif que cela.Le prorata à reverser à la tribu, au village pour les négro-Mauritaniens et au Edebay pour les Haratines, serait à fixer par une loi votée au parlement ou par décret du dictateur en service du moment soit fort probablement le général limogé qui s'apprêterait à se "faire élire".Et le tour serait joué en une deux!Et l'on s'apercevrait bien vite comment ce procédé atypique viendrait efficacement à bout de la pauvreté dérisoirement combattue par le CLSP, la Banque mondiale, le FMI et ses interminables, vaines voire paupérisantes batteries d'ajustements structurels.De quoi faire rougir de convoitise et de jalousie le monde entier, à commencer par nos voisins immédiats ainsi que le Bengladeshi et prix Nobel Dr Yunus inventeur du microcrédit.Grâce à notre pas si nouvelle que cela «razzia-social-démocratie», tout le monde mangerait enfin à sa faim, se logerait, s'habillerait décemment, se soignerait, fréquenterait l'école privée hors de portée, irait au concert, au cinéma et se payerait même des vacances à Las Palmas voire au delà des mers.En somme la panacée, le Graal et la nouba d'enfer pour tout le monde!

Aussi et ce ne serait là pas le moindre des avantages, les "stakhanovistes de la concussion" ou RV enfin en paix avec leur conscience seraient de surcroit assurés de perpétuer indéfiniment leur «Ghrama» légalisée et fidéliseraient ce faisant leur électorat pour l'éternité en l'affriandant tout simplement par le nouvel «impôt de solidarité fixé par la loi».Le délit de détournement des deniers publics, ce non-sens désormais, deviendrait caduc et obsolète tout banalement.La solution serait si simple et banale que personne n'y aurait pensé: les «Hentat des sables» sont pourtant légions et pratiquent déjà un système élaboré de ponction et de soustraction remontant à la nuit des temps ancestraux.Il ne manquerait plus alors qu'un seul chaînon que le dictateur de service pourrait décréter d'un trait de plume ou de baïonnette, c'est selon son humeur.Et il serait aussi à prévoir que la «razzia-social-démocratie» emportât l'adhésion admirative et inconditionnelle d'un peuple formaté à la «bien-penseance de Etvegrich» sic.Cela est tout simplement gravé et sculpté dans notre inconscient collectif !Voilà donc une mesure populaire que je livre en cerise sur le gâteau à notre candidat-dictateur en manque d'actions d'éclat à inscrire sur son programme insignifiant et dérisoire mais il ne serait à craindre qu'il ne nous serve in fine qu'une "razzia-dictature" la seule qu'il connaisse vraiment, hélas.Cette idée serait d'autant plus à propos qu'elle coincide avec la réémergence d'une nouvelle lignée de «Hentat des sables» censés être les plus à même de concrétiser ce programme généreux, charitable, compatissant et innovant qu'est la «razzia-social-démocratie», notamment celle des "RV new wave" d'Aziz.D'aucuns pourraient pousser le peaufinage jusqu'à se demander qui des gabegistes «new wave» ou des précurseurs plus vieux auraient été les plus qualifiés ou doués pour implémenter avec bonheur notre providentielle «razzia-social-démocratie» ?
Pour ma part, je ne me risquerais point à faire une telle confrontation car ma toute nouvelle théorie de la «razzia-social-démocratie» exigerait des qualités ataviques très bien partagées parmi le microcosme politique voire le commun des citoyens tout simplement.Y compris moi même pourquoi pas!Et cela d'autant plus que les souffre-douleurs d'antan semblent avoir enfin acquis leurs lettres de noblesse dans cet art porté au sommum de la sophistication, de l'ingéniosité et de «l'élégance» de nos jours.Dommage, ce ne serait sûrement pas pour cette «idée lumineuse et pionnière (sic)» que j'aurais le prix Nobel d'économie !

NB : Hentat des sables = Vandale des sables

Copyright ©  Vindicte-le blog de Khalil Balla GUEYE
Juste pour donner un sens à cette brève et évanescente vie 
Li Lâhi we li el Watan.

Sans plus ! KBG

Rencontre probable des leaders mauritaniens la semaine prochaine

Rencontre probable des leaders mauritaniens la semaine prochaine

 
Par Ousseynou Guèye, Envoyé spécial de la PANA Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Les principaux leaders politiques de la Mauritanie pourraient se rencontrer la semaine prochaine à Nouakchott, a déclaré dimanche à la PANA dans la capitale mauritanienne, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, M. Cheikh Tidiane Gadio, à l'issue d'une visite de quatre jours dans ce pays.

"Ce n'est pas encore totalement finalisé, mais on travaille autour de cette idée", a-t-il précisé, ajoutant que le président Abdoulaye Wade va prendre tous les contacts nécessaires, en rapport avec Jean Ping, le président de la Commission de l'Union africaine qui sera à Dakar, lundi ou mardi, pour ficeler cette rencontre.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères était porteur d'un plan de sortie de crise élaboré par le président sénégalais Abdoulaye Wade.

Durant son séjour, il a rencontré les principaux acteurs politiques de la Mauritanie, notamment le président déchu, Mohamed Sidi Ould Abdallahi, qu'il a rencontré samedi à Lemden, à 250 km au sud-est de Nouakchott, le général Mohamed Adel Aziz, candidat à l'élection présidentielle, ancien président du Haut conseil d'Etat, qui a fondé l'Union pour la République (UPR).

Il a aussi rencontré M. Ahmed ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) ainsi que les leaders du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), favorable au président déchu.

Le chef de la diplomatie sénégalaise a aussi des entretiens avec Me Sghaïr ould Mbarek, ancien Premier ministre, et candidat à l'élection présidentielle du 6 août prochain ainsi que les responsables de la coordination des parlementaires de la Majorité.

On rappelle qu'un processus avait été enclenché par le pouvoir militaire avec l'organisation des Etats généraux qui avait débouché sur la décision d'organiser l'élection présidentielle le 6 août prochain.

Ce processus a été dénoncé par les partisans du président déchu alors que d'autres forces estimaient qu'ils fallait revoir cette date, dans une volonté de conciliation et de dialogue national.

Pour le ministre Gadio, sachant un peu ce que cela pose comme problème dans les deux camps, notre suggestion a été de dire que ce n'est pas de l'extérieur qu'on choisit une date pour la Mauritanie, mais qu'il serait bien que ce point soit discuté directement entre les leaders politiques sans préalable pour qu'on aille à des élections consensuelles.

Autre point soulevé par la médiation sénégalaise, la création de la Commission électorale nationale démocratique CENI). "Organiser des élections consensuelles, cela veut dire aussi mettre en place une CENI de manière consensuelle et un gouvernement de transition", fait observer le ministre sénégalais des Affaires étrangères.

Il n'occulte pas aussi la question du président déchu. "Bien entendu, il faut réfléchir sur le statut du président Mohamed Sidi ould Abdallahi qui exerçait les pouvoirs de président de la République jusqu'aux événements du 6 août". L'affaire des détenus politiques après le coup d'Etat a aussi été au menu des discussions entre les médiateurs sénégalais et les leaders mauritaniens.

"Sur tout cela, nous avons discuté et nous n'avons pas rencontré un rejet quelconque des propositions qui ont été faites", a fait observer M. Gadio.

Cela n'a pas toujours été le cas. En effet, les trois premières visites du ministre sénégalais des Affaires étrangères se sont déroulées dans un climat tendu. "Dans les missions précédentes, beaucoup de nos interlocuteurs avaient insisté sur les préalables avant tout dialogue, mais cette fois-ci, les choses ont changé", a-t-il noté.

Cette fois-ci, il n'y a eu que "des suggestions destinées à créer un environnement propice au dialogue dans des conditions de confiance et apaisées".

M. Gadio, qui est reparti de Nouakchott avec beaucoup d'optimisme, a affirmé que le Sénégal continuera sa médiation "de manière obstinée jusqu'à la dernière minute".
 
Nouakchott - 10/05/2009
 
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Le président mauritanien déchu souhaite un dialogue politique

Le président mauritanien déchu souhaite un dialogue politique

 
Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le président déchu de la Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, souhaite un dialogue national «franc et constructif» entre toutes les forces politiques de son pays et toute contribution étrangère pouvant faciliter ce dialogue, indique un communiqué publié dimanche à Nouakchott.

Cette déclaration fait suite à l'audience qu'il a accordée samedi au ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, envoyé spécial du président Abdoulaye Wade, le médiateur dans la crise politique qui prévaut en Mauritanie depuis le coup d'Etat du 6 août 2008.

Arrivé jeudi dernier à Nouakchott avec un plan de sortie de crise dont la teneur n'a pas été officiellement révélée, M. Gadio a également été reçu par le président de la République par intérim, Ba Mamadou, l'ancien chef de la junte et candidat à l'élection présidentielle du 6 juin, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), une coalition d'une douzaine de partis politiques opposés à la junte et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), le principal parti de l'opposition, ont appelé au boycott de la présidentielle.
 
Nouakchott - 10/05/2009
 
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dimanche 10 mai 2009

Lettre ouverte au Général Mohamed Ould Abdel Aziz

 

Monsieur Mahamadou SY.

Mail : mahamadousy@free.fr

Ex officier de l’armée mauritanienne.

Rescapé des massacres d’Inal 
 
 
 
 

Lettre ouverte au Général Mohamed Ould Abdel Aziz 

(Envoyée par le biais de l’ambassade de Mauritanie à Paris)

 
 

 Mon Général, 
 

 Je me permets en ce jour symbolique, vingt ans après les déportations, de vous adresser cette lettre suite à la diffusion du protocole signé aux noms des victimes d’une politique d'épuration ethnique dans cette Mauritanie qu'elles ont servie avec loyauté, dévouement et amour. 

 Mon Général, si le chantage machiavélique du protocole a eu raison de la frange la plus fragile des victimes, l'essentiel de ses derniers ne peut accepter une solution bancale dont le but avéré est de mettre à l'abri de toute poursuite judiciaire des bourreaux zélés. L'impunité prônée, signifie un déni de justice que tout combattant de droit de l'homme s'attèlera à dénoncer et à combattre. 

 Mon Général, homme du mouvement de rectification, de la lutte contre la gabegie et tout récemment apôtre du règlement du passif humanitaire, votre élan emphatique en huit mois de gestion s'est soldé par un échec criant.

 La rectification a plongé le pays dans une crise institutionnelle et économique inextricables. 
Votre lutte contre la gabegie, objectif honorable en soi dans un pays gangrené par la corruption et le détournement des deniers publics : une véritable chasse à la sorcière envers tous ceux qui ne vous sont pas acquis.

 Et enfin, pour le règlement du passif humanitaire vous en avez fait, comble du paradoxe, une caution à l'impunité. 

 Mon Général, les présidents de l'OCVIDH et de l'AVOMM vous avaient mis en garde contre tout règlement sans concertation avec toutes les parties prenantes au dossier. Ils avaient également souligné que l'exigence d'une justice prévalait sur la nécessité du pardon. 
Comment garantir que des actes barbares à caractère racial ne se reproduisent si on cherche par tous les moyens à soustraire les justiciables à la justice ?
 

 Mon général, croire que les signatures de SY Abou Bocar et de Houleye SALL sous l’œil bienveillant du colonel DIA Adama Oumar suffisent à dédouaner les bourreaux ou les soustraire à la justice relève d’une grande naïveté. Tout comme l’amnistie de TAYA, ce protocole aussi n’a aucune valeur.

 L'indemnisation des victimes constitue un droit ; ce n'est ni un cadeau, ni une récompense et encore moins un achat des consciences.  

 Vous auriez pu Mon Général, si vous l’aviez voulu entrer dans l’histoire de notre pays par la 
grande porte après nous avoir débarrassés de l’ancien dictateur. Mais vous avez 
préféré la porte dérobée. Je m’étais pourtant laissé vanter votre courage

 Vous avez voulu jouer au justicier, mais vous vous êtes révélé le Zorro des criminels. 
Ould Taya a été le grand ouvrier du génocide en Mauritanie. Vous, votre œuvre ultime est de sécuriser tous les criminels. Vous ne vous distinguez pas mieux à nos yeux.

 Soyez assuré mon Général de notre détermination, à faire aboutir les plaintes déposées un peu partout. Le passif trouvera sa solution en Mauritanie ou ailleurs. 

 Quelqu’un vous l’a dit, nous ne marchanderons pas et ne faiblirons pas non plus. 

 Vous trouverez ci-joint un exemplaire de L’enfer d’Inal qui ne raconte que la partie militaire des massacres. 

 Je vous prie, Mon Général, de croire en mes sentiments respectueux. 
 

                  Paris le 24 avril 2009

                  Mahamadou SY.