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samedi 22 août 2009
Opération Ramadan contre la hausse des prix en Mauritanie
Le Président de la République s’adresse à la nation à l’occasion du Ramadan
Nouakchott, 21 août (AMI) - Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a prononcé vendredi en fin d’après midi un discours à la nation à l’occasion du mois béni du Ramadan dans lequel il a souligné que l’ampleur des dangers et des défis auxquels fait face notre société en cette période particulière de l’histoire de notre nation exige de nous le resserrement des rangs et la solidarité face aux ennemis du changement constructif.
Voici le texte intégral de ce discours:
«Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Louange à Allah, Seigneur de l'univers, Salut et Paix sur Le Dernier des Prophètes et Messagers.
- Citoyens,
- Citoyennes,
Il m’est agréable de vous présenter ainsi qu’à tous les musulmans mes félicitations à l’occasion du ″mois de ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement ″.
A l’occasion de l’avènement de ce mois béni, l’école de Ramadan ouvre ses portes à tous ceux qui désirent, par conviction, croître leur crédit par la bienfaisance, la charité et la philanthropie.
C’est une école vers laquelle nous devons tous nous ruer pour y puiser des vertus incommensurables de ce mois qui compte une nuit meilleure que mille mois.
Nous accueillons le mois béni du Ramadan alors que nous inaugurons l’ère de la rectification et du changement constructif. Cette heureuse coïncidence nous offre l’opportunité de purifier les âmes des tares que laisse le désir des profits illusoires de ce bas-monde que ravivent sans cesse la cupidité, l’envie, le mensonge et l’hypocrisie.
La première action par laquelle nous devons inaugurer l’ère du changement constructif est de nous rapprocher d’Allah tout en nous conformant à ses prescriptions et en nous éloignant de tout ce qu’il nous interdit.
Nos illustres érudits se doivent, dans ce cadre, de faire connaître aux gens la religion de la clémence et de la modération. Chacun de nous doit contribuer à la propagation des bonnes mœurs et valeurs inspirées de cette religion que certains essaient de souiller par le mensonge et l’ignorance.
- Citoyens,
- Citoyennes,
La religion musulmane prêche la tolérance, la fraternité la commisération mais la faiblesse de la foi induit parfois beaucoup de gens dans des erreurs fatales.
C’est pourquoi, nous assistons aujourd’hui à une crise de mœurs dans notre société. Pour l’éradiquer, nous devons renforcer notre foi en Allah et nous juger nous-mêmes avant que nous ne soyons jugés par le Seigneur. Aussi, nous devons regarder autour de nous pour que chacun se rende compte de l’ampleur des répercussions néfastes et des dégâts causés par la dépravation des mœurs et les mauvaises pratiques.
- Chers citoyens,
La portée du changement auquel nous aspirons est tributaire de la contribution de chacun de nous à l’éradication des mauvaises pratiques contraires aux préceptes de notre sainte religion qui bannit la violence, l’extrémisme et tout ce qui porte atteinte à l’homme sans raison. « En vérité, Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes ».
- Citoyens,
- Citoyennes,
L’ampleur des dangers et des défis auxquels fait face notre société en cette période particulière de l’histoire de notre nation exige de nous le resserrement des rangs et la solidarité face aux ennemis du changement constructif. C’est pourquoi, je vous invite à vous unir autour de ce que Allah ordonne et à vous éloigner de ce qu’il interdit. Allah n’a-t-il pas dit : « quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes » ?
Le sort de celui qui commet un tel crime est dit dans la Sourate An-Nissa : «Quiconque donne la mort intentionnellement à un croyant aura pour rétribution l’enfer où il demeurera éternellement, exposé à la colère et à la malédiction du Seigneur, et sera voué à d’immenses tourments».
Qu’Allah accepte notre jeûne et multiplie nos récompenses».
و السلام عليكم و رحمة اللــه تعالى و بركاته.
© AMI
Un gardien des dépôts de la SONIMEX assassiné à El Mina
Selon le reporter de l’ANI, des habitants de la zone industriel d’Elmina ont découvert, vendredi après-midi , le corps sans vie d’un vigile de la SONIMEX qui était en faction devant les dépôts de la société situés sur l’axe du wharf, après avoir reçu plusieurs coups de poignard au niveau de l’abdomen.
La victime est Saleh Ould Sneiba employé comme gardien à la SONIMEX au niveau des dépôts de la zone industriel à Elmina.
Après le constat du procureur, la police a ouvert une enquête pour retrouver les éventuels agresseurs.
© ANI
vendredi 21 août 2009
Nomination d'un nouveau président de la Cour suprême
Nouakchott, 20 août (AMI) - La présidence de la république communique:
Par décret en date de ce jour, est nommé:
Président de la Cour suprême: Monsieur Bal Amadou Tidjane.
AMI
Saddam Hussein, révélations d'outre-tombe
Le 30 décembre 2006, reconnu coupable de crimes contre l’humanité par le Tribunal spécial irakien, l’ancien homme fort du pays est pendu. Deux ans plus tôt, le raïs avait été interrogé par le FBI. L’administration Obama vient tout juste de lever le secret-défense sur ces entretiens historiques.
Condamné pour crimes contre l’humanité et exécuté par pendaison le 30 décembre 2006, l’ex-président irakien avait longuement été « débriefé » par le FBI, de février à mai 2004. Soucieuse de se débarrasser des cadavres les plus encombrants laissés dans les placards de la Maison Blanche par George W. Bush, l’administration Obama vient de lever le secret-défense sur cette série d’une vingtaine d’entretiens.
Face au dictateur déchu, humilié devant les caméras du monde entier, se faisant épouiller la barbe après son arrestation dans un trou à rat, le 14 décembre 2003, c’est George Piro qui pose les questions. Agent spécial du FBI, d’origine libanaise et parlant couramment l’arabe et le français, Piro semble avoir conquis la confiance d’un Saddam Hussein déboussolé, sonné mais avec toujours une très haute idée de lui-même, de son destin. Et c’est avec une ruse tout orientale que l’agent Piro amène le raïs à se livrer. Sans doute très éprouvé après neuf mois de clandestinité et deux mois de détention, le prisonnier abandonne un à un les oripeaux de sa carapace de tyran. La véhémence tautologique dont il fera preuve pendant son procès, en 2006, n’est pas encore de mise. Mais, parfois, il se ressaisit et botte en touche face aux questions les plus embarrassantes – comme celles concernant l’exécution de la quasi-totalité de ses ennemis politiques ou les exactions massives commises contre les civils kurdes et chiites. Ébéniste de la langue de bois, Mozart de la rhétorique, souvent roublard, toujours sûr de lui, l’homme aux trois guerres responsables de la mort d’au moins deux millions d’Irakiens apparaît très satisfait de son bilan. Car, comme il le concède lui-même, « être en paix n’est pas chose facile ».
À noter, enfin, que le document final déclassifié par le FBI n’est pas un interrogatoire classique comprenant des questions et des réponses. Il s’agit d’un compte rendu en style indirect rédigé par Piro, entrecoupé de citations de Saddam Hussein. Il comporte par ailleurs d’importants passages censurés qui n’ont pas bénéficié de la levée du secret-défense pour raisons de « sécurité nationale ».
Habilement construit, ce document est aussi un outil de communication justifiant, a posteriori, vingt ans de politique américaine en Irak, même s’il n’y est que très rarement question de l’activisme officiel ou secret de Washington au Moyen-Orient. Il faut également mentionner une note confidentielle dans laquelle l’agent spécial souligne avoir obtenu la confiance de Saddam Hussein « en n’étant pas menaçant » avec lui. Même si, deux ans avant le procès du président déchu, il a expliqué clairement à celui-ci que « sa vie touchait à sa fin ».
C’est sous ces réserves que Jeune Afrique vous livre les principaux temps forts des confessions de Saddam Hussein, l’héritier galonné de Nabuchodonosor. Un témoignage qui aura un jour sa place dans les livres d’histoire.
Contexte de l’interrogatoire
« Je parlerai de tout, sauf si cela blesse mon peuple, mes amis ou l’armée », met en garde Saddam, qui est tendu lors des premières entrevues. Il précise : « Je pense que les questions devraient être posées dans le cadre d’un dialogue et non pas d’un interrogatoire. » Selon Piro, Saddam s’est progressivement détendu au cours de leurs rencontres, s’autorisant parfois à rire en évoquant certains souvenirs. « C’est difficile de parler de moi », affirme pudiquement l’ex-dictateur, qui parle souvent de lui à la troi sième personne. De même, il lui arrive d’opposer le secret d’État aux relances trop insistantes. « Si vous décidez de publier un livre de nos entretiens, assurez-vous qu’il soit aussi traduit en arabe », demande-t-il. Autre exigence du « détenu de haute valeur numéro un », selon la terminologie du FBI : que l’agent Piro s’adresse à lui comme à un chef d’État. « Je ne suis pas l’ex-président irakien. Je suis toujours le président de l’Irak. »
Arrestation et cavale
Saddam affirme avoir quitté Bagdad le 10 ou le 11 avril 2003, alors que la capitale était sur le point de tomber aux mains des Américains. Il a présidé une dernière rencontre avec ses principaux lieutenants en leur ordonnant de se disperser : « Nous continuerons la lutte clandestinement. » La ferme où il fut arrêté, en décembre 2003, est la même que celle dans laquelle il s’était réfugié en 1959 après une tentative de putsch contre le président Kassem. Il est convaincu que sa planque a été dénoncée par un traître. Mais, dit-il, « Dieu nous a enseigné de ne pas être surpris d’être trahi ». Interrogé sur l’existence d’un ou de plusieurs sosies durant les derniers mois de son règne, il répond : « C’est de la fiction, du cinéma. » Invité à préciser quel était son véhicule de fonction à la veille de l’attaque américaine, et plus précisément s’il s’agissait d’une Mercedes noire, il répond : « Peut-être, nous avions des Mercedes de toutes les couleurs. » Il confirme l’existence d’une vingtaine de palais présidentiels, des « propriétés du peuple », construites plus pour des raisons de sécurité que pour le confort. La mobilité du raïs est en effet considérée comme l’une des clés de sa longévité politique.
Commentant la fin tragique de ses fils [Oudaï et Koussaï, tués par l’armée américaine le 22 juillet 2003 à Mossoul alors qu’ils étaient pressentis pour succéder à leur père et figuraient dans le premier carré des 55 digni taires dont la tête avait été mise à prix par Washington, NDLR], Saddam explique : « Je pense encore à eux et à la façon dont ils ont été martyrisés. Ils resteront des exemples pour chacun dans le monde entier. »
Son bilan et son prestige
Saddam considère avoir servi le peuple irakien pendant de longues années. Ses plus grandes réussites sont la mise en place de programmes sociaux et les améliorations enregistrées sur le plan économique, l’éducation, le système de santé, l’industrie, l’agriculture. « Il n’y a pas d’orphelins dans les rues en Irak », assure celui qui prétend n’accorder que peu d’importance à ce que les gens disent ou pensent de lui aujourd’hui. L’essentiel est ce que retiendra l’Histoire, dans cinq cents ou mille ans. Saddam pense qu’il sera reconnu pour sa loyauté et pour avoir « résisté à l’oppression ». Malgré les souffrances de la guerre contre l’Iran et de celle du Golfe, il souligne que le peuple irakien l’a réélu en 2002 avec 100 % des suffrages.
Quand il était au pouvoir, peu d’Irakiens se souciaient de savoir qui était sunnite ou chiite. Le parti ne considérait pas l’appartenance ethnique ou religieuse. Ainsi l’un des principaux caciques du régime, Tarek Aziz, était-il chrétien. « Vous seriez même surpris d’apprendre qu’en 1964 le secrétaire général du parti était kurde », confie-t-il.
Sa conception du pouvoir
Saddam se décrit comme un « révolutionnaire qui aime le peuple et le parti ». « Si j’avais voulu être un politicien, j’aurais pu. Mais je n’aime ni la politique ni les hommes qui la font », dit-il.
« Un leader ne se fabrique pas dans une usine en Europe. Il se développe graduellement », ajoute l’ancien maître de Bagdad, qui s’est toujours senti tenu par « une obligation morale envers le peuple irakien ». Il prétend ne pas aimer le pouvoir pour le pouvoir et affirme avoir demandé à deux reprises, en 1968 et en 1974, à être déchargé de ses responsabilités au sein du parti Baas. Il aurait pu devenir « fermier ». Mais le parti a refusé son départ. Et, en 1979, c’est parce que son prédécesseur Ahmed al-Bakr, malade, l’en a « imploré » qu’il a accepté de lui succéder. Il considère que certains se sont opposés à sa nomination car ils savaient qu’« il ne serait pas facile à instrumentaliser ». Avant de conclure : « Je n’ai peur de personne, je n’ai peur que de Dieu. »
Interrogé sur une conférence de gouvernement où on le voit avec un cigare, Saddam concède « fumer rarement », et seulement « en période difficile ». Quant au culte de la personnalité qui a marqué les dernières années de son règne : « Les citoyens irakiens choisissaient eux-mêmes d’afficher le portrait de Saddam Hussein dans leur domicile. »
Quand on lui demande s’il a commis des erreurs pendant son quart de siècle à la tête de l’État, il élude : « Vous pensez que je vais dire à mon ennemi que j’ai commis une erreur ? »
La révolution baasiste de 1968
Saddam Hussein dresse un portrait sombre de la société irakienne avant la prise de pouvoir par le parti baasiste et souligne l’importance de son rôle personnel dans le coup d’État révolutionnaire.
En 1968, le peuple irakien n’avait « presque rien ». Les terres agri coles étaient négligées et les méthodes d’agriculture, archaïques. L’économie irakienne dépendait presque exclusivement de la production de pétrole, principalement destinée à l’exportation et exploitée par des compagnies étrangères dont le contrôle échappait au gouvernement. L’Irak avait beaucoup à apprendre des autres pays. Saddam et ses compagnons ont intensément voyagé dans d’autres pays arabes. Ils ont découvert que Le Caire et Damas étaient beaucoup plus avancés que Bagdad. Ils ont aussi visité l’URSS, la France, l’Espagne, l’Iran et la Turquie. Mais, précise-t-il, « nous n’avions pas oublié que nous étions arabes et irakiens, et que les Irakiens ont leur propre façon de vivre entre eux ».
Sur les conditions du coup d’État militaire qui a renversé le président Abd al-Rahman Aref, en 1968, il af firme avoir tout fait pour éviter « un bain de sang ». « C’est moi qui commandais le tank qui a bombardé le palais présidentiel. »
Interrogé ensuite sur l’assassinat, en 1980 à Bagdad, de l’ancien ministre des Affaires étrangères Abdelkarim Shaykhly, il résume « tous les crimes ne sont pas résolus » et rappelle que l’on n’a pas non plus identifié ceux qui avaient tenté de supprimer Tarek Aziz ou son fils aîné Oudaï [blessé de quatre balles au volant de sa Porsche en 1996, NDLR].
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2535p018-025.xml0/-Irak-Saddam-Hussein-FBI-Saddam-Hussein-revelations-d-outre-tombe.html
Jean-Marie Le Pen accuse les immigrés d’être à l’origine des faits divers
http://www.afrik.com/breve17059.html
jeudi 20 août 2009
Le ramadan débutera samedi en France
Le ramadan, mois de jeûne rituel des musulmans, débutera samedi 22 août en France, a annoncé jeudi soir le Conseil français du culte musulman (CFCM). "Le premier jour du mois sacré de ramadan pour l'an 1430 de l'hégire correspondra au samedi 22 août 2009", a annoncéMohammed Moussaoui, président du CFCM, à l'issue de la cérémonie de "la nuit du doute", à laGrande Mosquée de Paris.
"Il est essentiel pour nous que la communauté musulmane de France commence à jeûner le même jour indépendamment de ce qui peut se passer hors de France. C'est l'unité des musulmans de France qui prévaut sur toute autre considération", a ajouté M. Moussaoui."Pour ceux qui voudraient faire autrement, qu'ils n'en fassent pas un objet de dissension", a-t-il ajouté, en référence aux croyants qui préféreraient se caler sur le début du jeûne de leur pays d'origine.
Le conseil de "la nuit du doute" a réuni pendant une heure et demie autour d'une même table théologiens, imams et représentants d'associations musulmanes. Leur décision a été unanime, a précisé Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris.
L'observance du ramadan, qui implique notamment de s'abstenir de boire et de manger du "lever de l'aube" (vers 5 h 15 dans la région parisienne) au coucher du soleil (vers 21 heures) devrait être particulièrement dure cette année étant donné la longueur des jours et la chaleur prévue.
Sur le chiffre généralement admis de 5 millions de musulmans vivant en France, 70 % affirment observer le jeûne du ramadan, un chiffre stable par rapport à 2001 mais en hausse depuis 1989 (60 %), selon un sondage Ifop sur l'islam en France rendu public jeudi.
© Le Monde avec AFP
La rédaction du Calame autour d’un thé.
Comme ça arrive très souvent, la montagne a accouché d’une souris. Le gouvernement est formé. C’est une formation ordinaire. Sept ressortissants d’une même wilaya. Sept d’une même communauté. Six femmes. Des hommes et des femmes dont certains sont si anonymes qu’il a fallu bien des jours pour savoir qui ils étaient.
Critère de compétence, clament les uns, clientélisme et exclusion, disent d’autres. Au siège du Calame, les commentaires vont bon train. Le président a, d’abord, voulu récompenser ses soutiens.Surtout pas réitérer la faute, originelle, de Sidioca, de les écarter.
Attention à la fronde. Attention au mouvement de rectification. Pourtant, certaines grosses pointures des hommes du 6 août attendent encore. Patientez messieurs, dames, d’autres hautes charges existent. Les grandes ambassades, les prestigieuses entreprises d’Etat, les juteuses sociétés publiques.
Il y en aura pour tout le monde. Du moins pour ceux qui ont combattu, durement, pour l’avènement d’une Mauritanie nouvelle. Avec une femme ministre des affaires étrangères, la Mauritanie devient, ainsi, le premier pays arabe à oser une aussi «extraordinaire» originalité. D’ailleurs, la radio nationale et la TVM ont fait des éditoriaux spéciaux pour vanter une telle innovation. Or, il y a plein d’autres choses, où la Mauritanie est, plus absolument encore, le premier au monde. Exemple : Record du monde en coups d’Etat.
Autre exemple : Record du monde en hypocrisie et en mensonge. Cela mériterait plusieurs émissions de TV et de radio, non? Pour la petite histoire, le premier président africain à avoir nommé une femme ministre des affaires étrangères reste, à ce jour, le plus farfelu et le plus con de tous, le président ougandais Idi Amin Dada. C’est dire que nommer des femmes à des postes centraux n’est pas l’apanage des doués..
La semaine dernière, deux hauts responsables, le directeur général de la Sonimex et le président de la commission centrale des marchés, ont été relevés de leur fonction. Pourquoi? Pourtant! Quel temps? Celui de mener une guerre, sans merci, contre les pourfendeurs de la chose publique et toute la bande de conspirateurs qui s’entêtent à perpétuer des pratiques obsolètes, sans égards envers les lois de la République. Tremblez voleurs, «moufsidines», bande de s…
Vous n’échapperez point. Les millions distribués, pendant la dernière campagne, ne vous prémuniront pas. La preuve. Mais à quoi sert-il de déshabiller Amr pour habiller Zeid ? Mettre hors jeu les prédateurs est une opération de longue haleine qui requiert courage, fermeté et détermination. Plus d’une semaine qu’un kamikaze made in Mauritanie a inauguré un nouveau cycle de violence en se faisant ou se laissant exploser près d’une ambassade. Un fait inédit qui repose, avec acuité, la question récurrente de la sécurité.
Or, tant que nos frontières seront si poreuses, des bandes de toutes sortes pourront, à loisir, opérer sans crainte. Tant que, sans honte, sur le long de la route de l’Espoir, qui ouvre sur toute l’Afrique de l’Ouest, des gendarmes et des policiers ne se soucient que du petit billet que les transporteurs de camions, de voitures de toutes catégories leurs donnent contre l’impunité, le pays restera, constamment, sous la menace de toutes les organisations terroristes. Il ne sert à rien de jeter la poudre aux yeux des citoyens, en permutant entre deux officiers supérieurs. Le problème est beaucoup plus complexe. Sa résolution détermine, fondamentalement, l’avenir du pays. N’est-ce pas, mon général, heu, pardon, monsieur le président de la République ?
Moctar Ba dit Cherif sur Radio Fondou Online ce samedi 22 août
Moctar Ba dit Cherif sera sur Radio Fondou Online ce Samedi 22 Aout 2009 à partir de 20h 30 heure de New York.Il s’y attèlera sur les sujets suivants entre autres :
- l'AJD/MR
- Son leader IMS
- L'élection présidentielle du 18 Juillet dernier
- le verdict du procès de Hanevi,
Mr Guissé, Directeur de la presse et de l'info.
Un journaliste mauritanien condamné pour atteinte aux bonnes mœurs
Nouakchott - Un journaliste mauritanien, directeur du site d’informations en ligne Taqadoumy, a été condamné hier à Nouakchott à six mois d’emprisonnement pour "publications contraires à l’Islam et aux bonnes mœurs", a-t-on appris auprès de son avocat.
"Henevi Ould Dehah a été condamné par le juge de la cour (correctionnelle du tribunal de Nouakchott) à six mois de prison ferme assortie d’une amende de 30.000 ouguiyas (81 euros)", a déclaré son défenseur, Me Brahim Ould Ebetty. Selon son défenseur, le journaliste était jugé pour "diffamation et incitation à la rébellion" et pour "publications contraires à l’Islam et aux bonnes mœurs". "Le juge a condamné Henevi pour ce dernier chef d’inculpation, mais il l’a relaxé pour le premier, estimant qu’il n’existait pas de textes en la matière concernant la presse électronique", a affirmé l’avocat.
Selon Me Ould Ebetty, l’atteinte aux bonnes mœurs concernerait "une page débat réservée par Taqadoumy aux mœurs et notamment à l’éducation sexuelle".
© Le Soleil
Redirection de site
http://ocvidh. blogspot. com/
Bonjour ou bonsoir,
Dans le cadre de l'amélioration de la communication de l'OCVIDH, nous sommes entrain d'expérimenter un site,
qui remplacera progressivement notre adresse Google.
Toutefois, il reste possible d'y consulter les archives
La nouvelle adresse à laquelle il vous sera possible de nous visiter :
http://ocvidh-mauritanie.asso-web.com/
Bon surf !
L"èquipe de communication de l'OCVIDH
Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie
http://ocvidh-mauritanie.asso-web.com/
http://ocvidh. blogspot. com/
ocvidh@yahoogroupes .fr
ocvidh001@yahoo. fr
ocvidh001@gmail. com
La Mauritanie à la croisée des chemins: y'aura-t-il un pilote dans l'avion ?
La famille de Christopher Leggett exprime sa gratitude aux autorités
Dans une déclaration, dont copie est parvenue à l’ANI, la famille de Christopher Leggett, ressortissant américain assassin, il ya plus de deux mois, par des terroristes dans le quartier du Ksar, a exprimé sa « gratitude aux autorités de la Mauritanie et à toutes les autres personnes impliquées dans le travail acharné qui a conduit à l'arrestation des personnes qui aurait assassiné notre fils, Christopher Leggett ».
Dans cette même déclaration, la famille Leggett a mentionné : « Nous sommes convaincus que les responsables seront condamnés… »
Voici le texte de cette déclaration :
Fondation Noura :
La famille Leggett voudrait communiquer à la presse le message suivant:
Déclaration :
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux autorités de la Mauritanie et à toutes les autres personnes impliquées dans le travail acharné qui a conduit à l'arrestation des personnes qui aurait assassiné notre fils, Christopher Leggett. Notre espoir est que tous les autres qui ont été impliqués d'une façon quelconque à cet acte ou à des actes similaires de violence et de haine soient arrêtés aussi.
Nous sommes convaincus que les responsables seront condamnés et que les sanctions appropriées leur seront infligées pour avoir commis leur forfait et nous sommes confiants que cette sanction permettra d'éviter d’autres actes similaires.
Christopher aimait la Mauritanie et tous ses habitants. Mon épouse Linda, Jackie, l’épouse de Chris, leurs quatre enfants, et moi-même avons le même amour pour la Mauritanie et pour son peuple. Par la grâce de Dieu, cet amour n’a pas été affecté, même durant ces tragiques circonstances. Nous tenons à remercier tous les Mauritaniens pour leurs nombreuses expressions d’affinité au cours de ces jours difficiles.
Notre grand espoir est que la prière et le travail humanitaire auquel Chris a consacré sa vie en Mauritanie soit autorisé à se développer et à profiter à beaucoup plus de personnes dans les mois et années à venir.
Le parquet fait appel de la condamnation de Hanefi Ould Dehah
Le parquet a fait appel, mercredi de la condamnation du rédacteur du site « Taqadoumy », La qualifiant d’une peine « qui ne correspond pas aux faits retenus contre l’accusé ».
Arrêtés depuis plus de deux mois, le confrére Hanefi Ould Dehahh devrait répondre d’une accusation de diffamation, suite à une plainte introduite contre lui au parquet par Ibrahima Moctar Sarr chef de parti AJD/MR. Il a été condamné, à la suite d’un procès, par la chambre correctionnelle prés la cour de Nouakchott, mercredi, à 6 mois de prison avec une amande de 30 000 UM.
Le père du Kamikaze de l’ambassade de France demande les restes mortels de son fils
Selon le reporter de l’ANI, le pére du Kamikaze de la mission diplomatique française, Bein Ould Zeidane a demandé aux autorités mauritaniennes de lui remettre les restes mortels de son fils ayant péri en faisant fonctionner sa ceinture explosif le 8 août courant, pour lui « donner une sépulture décente ».
Il ajoutera qu’il s’agit de son deuxième enfant venu au monde, dans une fratrie de 8 personnes, dont quatre garçons et quatre filles, avant de préciser qu’il a quitté le logement familial, à quelques heures de l’attentat kamikaze.
Par ailleurs, la police a remis en liberté Mohamed Ould Zeidane, le plus jeune frère du Kamikaze, après quelques jours de détention, au cours desquels, comme l’affirme ses parents, ce dernier a fait l’objet de torture de la part des enquêteurs qui visaient de lui « extorquer » des informations concernant son frère.
© ANI
La "Television" de Baaba Maal
Television n’est pas une œuvre hypnotique comme le medium dont il porte le nom. Pour son dernier album, la partition choisie par Baaba Maal est plutôt celle de l’apaisement. Lui, préfère parler de la « maturité musicale » nécessaire quand on traite de sujets « qui peuvent susciter le débat ». Rencontre avec l’indétrônable "roi du Yela".
Le dernier album de l’artiste sénégalais Baaba Maal est une ballade propice à la réflexion. Notamment sur un média, la télévision qui donne son titre à la dernière production du "roi du Yela". Baaba Baal s’y autorise tous les cocktails musicaux, reflet de l’artiste à la fois nourri de la musique de son terroir et sensible aux rythmes du monde. Illustration avec le titre International, au influences éléctro, rappelle aux Africains qu’ils sont bien des citoyens du monde. A l’instar de Baaba Maal. Ce dernier n’oublie pas non plus les femmes, un thématique prégnante dans le répertoire de ce natif de Podor. A la gent féminine, il dédie Tindo ou encore a Song for a women. Toujours dans le registre des hommages, il fait un clin d’œil à la capitale sénégalaise, Dakar. Télévision se fait compromis entre l’énergie vocale de Baaba Maal et de ceux qui l’accompagnent, et l’intensité d’une approche instrumentale. L’œuvre pourvoie alors l’apaisement qui doit précéder l’introspection.
Afrik.com : Votre dernier album a été baptisé Television. C’est un hommage ou une mise en garde ?
Baaba Maal : Je pointe du doigt un média fascinant, notamment en Afrique. Dans la cour ou dans le salon, la famille est réunie autour d’elle le soir. Elle est en toile de fond des conversations. Les Africains pourront tirer profit de ce média seulement s’ils l’utilisent à bon escient. Un exemple. J’ai été invité à participer à l’émission de téléréalité "Big Brother House" en Afrique du Sud. Elle est largement suivie dans la sous-région. Avec d’autres personnalités, nous nous sommes entretenus avec les jeunes, qui y participaient, des Objectifs du millénaire pour le développement. Tout à coup, l’émission de téléréalité, souvent considérée comme terre à terre, est devenue un lieu où on parlait d’éducation, de protection de l’environnement, de l’égalité hommes-femmes dans le travail, d’éducation... Pendant les 24h où je suis resté à Johannesburg, je n’ai cessé de recevoir des mails, des sms envoyés par des jeunes vivant dans la sous-région ou au Nigeria qui ont été sensibles et sensibilisés par le contenu de nos échanges. On voit bien l’impact de la télévision. On a tendance à penser que tout ce qui s’y dit est parole d’évangile. L’essentiel est de bien l’utiliser, autrement la télévision devient dangereuse.
Afrik.com : A l’écoute, on découvre un album intimiste, apaisé pourrait-on dire...
Baaba Maal : C’est peut-être l’expression d’une maturité musicale. Sur des chansons dont les thèmes peuvent susciter le débat, il faut mettre une musique accessible, qui s’écoute afin de permettre au gens de décortiquer le message derrière chaque chanson. L’écriture de cet album est née de l’envie de susciter la révolution, d’attirer l’attention de ma communauté et plus largement de ceux qui m’écoutent dans le monde.
Afrik.com : Comme toujours, la question du statut des femmes vous interpelle. De quoi parle Tindo où il en est question ?
Baaba Maal : Le titre est un commentaire sur un vieux proverbe. Il dit en gros que la femme doit rester au foyer pour que l’éducation des enfants soit assurée et l’équilibre de la famille maintenu. Si je suis d’accord sur le principe, je dis aussi que nous avons envie de voir les femmes sortir de la maison parce que leurs talents au sein du foyer peuvent être mis au service de la société. Par exemple, cette faculté qu’elles ont de mener les projets à leur terme, de se mobiliser…On a envie de les voir dans des secteurs comme l’économie, la politique, la culture… Cela vaut aussi pour les jeunes. Les femmes et les jeunes sont des groupes auxquels nos leaders politiques doivent accorder plus d’importance. En dépit de la pauvreté, ils se débrouillent pour trouver de quoi s’occuper et survivre, en attendant de trouver mieux. Ils ne se découragent jamais.
Afrik.com : Et les femmes vous portent bonheur, à l’instar de votre tube international African Woman (titre phare de Firin’in Fouta sorti en 1994) qui leur est dédié...
Baaba Maal : J’attribue mon intérêt aux problèmes qui touchent les femmes à la relation particulière que j’ai eue avec ma mère. Au-delà de son rôle de mère, elle a beaucoup apporté à ma carrière. Elle aimait beaucoup la musique, elle a écrit de nombreuses chansons et était très populaire. Ma mère a été aussi ma conseillère quand je composais. Elle m’invitait à changer une phrase, un mot parce qu’il fallait trouve celui qui serait le plus juste.
Afrik.com : On sent chez vous cette envie permanente de vous plonger dans les méandres de la musique africaine. Vous avez fait le Conservatoire de Dakar, un autre à Paris. Avec Mansour Seck, votre ami de toujours, vous avez fait vos armes dans différents groupes pour mieux vous imprégner de cette musique. Comment expliquez-vous cet appétit musical ?
Baaba Maal : C’est en allant vers ses racines que j’ai pris goût à la musique, à en faire. Chez moi, à Podor, au Nord du Sénégal, presque tout le monde est musicien. J’aurai pu continuer ainsi à faire de la musique machinalement. Mais ce sont toutes ces recherches qui m’ont permis de vraiment découvrir la musique africaine, ses sonorités et l’histoire de ses instruments. Elle dispose de toutes les sonorités qui sont importantes pour la musique en général. Je suis curieux. J’ai tout le temps envie d’apprendre. Je m’instruis également en collaborant avec des musiciens qui n’appartiennent pas à ma culture, qui n’ont pas les mêmes univers que moi. J’écoute certaines sonorités et j’ai l’impression qu’il ne faudrait pas grand chose pour qu’elles ressemblent à celles que j’ai entendues en Afrique. C’est l’envie de comprendre tout cela qui me pousse à voyager à la recherche d’autres rythmes et sons.
Afrik.com : Vous êtes un fan de reggae. Qu’est qui vous touche dans cette musique ?
Baaba Maal : Elle est très proche d’un genre musical de chez moi, et du yela (Baaba Maal est surnommé le "roi du yela"), une musique que l’on retrouve chez les griots peuls, gardiens de l’Histoire. Le yela est très proche de la conception rythmique, harmonique et mélodique du reggae. Il y a aussi une proximité dans la place donnée au texte. On m’a appris qu’on pouvait avoir la plus belle voix, les plus belles mélodies, mais que sans texte, notre musique ne valait rien. C’est le texte qui reste.
Afrik.com : Vous vivez à Londres. Au-delà du fait que votre label y a son siège, cette ville est-elle plus épanouissante pour vous que Paris, base arrière de la plupart des musiciens africains ?
Baaba Maal : Londres a un cachet particulier. Le Sénégal est voisin de la Gambie mais on connaît très peu la culture anglophone. Londres est l’occasion de découvrir cet autre visage de l’Afrique. Cette ville est un carrefour où toutes sortes de musiques, en provenance d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes, se croisent. Londres me permet d’être en contact avec ces courants, qui de près ou de loin, me ramènent à mes racines musicales. En plus de cela, je suis très sensible au melting pot. A Londres, les gens portent le monde sur eux et en eux. Mais ce qui me fascine le plus, c’est l’attrait des Britanniques pour la tradition.
Afrik.com : Ismaël Lo, Youssou N’Dour et vous appartenez à la même génération d’artistes sénégalais reconnus sur la scène internationale. On a l’impression qu’il n’y a pas de relève. Qu’en pensez-vous ?
Baaba Maal : C’est un peu dangereux pour nous et pour la relève parce qu’on a envie que les efforts qu’on a fait pour arriver à ce niveau leur serve. Il y a aujourd’hui de très bons musiciens au Sénégal qui émergent. Mais il faut dire qu’à notre époque, celle qui nous a vu naître et grandir, celle que je partage avec des artistes comme Angélique Kidjo, Salif Keïta et biens d’autres, a été déterminante. La tradition africaine dans son essence la plus pure était facilement accessible dans les villages, mais aussi les villes. L’information était disponible, à chaque coin de rue, transmise par nos grands-mères ou lors des cérémonies. Les jeunes n’ont plus cette chance parce qu’ils sont citadins et n’ont pas l’occasion de retourner dans leurs villages. Par conséquent, il est de notre devoir en tant qu’artistes et autorités publiques de leur apporter cette précieuse connaissance. Pour ma part, j’ai monté un festival au nord du Sénégal baptisé "The blues of the river". Cette rencontre représente l’occasion pour les jeunes de côtoyer des artistes plus expérimentés. L’évènement a été intégré dans l’agenda culturel de l’Afrique de l’Ouest par la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ndlr). Le festival est en à sa quatrième édition qui se tiendra en décembre prochain.
Afrik.com : Vous rendez également hommage à Dakar dans Dakar Moon ?
Baaba Maal : Il y a une grande énergie à Dakar. Mais les gens ne semblent pas regarder ce qui les entoure, trop préoccupés par leur quotidien. Ils finissent par ignorer le ciel, les étoiles, leur magnifique cité qu’est Dakar.
Afrik.com : Il y a un homme qui compte beaucoup dans votre vie d’artiste. C’est Mansour Seck, un ami de 40 ans ?
Baaba Maal : Je dirai même de plus de 100 ans parce que la famille de Mansour, des griots, a cohabité pendant très longtemps avec la mienne. Quand j’ai commencé à chanter, j’avais besoin d’un instrument. Mansour jouait de la guitare grâce à son père. C’est ainsi que notre amitié s’est construite et renforcée. Mansour a été adopté par toute ma famille, surtout ma mère. Avant de mourir, elle m’a dit un jour : "Tu devrais emmener Mansour avec toi partout où tu vas". Je lui ai demandé : "Pourquoi ?" Elle m’a répondu : "Je ne sais pas pourquoi mais je l’aime bien et j’aime vous voir ensemble". J’erre musicalement avec Mansour depuis toujours. A chaque fois que je me sens perdu, que je sors du chemin, Mansour me tire le boubou ou la veste pour me rappeler à l’ordre. Il est plus traditionnel que moi. Je suis une chance pour lui comme il a été une chance pour moi. En tant que griot, Mansour était voué au service d’un noble dont il chanterait les hauts faits. Ce dernier l’aurait récompensé d’une maison, d’un cheval ou avec de l’or ou de l’argent. Il n’aurait alors jamais eu l’occasion de découvrir le monde. Et moi, n’étant pas griot de naissance, je n’aurais pas eu accès à tout ce savoir musical. Pour la famille de Mansour, l’ami de leur fils est l’un des leurs.
Falila Gbadamassi
© Afrik.com
mercredi 19 août 2009
Condoléances à Abdoulaye Diagana et à sa Famille
Abdoulaye,
Je te prie de recevoir, en mon nom et au nom d’Aminata-Myriam, nos condoléances les plus sincères. Aujourd’hui ton père, auprès de l’Architecte de la Vie, est entouré par et pour l’Amour.
Amine.
Mireille
Mercredi 19 Août 2009 - 22:32
Condamnation du journaliste Hanevy: Réaction de Me Ebety
Je viens de mettre la main sur l’extrait du jugement dûment signé et cacheté par le greffe. Il comporte deux volets relatifs à 4 inculpations et l’omission de la cinquième Les deux volets sont les suivants : - Un volet condamnation relative à l’inculpation d’atteinte aux bonnes moeurs, il s’agit de 6 mois d’emprisonnement ferme, 30.000 UM d’amende et 231.000 UM de frais
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Condoléances du président de l'AVOMM à Mr DIAGANA Abdoulaye
Qu'Allah accueille notre défunt père en son paradis.
Ousmane Abdoul SARR
Aziz demande le soutien de l’Ordre National des Avocats (ONA) pour la reforme de la justice
Le prédisent Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré, au cours d’une rencontre avec le bureau de l’Ordre National des Avocats(ONA), mercredi au palais présidentiel qu’il partage les préoccupations de cette organisation, soulignant qu’il a les mêmes intentions de reforme de la justice, avant d’appeler à unir tous les efforts pour surmonter les difficultés que connaît ce secteur.
Pour sa part Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeiny, bâtonnier de l’ONA a exprimé la disposition de l’ordre à œuvrer en faveur du système judiciaire, afin de garantir l’indépendance de la justice dans le pays.
Cette audience qui s’est déroulée en présence du Ministre de la justice et du conseiller juridique du président de la République, intervient à un moment marqué par une guerre de communiqués opposant l’ONA au ministère public.
© ANI