vendredi 12 juin 2009

HOMMAGE A MOURTOUDO DIOP


HOMMAGE A MOURTOUDO DIOP
Azrael, l’ange de la mort, a encore frappé à nos portes et cette fois-ci c’est notre patriarche qu’il emporte. Mamadou Samba Diop alias Murtudo n’est plus. Baaba Lenol est parti. 

C’était inscrit et prescrit dans le calendrier Divin que l’homme allait nous accompagner, plutôt nous encadrer pour un moment et se retirer ce triste 11 juin 2009. 

Natif du Fuuta Tooro, Mourtoudo a eu une vie politique et associative remplie. De la lutte pour les indépendances des années cinquante à la lutte pour une globalisation réfléchie, le doyen de l’opposition mauritanienne était présent à tous les fronts. Des villages et autres hameaux perdus du Sahel aux podia des universités prestigieuses, en passant par les fora des grandes organisations, Murtudo ne ratait aucune occasion pour faire avancer sa cause, la cause des déshérités. 

Honnête, courageux et infatigable, Mourtoudo était à la fois nationaliste, panafricaniste et internationaliste. Il portait sur ses frêles épaules l’héritage culturel et politique de la lutte des indépendances inachevées. Il fut pour son maître Cheikh Anta Diop, ce que Che Guevara fut pour Léon Trotsky; c'est-à-dire un homme soucieux de l’applicabilité des grandes thèses du panafricanisme. 

Convaincu que le rôle des intellectuels africains de sa génération est de se départir du matraquage politique et intellectuel hérité de la colonisation pour mieux décomplexer nos masses, Mourtoudo s’était retroussé les manches et avait fait de l’enseignement de nos langues son cheval de bataille. C’est cette constance dans ses convictions qui l’avait poussé à abandonner le luxe des salons et des voitures rutilantes pour vivre avec les masses africaines. 

C’est cet homme de Dieu, un homme qui a vécu pour la sauvegarde de la dignité humaine que nous venons de perdre. 

A toute la famille de Taano Samba Diop de Mbagne, à tous les militants d’une Mauritanie non raciale et démocratique, à tous les panafricanistes et à tous les humanistes, je présente mes condoléances les plus attristées. 


Abda Wone 

+1631 428 7524

SY Mahamadou: Le pulaar est aujourd’hui orphelin


SY Mahamadou: Le pulaar est aujourd’hui orphelin
Le pulaar est aujourd’hui orphelin. Un pan de la montagne est tombé, Murtudo s’en est allé. Celui qui avait renoncé à tout et consacré toute sa vie au combat pour la défense de la dignité humaine a tiré sa dernière révérence. Murtudo s’en est allé rejoindre ses compagnons de lutte, Tidjane Anne et Saîdou Kane. Dieu fasse que son sacrifice ne soit pas vain et l’accueille parmi ses élus. 

Ma famille et moi, nous adressons toutes nos condoléances à ses proches, à tout Mbagne, à tout le fuuta, à toute la Mauritanie et à tous les hapulaaren du monde. 

Mahamadou SY 

Voleurs et usurpateurs, à vos marques : Kane Hamidou Baba veille au grain.




A peine l’accord cadre de Dakar ait été signé par les différents protagonistes de la crise qu’on observe encore des obstacles, quant à son application pour la formation du gouvernement d’union nationale.

L’ACD dans son esprit et sa mise en œuvre avait bel et bien indiqué que la formation du gouvernement d’union nationale interviendrait le 6 juin 2009 au plus tard.

Les portefeuilles de ce gouvernement sont réparties selon les termes même de l’accord de façon paritaire entre les pôles de la majorité parlementaire actuelle soutenant Ould Abdel Aziz d’une part et d‘autre part les deux autres, celui du FNDD et du RFD. Le premier ministre nommé sur proposition de Ould Abdel Aziz, après consultation des dirigeants des deux pôles.

C’est réellement sur la nomination du premier ministre qu’il ya désaccord, tant et si bien que le gouvernement d’union nationale tarde encore à être mis en place, dépassant ainsi le délai indiqué par les médiateurs internationaux conformément aux termes de l’accord.

Moulay Ould Laghdaf ne jouit pas de la confiance des dirigeants du FNDD et du RFD pour le rôle dit- on inhérent à sa proximité avec les putschistes et le souci de voir celui-ci amoindrir leurs chances dans la course vers la magistrature suprême.

Il s’y ajoute que le président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi demande à ce qu’il y’ait une cérémonie officielle digne d’un chef d’Etat au palais présidentiel, pour annoncer sa démission et signer le décret portant formation du gouvernement d’union nationale.

Tout cela conforte bien la position du candidat Kane Hamidou Baba, comme quoi «un accord reste toujours fragile et que le diable réside toujours dans le détail». Outre cette fragilité de l’accord qui peine à trouver un dénouement heureux, il y a ce besoin criard et opportun de comprendre que désormais rien ne sera plus comme avant.

Rien. Les candidatures déjà validées par le conseil constitutionnel restent aussi en vigueur et celle de KHB, de la tendance RFD favorable à la participation est on ne plus clair et justifiée par un projet réel, qui, de par la pertinence et le choix de plus de 100 propositions, le moment venu changera inéluctablement la Mauritanie pour voir ce pays considéré parmi les moins avancés, s’engager résolument dans une dynamique de développement et de l’émergence.

C’est dire que le programme très alléchant du candidat Kane Hamidou Baba bat tous les records d’efficience, tant et si bien qu’il est perçu par nombre d’observateurs comme le seul programme capable aujourd’hui de réconcilier les mauritaniens avec eux même.

Ce n’est pas pour rien que KHB est prêté d’être celui de la diversité car il fait de l’intégration nationale son cheval de bataille. En atteste la composition de son équipe de campagne. Des pans entiers de la société mauritanienne, d’ici et d’ailleurs se retrouvent aujourd’hui dans le projet politique qu’il propose à la Mauritanie.

C’est dire donc que ceux qui ont aujourd’hui comme hier dilapidé les deniers publics à coup de milliards et qui lamentablement s’octroient le luxe d’achats de consciences, en bernant les militants avec quelques millions moyennant un ralliement fassent attention.

Le programme électoral dont il propose au peuple mauritanien pour assurer les fondements d’une véritable émergence est de loin plus ambitieux et plus honnête que les millions que d’aucuns d’entre les candidats, en mal de projet, s’arrachent pour tromper le peuple, en leur proposant non pas une vision et une orientation mais malencontreusement de l’argent volé et qui a mis à genou l’économie d’un pays qui regorgent de potentialités.

KHB est un homme intègre qui, toute sa vie durant a travaillé, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, pour une Mauritanie plus juste plus prospère et plus démocratique. Il s’y ajoute aussi que sa famille politique, le RFD, dont il jouit le plus grand respect et dont l’écrasante majorité de ses membres au plus haut niveau soutient son projet et son ambition pour le porter à la magistrature suprême.

Personne ne peut aujourd’hui lui ravir ce privilège qu’il bénéficie aujourd’hui comme hier d’être au service de sa famille politique et personne ne peut prétendre, sous quelque forme que ce soit, la paternité d’une quelconque candidature au nom du RFD, car, les militants et sympathisants ont fini de porter leur choix à celui dont l’unanimité aura fini de convaincre les esprits les plus sceptiques.

En attestent les ralliements tous azimuts qui lui sont favorables, partout dans les wilayas que compte la Mauritanie.

Tom



Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

Info source : Tom

jeudi 11 juin 2009

Condoléances suite au décès de Mourtudo DIOP



La nouvelle vient de tomber, notre aîné,  Doyen de toutes les luttes, puits de savoir, Mamadou Samba DIOP plus connu sous le nom de Mourtoudo DIOP est parti à tout jamais.

 Tristesse et douleur face à cette disparition qui frappe notre communauté.

 Au nom de l’OCVIDH, de ses membres et en mon nom personnel, je présente de sincères condoléances à sa famille éplorée, à ses amis, aux militants du DEKAALEM.

Que cette terre de Mauritanie lui soit légère.

Nous perdons un compagnon de lutte, un frère et un ami.

Allah Tout-Puissant et miséricordieux l’accueille en son saint Paradis, celui des Justes.

Amine

 

Abdoul Aziz SOUMARE,

Président de l’OCVIDH

 

 

Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie

http://sites.google.com/site/ocvidh/
http://ocvidh. blogspot. com/ 

ocvidh@yahoogroupes .fr 
ocvidh001@yahoo. fr 
ocvidh001@gmail. com

 

mercredi 10 juin 2009

La méditation sénégalaise sollicite les USA dans l’application de l’accord entre les parties mauritaniennes


APA – Nouakchott (Mauritanie) Le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio, a quitté Nouakchott mardi soir pour les ةtats unis afin de solliciter l’aide des américains dans l’application de l’accord conclu entre les protagonistes de la crise née du putsch du 6 août en Mauritanie, a appris APA mercredi de source sure.

Depuis le coup d’Etat, Washington a fait preuve d’un soutien inégalé à l’égard du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.

Arrivé un peu plus tôt dans la capitale mauritanienne, M. Gadio, a discuté, avec les représentants du Groupe de contact, les phases de l’application de l’accord, paraphé le 2 juin à Dakar et signé 2 jours plus tard à Nouakchott.

L’accord en question prévoit notamment la formation d’un gouvernement d’union nationale et d’une commission électorale répartis entre les 3 principaux pôles politiques du pays, à savoir le camp de l’ex président du Haut conseil d’Etat au pouvoir, le général Mohamed Ould Abdelaziz, le Front national de défense de la démocratie (FNDD) et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah.

Toujours selon l’accord, le décret désignant le gouvernement devra être signé par le président déchu qui annoncera par la suite sa démission volontaire.

Mais selon Ahmed Ould Samba, porte parole de Ould Cheikh Abdellahi, ce dernier conditionne la signature du décret et la proclamation de sa démission par la dissolution du Haut conseil d’Etat et son retour au Palais présidentiel.

« Ce sont là deux conditions sine qua non aux actes présidentiels attendus », a précisé Ould Samba dans un entretien avec APA, mercredi à Nouakchott.

Il a expliqué que la signature d’un décret nommant un gouvernement et l’annonce de la démission d’un président de la république requièrent un certain nombre de dispositions protocolaires.

BOYE Alassane Harouna. Nouvelle publication : Messager de la paix dans la cité endormie Être Correspondant de nuit / CDN à Rennes


Boye Alassane Harouna. Nouvelle publication : Messager de la paix dans la cité endormie Être Correspondant De nuit/CDN à Rennes

C’est le titre du livre que Boye Alassane Harouna vient de publier aux éditions l’Harmattan. 

Le livre peut être commandé auprès de l’éditeur (Harmattan 5-7, rue de l’école polytechnique 75005 Paris. Tél : 01 40 46 79 20) ; il sera disponible, sur commande, auprès des librairies et de la FNAC dans quinze jours. 

Le livre peut également être commandé à partir du site Internet : http://www.edition-harmattan.fr 

(Saïdou Kane dit Moustapha Boli et Ibrahima Kassoum Bâ, qui ne sont plus parmi nous, amis et anciens compagnon de bagne de Boye Alassane Harouna dans les Forts de Oualata et d’Aïoun, sont dédicataires de cet ouvrage.) 

En voici la quatrième de couverture 

"Solitude, angoisse, conflits entre voisins, relations intergénérationnelles tendues, vandalisme, nuisances de toute nature, etc. Longue liste de facteurs générant des souffrances ou aggravant celles qui existent déjà, en plus des inquiétudes liées au sentiment d’insécurité, chez nombre d’habitants des quartiers « sensibles » de nos villes. 

La ville de Rennes a fait face à ces problèmes en inaugurant en 1996 le “Service Correspondants De Nuit” (CDN), une branche du pôle ‘Médiation’ de l’Association Optima (Loi 1901). La vocation du nouvel outil social ─ en l’occurrence les Correspondants De Nuit, armés de leur seule parole de réconfort ─ est d’apaiser autant que possible les souffrances individuelles nombreuses dans les immeubles collectifs et de préserver l’environnement nocturne de la cité. De fait, les CDN, en partenariat avec les municipalités, les collectivités territoriales, les bailleurs sociaux... traitent le vivre-ensemble et le lien social tant malmenés depuis des décennies. 
Les CDN sont aujourd’hui implantés dans une trentaine de grandes agglomérations françaises." 

BOYE Alassane Harouna est né le 21 septembre 1953 à Thienel/Boghé (Mauritanie). Militaire de formation. Installé en France en 1996, il œuvre dans le secteur social depuis 2004. 

ISBN : 978 2 296 08047 8 

Source: BOYE Alassane Harouna

mardi 9 juin 2009

Ahmed Ould Daddah candidat à la présidentielle mauritanienne

Ahmed Ould Daddah candidat à la présidentielle mauritanienne

 
Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), principale formation de l’opposition avant le coup d’Etat du 6 août 2008 en Mauritanie, a investi lundi soir son président, Ahmed Ould Daddah, chef de file institutionnel de l’opposition, comme le candidat du parti à l’élection présidentielle du 18 juillet prochain.

La décision du RFD est le résultat d’un congrès extraordinaire tenu pendant la journée et la soirée du lundi à Nouakchott.

Aussitôt investi, Ahmed Ould Daddah a pris l’engagement "de continuer le combat pour l’avènement d’une Mauritanie unie, prospère et démocratique" et invité tous ses ex-camarades ayant quitté le parti, "pour une raison ou une autre", à "regagner leur place" au sein de la formation.

Le même congrès a donné mandat au président du parti afin de se concerter avec le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), favorable au président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et l’ensemble des forces nationales prônant le changement.

Ahmed Ould Daddah avait été trois fois candidat malheureux à la présidentielle en Mauritanie.

La tenue d’un scrutin présidentiel en Mauritanie le 18 juillet prochain est, rappelle-t-on, le résultat d’un accord pour un retour inclusif à l’ordre constitutionnel, conclu la semaine dernière entre les différents protagonistes de la crise politique née du coup d'Etat d’août 2008, suite à une médiation du président sénégalais, Me Abdoulaye Wade et du Groupe de contact international sur la Mauritanie (GCIM).
 
Nouakchott - 09/06/2009
 
Vos réactions

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Liste des membres du gouvernement. (Non officielle)



Liste des membres du gouvernement. (Non officielle)
Selon le site Sahara Média, le Rassemblement des Forces Démocratiques et le Front National pour la Défense de la Démocratie auraient communiqué les noms de leurs représentants dans le prochain gouvernement de transition d'union nationale. Ainsi, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz aurait décidé de reconduire le Premier Ministre sortant Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. 

1. Premier ministre : Moulaye Ould Mohamed Laghdaf (reconduit/ de la majorité) 

2. Ministre de la Justice : Bal Amadou Tidjane (reconduit/ de la majorité) 

3. Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou (reconduit / de la majorité) 

4. Ministre de la Défense :Yedali Ould Cheikh (nouveau/RFD) 

5. Ministre de l’Intérieur : Mohamed Ould Rzeizime (nouveau/ du Fndd) 

6. Ministre des Finances : Sidi Ould Salem (nouveau/ RFD ) 

7. Ministre des Affaires Economiques et du Développement : Sidi Ould Tah (reconduit/ de la majorité) 

8. Ministre de l'Education Nationale : Ahmed Ould Bah (reconduit/ de la majorité) 

9. Ministre des Affaires Islamiques : Moctar Ould Mohamed Moussa (nouveau/Fndd – Tawassoul) 

10. Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi : Hassen Ould Imam El Amar Jewda (reconduit/majorité) 

11. Ministre de la Santé :Mohamed Ould Khlil (nouveau/ FNDD) 

12. Ministre du Pétrole et de l’Energie : Kamara Bakary (nouveau/ FNDD) 

13. Ministre des Pêches : Hassena Ould Ely (reconduit/ majorité) 

14. Ministre du Commerce : Bemba Ould Dermane (reconduit/ de la majorité) 

15. Ministre du Développement Rural : Sy Adama (réconduit/majorité) 

16. Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme : Mohamed Lemine Ould El Mamy (nouveau/ FNDD) 

17. Ministre des Transports : Diop Cheikh Baidy (nouveau/RFD) 

18. Ministre de l’Hydraulique : Mohamed Lemine Ould Aboye (reconduit/ de la majorité)

19. Ministre de la Communication er des Relations avec le Parlement: Ahmed Ould Ahmed Abd (nouveau/Rfd) 

20. Ministre de l’Industrie et des Mines : Diabira Housseinou(nouveau/RFD) 

21. Ministre chargé des Affaires Sociales, de la Femme et de l’Enfant : Mariem Baba Sy (nouveau/FNDD) 

22. Ministre de la Culture : Sidi Ould Samba (reconduit/ de la majorité) 

23. Ministre chargé de l’Environnement : El Kory Ould Abdel Mowla (permuté/ la majorité) 

24. Le Secrétaire Général du Gouvernement : Bâ Ousmane (réconduit/ 
majorité) 

25. Secrétaire Générale de la Présidence de la République: Khady Mint Cheikhna ( nouveau/ RFD) 

26. Ministre Conseiller à la présidence de la République: Mohamed Ould Abderrahmane Ould Moine. (Reconduit/ Majorité) 


• Secrétaire d'Etat chargé du Maghreb Arabe: Moulaye El Arby Ould Moulaye Ahmed (Nouveau / RFD) 

• Secrétaire d'Etat chargé de la Modernisation de l'Administration et des NTICs: Sidi Ould Maayouf (réconduit/ Majorité) 

• Secrétaire d'Etat chargé de la formation professionnelle : El Mocttar Ould Bouceif (nouveau/ RFD) 

Source: CRIDEM

Communiqué de la tendance du RFD favorable à la participation à l'élection présidentielle 2009


Le samedi 6 juin 2009, nous avons été surpris d’apprendre que le Conseil National et le Bureau Exécutif du parti, de notre parti, le Rassemblement des Forces Démocratiques ont été convoqués pour la tenue d’un congrès extraordinaire du parti. 

Cette conversation n’était adressée explicitement qu’à certains membres alors que d’autres et pas des moindres étaient délibérément ignorés. Cette attitude partisane et partiale montre que le directoire du parti persévère dans la gestion informelle et unilatérale comme méthode de travail, méthode contre laquelle nous sommes déjà élevés. 

Face à cette manière déplorable de gère les affaires du parti, la tendance favorable à la participation aux élections présidentielles 2009 tient à préciser ce qui suit : 

1/ Nous continuons à inscrire notre action dans le cadre du parti, de notre parti, le RFD, auquel nous demeurons profondément attachés. 

2/ Nous considérons comme nulle et non avenue toute décision prise de façon illégale, notamment celle contraire aux dispositions statutaires et réglementaires du parti et relatives à l’investiture d’un candidat aux élections présidentielles et à la tenue du congrès d’investiture (article 18 et 21). 

3/ Nous appelons tous les membres du parti à nous rejoindre et à soutenir le candidat Kane Hamidou Baba, issu de nos rangs, plébiscité par la majorité des cadres des plus hautes instances du parti. 

4/ En tout état de cause, nous tenons à réaffirmer avec force que si la gestion personnelle et opaque des affaires du parti devrait perdurer, nous tirerons toutes les conséquences juridiques et politiques pouvant en découler. 

Fait à Nouakchott le 08/06/09 


La tendance RFD favorable à la participation aux élections présidentielles 2009

COMMUNIQUE DE COVIRE



En dépit de la bonne volonté affichée du Gal Mohamed Abdel Aziz de régler le passif humanitaire, la gestion de cette affaire confiée au Colonel Dia Adama Oumar a été très mal gérée. C’est un échec lamentable, nous ne pourrions le permettre pour les cas des rescapés et déportés qui ne sont encore validés. 

Il est à noter l’inexistence d’une commission chargée des réparations au niveau des victimes, moins encore pour l’Etat. Certes un président de la commission a été désigné, qui reste terrer dans son trou, et une commission de rédaction a été désignée pour les victimes dans l’opacité absolue, qui se manifeste d’ordre familial. 

Ces mêmes composantes font de COVIRE un fonds de commerce. 
COVIRE est apolitique et aucun candidat ne peut s’adjuger son soutien effectif en son nom. 

Quant au président de la dite commission aura-t-il le courage de retourner à la vallée leur annoncer la mauvaise nouvelle « je vous ai trahi ». 

En rappelant durant toutes les missions de sensibilisation et d’investigation, le colonel prétendait prôner le langage de la vérité, et s’était engagé en cas de déviation qu’il retournerait le dire aux Foutanké. Et maintenant, que deviez vous faire, le brave colonel ! 

Nouakchott le 09 Juin 2009 

Le RFD confirme la candidature d’Ahmed Ould Daddah à la présidentielle du 18 juillet


Cliquer pour une photo plus grande

Dans un communiqué parvenu tôt ce matin à l’ANI, le RFD précise qu’il a décidé, à l’issue d’un congrès extraordinaire qu’il a tenu, lundi 8 juin courant à l’Hôtel Amira, «d’investir Monsieur Ahmed Ould Daddah pour la candidature à la prochaine élection présidentielle». 
 

Le communiqué a également indiqué qu’«en vue de réussir le pari de cette échéance, le Congrès a donné mandat au Président Ahmed Ould Daddah afin de se concerter avec le Front National pour la Défense de la Démocratie et l’ensemble des Forces Nationales qui prônent le changement.»
 


Communiqué de presse

Le Rassemblement des Forces Démocratique a tenu ce jour, Lundi 8 Juin 2009, un congrès extraordinaire à l’Hôtel Amira.
A l’issue de ses délibérations, le Congrès a décidé d’investir Monsieur Ahmed Ould Daddah pour la candidature à la prochaine élection présidentielle. En vue de réussir le pari de cette échéance, le Congrès a donné mandat au Président Ahmed Ould Daddah afin de se concerter avec le Front National pour la Défense de la Démocratie et l’ensemble des Forces Nationales qui prônent le changement.
Dans son allocution d’investiture, le Président Ahmed Ould Daddah a remercié les congressistes pour leur confiance et leur a promis de continuer le combat pour l’avènement d’une Mauritanie unie, démocratique et prospère. Il a également lancé un appel à tous ceux qui se sont éloignés du Parti - pour une raison ou une autre - en vue de regagner leurs places en son sein, en toute dignité et avec les honneurs qui leurs sont dus.

La Direction de la Communication du RFD

Copyright © ANI

lundi 8 juin 2009

Le président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, est mort


BARCELONE (AFP) - 08.06.2009 16:27

Le président du Gabon Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d'Etat africains en exercice, est mort lundi à l'âge de 73 ans en Espagne, a annoncé son Premier ministre après une journée d'incertitude sur son état.

voir_le_zoom : Le président gabonais Omar Bongo Ondimba à Charm-el-Cheikh le 30 juin 2008Le président gabonais Omar Bongo Ondimba à Charm-el-Cheikh le 30 juin 2008
voir_le_zoom : Une voiture diplomatique quitte la clinique Quiron à Barcelone le 8 juin 2009Une voiture diplomatique quitte la clinique Quiron à Barcelone le 8 juin 2009
voir_le_zoom : Le Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong le 8 juin 2009 à BarceloneLe Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong le 8 juin 2009 à Barcelone

Le président du Gabon Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d'Etat africains en exercice, est mort lundi à l'âge de 73 ans en Espagne, a annoncé son Premier ministre après une journée d'incertitude sur son état.

Omar Bongo, hospitalisé dans une clinique de Barcelone depuis début mai, est mort lundi en début d'après-midi, selon un message écrit du Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong remis en main propre aux journalistes sur place.

"C'est à 14H30 (12H30 GMT) que l'équipe médicale m'a informé, ainsi que les officiels et membres de la famille présents, que le président de la République, chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, venait de rendre l'âme des suites d'un arrêt cardiaque", indique ce message.

Selon la Constitution gabonaise, le président du Sénat, actuellement Mme Rose Francine Rogombé, doit assurer la transition jusqu'à un scrutin à programmer au plus tard 45 jours après le constat de la vacance du pouvoir.

Après 41 ans de pouvoir sans partage, la succession de ce dinosaure s'annonce d'autant plus difficile que le président n'a jamais désigné de successeur pour prendre la tête du pays, dans une situation économique et sociale mauvaise.

L'incertitude sur l'état du président gabonais avait persisté toute la journée.

Sa mort avait d'abord été annoncée dimanche soir par une source proche du gouvernement français, confirmant une information du site internet de l'hebdomadaire français Le Point.

Mais lundi matin, le Premier ministre gabonais a démenti l'information, affirmant qu'il était "bien en vie" après lui avoir "rendu visite dans la matinée" à la clinique Quiron.

Une source informée en Espagne, consultée lundi matin par l'AFP, avait indiqué sous couvert de l'anonymat que le président gabonais était dans un état "grave, voire très grave" et qu'il pourrait être rapatrié sous peu à Libreville par avion médicalisé.

Finalement quelques heures plus tard deux médias espagnols, le journal catalan La Vanguardia et l'agence Europa Press, citant des sources anonymes proches de son entourage, révélaient la mort du président gabonais lundi après-midi. Ce qui fut confirmée peu après officiellement.

Les autorités gabonaises avaient jusque là soutenu que M. Bongo Ondimba avait été hospitalisé à Barcelone pour un simple "bilan de santé approfondi et des soins appropriés". D'autres sources interrogées par l'AFP avaient au contraire indiqué qu'il se trouvait dans un état "grave", soigné pour un cancer intestinal.

Le 6 mai déjà, alors qu'il n'avait plus été vu en public depuis plusieurs jours, la présidence avait annoncé à la surprise générale qu'il suspendait ses activités pour se reposer et faire le deuil de son épouse, Edith Lucie, décédée le 14 mars.

Après l'annonce de son décès dimanche soir depuis la France, son Premier ministre avait indiqué que le Gabon allait protester officiellement auprès de Paris pour dénoncer les "dérives répétées de la presse française" sur l'état de santé du président gabonais.

Dans la matinée, l'ambassadeur de France à Libreville, Jean-Didier Roisin, a été convoqué au ministère gabonais des Affaires étrangères qui lui a transmis une protestation verbale.

A Libreville, on avait noté dès lundi matin une présence militaire et policière en différents points clés de la ville, notamment devant la télévision publique ou encore sur la voie expresse qui entoure la capitale.

Les communications, en particulier internet, étaient perturbées, mais l'activité était normale dans la matinée.

Jadis considéré comme un petit eldorado pétrolier africain, le Gabon, exportateur de matières premières et importateur de biens manufacturés, est touché de plein fouet par la crise, victime de longues années d'une gestion sans diversification de l'économie, et gangrené par la corruption.

Les mouvements de grève dans la fonction publique se sont multipliés avec un risque d'explosion sociale.

Le Gabon est composé d'une constellation de petites ethnies dont la plus importante est celle des Fangs (40%). Le président Bongo avait réussi à instaurer un savant équilibre des pouvoirs entre ces ethnies, et sa mort risque de changer la donne même si, selon les experts, des violences ethniques sont peu probables.

Omar Bongo était l'un des symboles de la "Françafrique", cette relation complexe entretenue entre Paris et ses anciennes colonies d'Afrique, où se mêlent raison d'Etat, lobbies et réseaux politico-affairistes.

© 2009 AFP

Les "Tarzans" disent NON à la candidature Ely Ould Mohamed Vall.

". L'initiative s'appelle les tarzans en référence au discours de Ely Ould Mohamed Vall à Kaédi, dans lequel le président du CMJD, "qualifiait les négro-mauritaniens de Tarzans". 

Abou Goral Sow, président de cette initiative a déclaré que : "la candidature de Ely Ould Mohamed Vall est une insulte pour la Mauritanie entière et surtout pour les négro-mauritaniens. Car, pour nous, le fait que Ely veuille briguer la magistrature suprême alors qu'il est le principal instigateur des événements de 1989, est plus qu'insupportable. 
Cette candidature est d'autant plus insultante qu'elle intervient au moment où on commence à trouver un règlement pour le passif humanitaire."



Les "Tarzans" disent NON à la candidature Ely Ould Mohamed Vall.
La candidature annoncée de l'ex-directeur de la sûreté sous le régime de Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya, Mr Ely Ould Mohamed Vall, suscite de nombreuses réactions. 

Ainsi, il ya deux jours, une initiative regroupant des cadres et ressortissants de la vallée a vu le jour ; dans le but de dénoncer ce qu'il considère comme "une insulte à la Mauritanie.". L'initiative s'appelle les tarzans en référence au discours de Ely Ould Mohamed Vall à Kaédi, dans lequel le président du CMJD, "qualifiait les négro-mauritaniens de Tarzans". 

Abou Goral Sow, président de cette initiative a déclaré que : "la candidature de Ely Ould Mohamed Vall est une insulte pour la Mauritanie entière et surtout pour les négro-mauritaniens. Car, pour nous, le fait que Ely veuille briguer la magistrature suprême alors qu'il est le principal instigateur des événements de 1989, est plus qu'insupportable. 

Cette candidature est d'autant plus insultante qu'elle intervient au moment où on commence à trouver un règlement pour le passif humanitaire." "Quand Ely était à la tête du CMJD, il a tout bonnement botté en touche en refusant d'aborder cette question. Car il sait assurément le rôle qu'il a joué dans ce qu'il convient de nommer l'épuration des négro-mauritaniens." Ajoute t-il. 

A la question comment comptez-vous mener votre combat contre la candidature de Ely Ould Mohamed Vall, Mr Sow répond : "Nous utiliserons tous les moyens légaux pour combattre cette candidature, qui, comme je l'ai dit est un affront pour tout ceux qui ont souffert de ce que Taya et surtout lui (Ely ndlr) puisqu'il était à la sûreté, donc au fait des opérations, ont commis (.) d'atroces et d'injustes dans ce pays. 

Nous porterons plainte contre lui, s'il le faut, auprès des instances compétences pour empêcher cette candidature. Car, malheureusement, il est capable de se livrer à un achat généralisé de consciences lors de ces élections que nous souhaitons libes, transparentes et démocratiques. 

Je profite de l'occasion pour lancer un appel à tous les fils de la Mauritanie, de la vallée particulièrement pour qu'ils combattent cette candidature avec les tous les moyens légaux possibles". 

"Pour finir, je dirais, pour ceux qui ne le savent pas, que Tarzanest un personnage de BD (Bande Dessinée) présenté comme un humain-animal, un sauvage qui doit survivre dans la jungle et n'ayant que l'instinct comme moyen d'expression dans son environnement. Cette caricature correspond parfaitement à l'image qu'il (Ely Ould Mohamed Vall) a des négro-mauritaniens». 

Siddatty Touré 
via cridem 

Nechra.com

Le président gabonais Omar Bongo est mort

IS - Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 41 ans et doyen des chefs d'Etat africains en exercice, est mort à l'âge de 73 ans, a annoncé dimanche à l'AFP une source proche du gouvernement français.
Omar Bongo était hospitalisé depuis un mois à Barcelone, dans la clinique privée Quiron.
Selon les autorités gabonaises, le chef de l'Etat gabonais avait été hospitalisé pour un simple "bilan de santé". D'autres sources interrogées par l'AFP avaient au contraire indiqué qu'il se trouvait dans un état "grave", soigné pour un cancer.
La présidence gabonaise avait annoncé le 6 mai que M. Bongo, avait décidé "la suspension momentanée de ses activités" de chef de l'Etat et que "toutes les audiences présidentielles (seraient) suspendues jusqu'à nouvel ordre".
Interrogé dimanche sur la chaîne de télévision France 2 lors de la soirée électorale des Européennes, le ministre français de la Défense Hervé Morin n'a pas confirmé l'information et a déclaré ne pas en avoir été informé.
"C'est une grande figure de l'Afrique" et un "homme qui avait de l'influence", a-t-il simplement réagi.
(©AFP / 07 juin 2009 23h20)

dimanche 7 juin 2009

La délégation du groupe de contact revient de Lemden et se réunit avec les principaux acteurs politiques


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Les représentants des principaux pôles politiques signaires de l'accord de Dakar

Selon le reportr de l’ANI, la délégation du groupe de contact est rentrée, samedi, à Nouakchott, après avoir été, au cours de la même journée, chez le président déchu Siid Ould Cheikh Abdallahi, à Lemden, plus de  300 km à l’est de la capitale.
 

A son retour, cette délégation a tenu une réunion, dans le salon d’honneur de l’aéroport international de Nouakchott, avec les représentants des principaux pôles aynt participé aux pourparlers de Dakar.
Selon une source du FNDD, les choses avancent dans le bon sens , conformément à l’accord de Dakar.
Une réunion à laquelle prennent part les représentant des parties concernée, ainsi que les membres de la délégation du groupe de contact, est prévu dimanche à Nouakchott. Elle devra inaugurer les dispositions pratiques pour l’application des closes de l’accord de Dakar.
Cette réunion devra plancher, entre autres travaux, sur la constitution du nouveau gouvernement dont le décret devra être signé, demain, par Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a consté le reporter de l'ANI.

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Réaction de l'AVOMM suite à l'accord de Dakar

Réaction de l'AVOMM suite à l'accord de Dakar


Nous nous réjouissons de l'accord de sortie de crise signé le 4 juin à Nouakchott entre le Fndd, le Rfd et l'Upr sous l'égide du groupe de contact et du président Wade que nous félicitons. Cet accord heureux vient mettre un terme à 8 mois de tension et d'incertitude. Nous relevons non sans fierté que la classe politique de notre pays s'est montrée capable de transcender ses divergences et de s'accorder sur l'essentiel à savoir refuser d'hypothéquer l'avenir du pays. 

Nous à l'AVOMM, tout en félicitant les signataires de l'accord obtenu à Dakar, espérons que le futur président qui sera élu le 18 juillet sera incontesté, propre et s'attaquera en priorité au passif humanitaire que certains de ses prédécesseurs ont eu le courage d'évoquer, même s'ils n'ont pas pu le régler définitivement, car sans la résolution de cette question douloureuse, nous n'avancerons pas dans la construction de l'unité nationale. 

Nous pensons que la Mauritanie recèle des hommes et des femmes capables de bâtir une société solidaire, juste et démocratique, qui mettra fin à l'exode honteux de ses filles et de ses fils à travers tous les continents. 

Ousmane Abdoul SARR 
président de l'AVOMM

Mauritanie: le Front anti-putsch "peut l'emporter s'il reste uni"



Mauritanie: le Front anti-putsch "peut l'emporter s'il reste uni"
Le Front anti-putsch en Mauritanie "peut l'emporter" à l'élection présidentielle prévue le 18 juillet s'il présente "une candidature unique", a affirmé samedi à l'AFP le président de l'Assemblée nationale et un des responsables du Front, Messaoud Ould Boulkheir. 

"Nous avons tous poussé pour une candidature unique au sein du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD)", la coalition de partis, d'organisations et de personnalités opposés au coup d'Etat militaire du 6 août, a-t-il dit à Nouakchott. 

"Le Front peut, s'il reste uni, tenir la dragée haute à tous les autres candidats et l'emporter", a estimé M. Ould Boulkheir, deux jours après la signature d'un accord de sortie de crise reportant notamment au 18 juillet la présidentielle prévue samedi. Il a refusé de dire s'il se présenterait lui-même à ce scrutin. Il avait déjà été candidat en 2007. 

Mais le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-chef de la junte, "a une longueur d'avance démesurée parce qu'il est en campagne depuis qu'il a pris le pouvoir il y a dix mois et que le groupe international de contact sur la Mauritanie a été relativement souple et patient avec lui", a-t-il ajouté. 

Quand Mohamed Ould Abdel Aziz était à la tête de la junte, "la radio et la télévision d'Etat matraquaient nuit et jour qu'il était le président des pauvres, le président anti-corruption. C'était la démagogie et le populisme habituels", a-t-il dit. "Et l'administration actuelle a été mise en place par lui: les préfets, gouverneurs, chefs militaires, dirigeants de la police...", a-t-il relevé. 

"On a bien essayé de faire reculer davantage l'échéance électorale (pendant les négociations à Dakar, ndlr) pour avoir le temps de nous préparer mais nous n'avions pas été soutenus par la communauté internationale", a-t-il assuré. 

"Malgré cela, tout reste ouvert. Beaucoup de gens qui couraient derrière Aziz lorsqu'il était chef de la junte ne sont pas prêts à voter en sa faveur (...) maintenant qu'il n'est plus le maître", a-t-il fait valoir. 

source : TV5 (France)