samedi 20 juin 2009

HOMMAGE A MOURTOUDO - Par LY Djibril Hamet


Photo: Li Jibril Hammee
Photo: Li Jibril Hammee

C’était un ami. Un bon. C’était un militant. Un grand.

Dr. Mamadou Samba DIOP plus connu par Mourtoudo, son de nom combat, vient de tirer sa révérence après de belles années de lutte… jusqu’à son dernier souffle.

Il nous laisse une œuvre gigantesque : des manuscrits tant littéraires que scientifiques. Mais également l’arme de la conviction dans un combat acharné et constant pour la justice sociale et la concorde nationale.

Nous nous devons de prolonger son entreprise :

- faire éditer et publier ses manuscrits ;

- continuer à enseigner les langues nationales et à œuvrer pour qu’elles obtiennent un statut de langues officielles, scientifiques et participant au développement de la Mauritanie mais également de l’Afrique et de l’Humanité (c’est bien ainsi qu’il concevait la place des langues africaines) ;

- agir de concert pour que chaque Mauritanien se sente bien chez lui, quelles que soient sa culture, son origine et sa condition sociales ;

- nous mobiliser pour que la grande déchirure sociale que connaît la Mauritanie soit bien solidement recousue par les soins de tous ses fils, ce qui passe nécessairement par une solution juste, complète et définitive du passif humanitaire et la suppression réelle de l’esclavage ;

- militer pour que les droits humains soient respectés en Mauritanie afin que cette dernière mérite et prenne une place de premier rang dans le concert des nations (il aimait beaucoup la Mauritanie qu’il voulait hisser très haut).

Et pour ce faire, notre devoir est également de promouvoir des structures (stimuler celles qui existent, en créer d’autres) pour perpétuer son œuvre. Sur ce plan, même si la mise sur pied, la gestion et la pérennisation d’une fondation ne sont pas choses aisées, le projet me semble réaliste et réalisable.

Nous devrions à l’avenir voir attribuer le Prix Mourtoudo (de Poésie, alphabétisation, de Concorde nationale, etc.).

Le départ de Mourtoudo marque une fin de mission. Fin de mission pour lui. Continuation pour d’autres. Commencement pour d’autres encore: la jeunesse. Le pleurer ainsi est la meilleure manière de lui rendre hommage et de servir ceux qui restent après lui. C’est le aussi meilleur moyen de le garder encore en permanence parmi nous et de ne pas ressentir son absence définitive et irréversible.

Yo Allah waddu mo e malaa6e! Que le Tout Puissant le fasse cohabiter avec Ses élus.
Aamiin

Li Jibril Hammee

avomm.com

COMMUNIQUE DU BUREAU POLITIQUE NATIONAL DU DEKAALEM/RDNM

DEKAALEM/RDNM

COMMUNIQUE DU BUREAU POLITIQUE NATIONAL

Le Bureau Politique National de DEKAALEM/RDNM a le profond regret d’annoncer le décès de son leader le DOCTEUR MAMADOU SAMBA DIOP DIT MOURTOUDO, Gardien du Temple, Géant de l’Afrique, Génie du Savoir et Grand Défenseur des langues et cultures Africaines, décès survenu subitement à Nouakchott le 11 Juin 2009 à 12heures. Il avait 67 ans.

Le pulaar qui est sa langue maternelle a bénéficié de son immense savoir. En effet, le DOCTEUR MAMADOU SAMBA DIOP a écrit et traduit plus d’une trentaine de titres, essais et poèmes. Il a aussi traduit le SAINT CORAN. Il a créé plusieurs associations de promotion des Langues Nationales africaines dont Afrique Renaissance, Association Internationale du Pulaar, NGenndi Pulaar, Kawtal Pulaar e Fulfulde Winndere, des revues comme Binndi e Jaqde, etc.

CHANTRE de la théorie de la Question nationale, il a créé le parti politique DEKAALEM/RDNM dont l’objectif est de favoriser la concertation et le Dialogue des Nationalités pour la solution du problème de la cohabitation intercommunautaire en Mauritanie. Le DOCTEUR MOURTOUDO DIOP fut un Grand Combattant engagé pour la justice, l’égalité et la liberté. Démocrate, Militant des Droits Humains hors pair, alter- mondialiste convaincu, MAMADOU SAMBA DIOP était plein d’humilité, généreux, tolérant, modeste et profondément musulman.

La Mauritanie et l’Afrique viennent de perdre l’un de leurs meilleurs et illustres fils dont les actes resteront gravés à jamais dans la mémoire de tout un chacun.

A cette douloureuse occasion, DEKAALEM/RDNM et l’ensemble de ses militants présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille du défunt, au peuple mauritanien, à la famille scientifique, à l’Afrique et à l’humanité.

Le Bureau Politique National demande aux militants et militantes de DEKAALEM/RDNM, de se ressaisir, resserrer leurs rangs et surmonter cette épreuve difficile.

En conséquence le Bureau Politique National engage les militants et militantes à poursuivre et à défendre courageusement la voie tracée par le DOCTEUR MOURTOUDO DIOP.

Paix à son âme. Qu’Allah l’accueille dans son paradis Virdaws.

Innaa Lillaahi Wa Innaa Ileyhi Raajiuun.

LA LUTTE CONTINUE ! AVEC ALLAH NOUS VAINCRONS !

Nouakchott, le13 Juin 2009

LE BUREAU POLITIQUE NATIONAL

vendredi 19 juin 2009

Convocation à Dakar des trois pôles politiques mauritaniens


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Dans un communiqué dont copie est parvenue à l’ANI, le Comité de suivi de l’Accord-cadre de Dakar a, au nom de la facilitation et du Groupe de contact international sur la Mauritanie, souligné qu’il s’est réuni le 18 juin 2009 à Nouakchott pour procéder à l’évaluation de la mise en œuvre dudit Accord-cadre et qu’à l’issue des délibérations, il «apprécie les mesures déjà prises dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre de Dakar, notamment l’élargissement des détenus, l’accord sur la formation du gouvernement et la désignation du Premier Ministre» et «prend acte des positions différentes exprimées par les trois pôles politiques sur un aspect important de la mise en œuvre de l’Accord-cadre : le statut du HCE et les moyens d’assurer la sécurité».

Le communiqué précise que le Comité de suivi qui a «invité les pôles politiques mauritaniens à faire preuve de dépassement et d’esprit de conciliation», se réjouit de la convocation en urgence à Dakar, dans les plus brefs délais et au plus haut niveau, du Groupe de Contact international et de la Facilitation qui, en concertation avec les Plénipotentiaires des trois pôles, devraient pouvoir rapprocher les positions exprimées».
De même que le Comité de suivi, insiste le communiqué, «recommande la tenue en urgence d’une session extraordinaire du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine pour examiner la situation en Mauritanie et prendre les mesures appropriés en vue de soutenir la mise en œuvre diligente de l’accord-cadre».

Voici le texte intégral de ce communiqué:

COMMUNIQUE
DU COMITE DE SUIVI DE L’ACCORD-CADRE DE DAKAR

(AU NOM DE LA FACILITATION ET DU GROUPE DE CONTACT INTERNATIONAL SUR LA MAURITANIE)

Le Comité de suivi de l’Accord-cadre de Dakar, agissant, au nom du Groupe de Contact International sur la Mauritanie et la Facilitation s’est réuni le 18 juin 2009 à Nouakchott pour procéder à l’évaluation de la mise en œuvre de l’Accord-cadre de Dakar.
A l’issue des délibérations, le Comité de suivi :
1- Apprécie les mesures déjà prises dans la mise en œuvre de l’Accord-Cadre de Dakar, notamment l’élargissement des détenus, l’accord sur la formation du gouvernement et la désignation du Premier Ministre.
2- Prend acte des positions différentes exprimées par les Trois Pôles politiques sur un aspect important de la mise en œuvre de l’Accord-cadre : le statut du HCE et les moyens d’assurer la sécurité.
3- Exhorte les pôles politiques mauritaniens à donner suite à l’espoir suscité au niveau de toutes les couches de la population par l’Accord-Cadre de Dakar et les invite à faire preuve de dépassement et d’esprit de conciliation ;
4- Se réjouit de la convocation en urgence à Dakar, dans les plus brefs délais, et au plus haut niveau, du Groupe de Contact International et de la Facilitation qui, en concertation avec les Plénipotentiaires des Trois Pôles, devraient pouvoir rapprocher les positions exprimées ;
5- Recommande la tenue en urgence d’une session extraordinaire du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine pour examiner la situation en Mauritanie et prendre les mesures appropriés en vue de soutenir la mise en œuvre diligente de l’Accord-Cadre».
6- Prend note et salue l’engagement des Trois Pôles d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de l’Accord de Dakar et sa feuille de route visant à un retour à l’ordre constitutionnel, de même que leur ferme volonté à s’abstenir de toute tentation d’envisager une solution qui serait contraire à l’esprit et à la lettre de l’Accord de Dakar, lequel prône une gestion concertée et consensuelle de la transition en Mauritanie ;
7- Exprime leur sincère gratitude au Président Abdoulaye Wade pour ses efforts soutenus ainsi qu’au Président en exercice de l’Union africaine pour son soutien constant ;
8- Salue l’engagement permanent et la contribution positive de tous les membres de la Facilitation et du Groupe de Contact international.
Fait à Nouakchott, le 18 juin 2009

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FNDD : «Les négociateurs du général ont rejetées les 2 propositions de Wade sur le HCE»


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Dans un communiqué rendu public, hier 18 juin, le FNDD souligne que «les négociations en cours depuis plusieurs semaines à Nouakchott entre les protagonistes de la crise mauritanienne sous l’égide du groupe de contact international ont connu une dérive dangereuse au cours des dernières heures, suite au reniement à la dernière minute, par le général Mohamed Ould Abdel Aziz de certains engagements qu’il avait pris devant le Président Wade et que toutes les parties ont acceptés».

Le FNDD précise dans ce communiqué que «la formulation de la fin des missions du HCE a fait l’objet de deux propositions de la part du Président Abdoulaye Wade, acceptées toutes les deux par le Président de la République Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et par les délégations du FNDD et du RFD (et que) seuls les négociateurs du général les ont rejetées».

Voici le texte intégral de ce communiqué:

Front National pour la Défense de la Démocratie - FNDD -

Communiqué de presse du FNDD


Les négociations en cours depuis plusieurs semaines à Nouakchott entre les protagonistes de la crise mauritanienne sous l’égide du groupe de contact international ont connu une dérive dangereuse au cours des dernières heures, suite au reniement à la dernière minute, par le général Mohamed Ould Abdel Aziz de certains engagements qu’il avait pris devant le Président Wade et que toutes les parties ont acceptés.

L’accord de Dakar était, pourtant, sur le point d’être mis en œuvre n’eût été l’objection du général Ould Abdel Aziz sur certains détails relatifs à la formulation de la fin des missions du HCE. Ainsi le fond du problème a fait objet d’un consensus de toutes les parties et il ne restait plus qu’à trouver une formule qui consacre le fait conformément à l’article 34 de la constitution mauritanienne.

Plus étonnant encore, cette formulation a fait l’objet de deux propositions de la part du Président Abdoulaye Wade, acceptées toutes les deux par le Président de la République Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et par les délégations du FNDD et du RFD. Seuls les négociateurs du général les ont rejetées.
En ces moments particulièrement délicats pour notre pays, le FNDD réaffirme plus que jamais son attachement indéfectible au dialogue constructif comme unique solution à la crise dans laquelle se débat notre pays depuis dix mois.

Il exprime à nouveau sa disponibilité à mettre à profit toute opportunité offerte à une solution consensuelle conformément aux aspirations et aux intérêts supérieurs du peuple mauritanien.

Aussi le FNDD renouvelle-t-il son attachement à l’accord de Dakar et à l’esprit consensuel qui en est issu. Il met en garde l’autre partie contre tout comportement qui pourrait conduire le pays vers l’inconnu.

Enfin, le FNDD adresse un appel à l’opinion nationale et internationale pour engager le général Mohamed Ould Abdel Aziz à appliquer l’accord de Dakar et à renoncer à ses tentations unilatéralistes de nature à aggraver la crise dont le spectre plane sur le pays depuis le 06 Août 2008.

Nouakchott, le 18 Juin 2008
Commission de Communication

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jeudi 18 juin 2009

Arrestation du journaliste Hanefi Ould Dahah


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photo taqadoumy

Des sources dignes de foi ont indiqué à l’ANI que le journaliste Hanefi Ould Dahah, directeur du site www.taqadoumy.com, a été arrêté, ce jeudi après-midi à Nouakchott.

Selon ces mêmes sources l’arrestation de Hanefi Ould Dahah intervient suite à une plainte déposée par le candidat à la présidentielle Ibrahima Moctar Sarr, président du parti AJD/MR.

Il est à noter qu’un autre journaliste de Taqadoumy, Abou Abass Ould Braham avait été arrêté il y a de cela près de deux mois (et le site momentanément bloqué) avant d’être libéré à la suite d’une forte mobilisation de protestation contre l’arrestation des journalistes et la restriction de leur liberté.

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Mauritanie: Le sort de la junte bloque toujours les pourparlers

Mauritanie: Le sort de la junte bloque toujours les pourparlers

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le sort du Haut Conseil d'Etat (HCE), junte auteur du coup d'Etat du 6 août 2008 en Mauritanie, demeure toujours une source de blocage dans les négociations inter-mauritaniennes en vue de la mise en œuvre de l'Accord-cadre de Dakar (ACD), a appris jeudi la PANA de sources concordantes.

Mardi dernier, le président sénégalais, médiateur en chef appuyé par le Groupe de contact international sur la Mauritanie (GCIM), a soumis aux 3 pôles: le camp du général Mohamed Ould Abdel, chef de l'Etat démissionnaire et candidat à la prochaine présidentielle, le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), favorable au président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), un dernier plan de reconversion de la junte en un Conseil de sécurité et de défense (CSD).

Une proposition transmise aux uns et aux autres par le ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, émissaire spécial du président Abdoulaye Wade.

En plus des chefs de corps de l'armée et des forces de sécurité, la nouvelle structure devait intégrer les ministres de l'Intérieur et de la Défense.

Acceptée par toutes les parties mercredi, notamment par le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, la proposition aurait été rejetée au dernier moment par le camp du général Mohamed Ould Abdel Aziz, selon plusieurs sources.

L'accord de Dakar prévoit l'organisation d'un scrutin présidentiel le 18 juillet prochain, la formation d'un Gouvernement transitoire d'union nationale (GTUN) et d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) consensuelle.
Nouakchott - 18/06/2009
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La trilogie du malheur ! Par Bara Ba Dakar- FLAM-SENEGAL


La trilogie du malheur ! Par Bara Ba Dakar- FLAM-SENEGAL
Depuis que la compétition électorale semble désormais ouverte par les accords de Dakar, des candidatures surgissent. Des plus souhaitées aux plus honnies .

Ely ould Mohamed Vall qui nourrissait une ambition pour la maison brune a vu son plan secret perturbé par le putsch de Aziz . mais sans oser broncher . Pendant de longs mois il est resté muré dans le silence.

Et voilà que dès la publication de ces accords de Dakar, Ely sort de l'ombre, pour se jeter à son tour dans la compétition, rompant enfin son long silence*, que d'aucuns n'ont pas manqué de qualifier, à juste titre , de pas très respectable.

Ely surgit, se posant en homme d'Etat, propre, fréquentable, voire honorable, ayant réussi une transition sans fautes; un peu comme A .T .T ou encore comme Rawlings!
Cette image - à démolir impérativement -, il la cultive depuis plusieurs mois déjà, pour préparer, à pas feutrés, l'opinion occidentale et Africaine à son retour politique .

Or de toutes les candidatures en présence, celle de Ely ould Mohamed Vall me semble être la plus honnie et la plus scandaleuse qui mérite, à ce titre, d'être récusée et combattue avec force et détermination par tous les mauritaniens, soucieux de l'unité nationale.

De bonnes raisons le justifient!

D'abord ce silence coupable, à la limite de la couardise , qui déroge à la tradition de courage reconnu aux oulad Bousba! silence pusillanime que la morale populaire condamne à travers cet adage anglais qui rappelle que « les places les plus incandescentes en enfer sont réservées à ceux -là qui, en temps de grande crise morale, gardaient leur neutralité». L'adage voulait sans doute dire « gardaient leur silence »! Silence indigne enfin, qui ne sied pas à un prétendant à la charge suprême, dont le profil requiert, à tout le moins, courage, droiture et rigueur morale.

Il faut combattre cette candidature de Ely en raison , surtout , de son parcours politique et professionnel très entâché, impropre à panser une unité nationale tant malmenée, qui peine encore à se reconstruire .

Ely , en effet , fut pendant près de 21 ans le directeur de la police politique du Colonel ould Taya qui fit régner la terreur au sein de la communauté négro- africaine .Qui ne se souvient pas de ces arrestations et emprisonnements arbitraires, par fournées entières, ou de ces cruelles tortures de centaines de négro-mauritaniens innocents dans les commissariats de police de Nouakchott ? Certains y succombèrent et d'autres, les plus nombreux , furent déportés, à la faveur de la nuit, vers le Sénégal.

Ces crimes de torture et de sang dans toute la vallée, Ely en demeure co-responsable .ce que , du reste, il ne nie pas, face aux questions de journalistes quand il dit « assumer le bilan de cette police politique » ajoutant , avec une pointe de défi, « ne rien regretter » !

Il faut également rappeler que dès les premières heures de son entrée en fonction, le Président du Cmjd déclarait à la presse , sans s'encombrer de scrupules, « être venu pour dégripper la machine » et non la changer; entendez, conserver, intact , le Système à fondement ethniciste et raciste, mis en danger. . Il déconseillait , par ailleurs ,vivement au futur locataire du palais présidentiel de « mettre le doigt sur le dossier du passif » , tout comme il traitait, en même temps, les réfugiés d'aventuriers, rudoyant au passage nos amis les Réno !

Cet homme, au passé lourdement chargé, profondément impliqué dans les crimes de torture, ne saurait constituer un choix pour notre pays, en quête de réconciliation !


Et qu'attendaient donc nos fameuses organisations des droits de l'homme pour barrer la route à ce tortionnaire qui briguait la Présidence rien que pour se protéger?

De Ely à Aziz, des différences notables entre les deux cousins .

Si tous les deux appartiennent au corps militaire et à la même tribu , et demeurent assoiffés de pouvoir, Aziz , aux dires de certains, semble avoir au moins les mains propres dans ces accusations de crime! S'il fut proche de ould Taya, tout comme du reste Ely, il ne trempa, dit-on, dans aucune opération de chasse aux négro- africains. Il ne fit emprisonner ni torturer personne pendant ces années de braise. Il ne fit pas chanter, non plus, ces quelques rares négro- africains aux comptes en banque fournis, en leur demandant de céder leurs avoirs, en échange de leur sécurité.

Non, de tous les candidats en présence Ely serait le pire des choix !

Je crois que n'eùt été le rejet massif par le peuple de l'intrusion des militaires dans le jeu politique, et la méthode cavalière d'un Général trop pressé à s'installer à la maison brune, Aziz aurait largement surclassé ses deux concurrents actuels .

Mais attention, cette apparente sympathie, toute relative, n'est pas pour absoudre le Général de sa forfaiture qui assassinait l'espoir de tout un peuple ; loin s'en faut !

De deux maux il faut choisir le moindre, dit cet autre adage populaire . mais dans cette affaire nous faisons, hélas, face à trois maux !

Ely, Aziz, mais aussi .Ould Daddah !

Daddah par qui tout arriva ...Daddah à cause de qui le calvaire du peuple dure toujours .Daddah, ce raciste caché, à l'ambition obsessionnelle de diriger la Mauritanie -comme si le pouvoir mauritanien était une chasse gardée des Awlad Ebiery-, encouragea Aziz à perpétrer ce putsch !


Il n'échappe à personne que si le putsch a pu s'installer en durée, c'est bien par la faute exclusive de ould Daddah; si Aziz avait été privé du soutien moral de ould Daddah dès les premières heures du putch, il aurait, sans nul doute, rendu le tablier, il y'a belle lurette! Mais un calcul politicien mesquin de court terme que dictaient un égoisme légendaire et une ambition démesurée du pouvoir, aveugla ould Daddah qui ne vit pas venir la manoeuvre du Général; en fin tacticien dissimulant son jeu, le Général le tenait doucement par la bride, et doucement, le menait en bâteau ! et pour boucler la boucle, Ould Daddah fit preuve de tant de maladresses, qu'il perdit ses deux fidèles«lieutenants » qui, maintenant, roulaient pour Aziz !

Daddah, Aziz , Ely ou la trilogie du malheur .un choix impossible, entre le mal, le moindre mal et le mal absolu ! Le Mal à ses degrés divers en somme.le Mal en tous les cas . hélas !

Que Dieu nous en préserve !

La lutte continue.
Le 18 juin 2009

Bara BA- Dakar- FLAM-SENEGAL

mercredi 17 juin 2009

Accusé de génocide contre les négro-mauritaniens : Les victimes exigent la traduction du président Taya devant la Cpi

mauritaniens : Les victimes exigent la traduction du président Taya devant la Cpi
Débarqué du pouvoir il y a maintenant quatre ans, Maaouiya Ould Akhmet Taya, actuel exilé au Qatar est dans le collimateur de la Cour pénale internationale (Cpi). En effet, les réfugiés mauritaniens dans le monde et des organisations de défense des droits de l'homme ont déposé une plainte contre lui auprès de la justice internationale.

Le jugement par la justice internationale, notamment la Cour pénale internationale (Cpi) de Maaouiya Ould Taya, l'ancien président de la République islamique de Mauritanie, victime de coup d’Etat en août 2005 est le souhait du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés. En conférence de presse, hier au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), ce groupe de réfugiés mauritaniens, vivant au Sénégal, exige la traduction de Maaouiya Ould Taya et de ses lieutenants devant le procureur de la Cour pénale internationale José Moréno Ocampo.

Pour appuyer ses propos, Amadou Ndiaye, le secrétaire général du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés fait savoir que des organisations des droits de l'homme à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie ainsi que des associations de réfugiés dans le monde ont déposé des plaintes au nom de la ‘compétence universelle’ aux Usa, en Belgique, en France entre autres. Et les réfugiés demandent à toutes les bonnes volontés de se mobiliser ‘pour inscrire dans l'agenda international le dossier mauritanien, notamment le procès de Taya’.

En cas de jugement, les réfugiés mauritaniens qui accusent Ould Taya d'avoir déroulé du temps de son magistère ‘l'effacement du Noir en Mauritanie pour ne pas dire du nettoyage ethnique ou du génocide’, souhaitent qu'il ne soit pas extradé vers Nouakchott. Car un procès en Mauritanie, selon Amadou Ndiaye, ‘sera sans aucun doute une porte dérobée pour le dictateur puisque la justice risque de ne pas y être dite en raison de nombreuses implications… Et ceux qui doivent y dire le droit, sont les hommes que le président Taya lui-même avait placés au niveau de ces sphères’. De l'avis du Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés, le règlement juridique du passif humanitaire est une ‘double exigence de la morale et de la justice ou tout simplement de la conscience’. Ainsi, les réfugiés mauritaniens invitent la classe politique à inscrire le règlement du passif humanitaire au premier point de son programme. Tout comme la distribution équitable des terres dont des milliers de négro-mauritaniens ont été spoliés avec la loi domaniale de 1983. Aussi, déplorent-ils le système étatique mauritanien fondé sur la ségrégation raciale et la discrimination. ‘Nous devons nous départir de cet état de non droit, devenu monnaie courante notamment à l'intérieur du pays’, remarquent-ils.

Mamadou SARR & Maguette GUEYE (Stagiaire)

Messaoud Ould Boulkheïr candidat à la présidentielle du 18 juillet


C’est désormais chose certaine. L’investiture à la présidentielle de juillet du président de l’Assemblée nationale M Messaoud Ould Boulkheir par le Front national pour la défense de la démocratie (Fndd-coalition de partis et syndicats anti-putsch) avancée depuis un certain temps est devenue une réalité.



En conférence de presse à l’Unad ce lundi 15 juin 2009 en milieu de journée, le Fndd a annoncé à cette occasion la candidature du président de l’assemblée nationale et président de l’Alliance Populaire Progressiste (App) Messoud Ould Boulkheïr. C’est le président en exercice du front, Mohamed Jemil Ould Mansour, président et candidat du parti Tawassoul à cette même élection qui l’a annoncé.

Malgré la candidature des islamistes modérés, le Fndd est plus que jamais déterminé à aller aux élections présidentielles. En choisissant Messoud Ould Boulkheir, le Fndd reste confiant pour hisser le populaire et charismatique Ould Boulkheir. Toutefois, Jemil a tenu à clarifier que la candidature de Tawassoul dont il est le candidat, ne constitue pas un divorce du Fndd mais plutôt, un élan qui renforcera davantage le Fndd. Tawassoul brigue la magistrature suprême mais restera toujours comme une composante du Fndd. Contrairement aux rumeurs faisant état d’une dislocation du Fndd, Jemil dira que cette coalition des forces politiques ne se brisera pas pour des intérêts électoralistes. Des garanties qu’il a tenu à prendre devant ses homologues du Fndd, notamment le très politique et négociateur en chef des accords de Dakar, Mohamed Ould Maouloud de l’Ufp, Bodiel Ould Houmeid du parti Pndd-Adil, Ahmed Ould Sidi Baba du même parti, Oumar Ould Yalli de l’App pour ne citer que ceux-là. Une manière pour Jemil Ould Mansour de dire que ces forces politiques qui ont lutté ensemble au sein du Fndd se retrouveront le moment opportun et que le combat va toujours se poursuivre, la main dans la main jusqu’à la restauration de la démocratie dans ce pays.

Par rapport aux difficultés d’application de l’accord cadre de Dakar, le mandataire du Fndd, Ould Maouloud dira que le Fndd et le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi sont animés d’une volonté manifeste pour voir se réaliser ou se concrétiser celui-ci. Toutefois, il a en outre sollicité l’appui de la communauté internationale pour aider les forces politiques mauritaniennes à surmonter les difficultés qui se dressent encore. Car, dira-t-il, «nous souhaitons continuer l’élan de Dakar ». Maouloud a, à la même occasion, reconnu le retard accusé dans la mise en œuvre du Gouvernement d’union nationale, retard qui, selon lui, n’émane pas du côté du Fndd. A cet effet, Maouloud nourrit l’espoir quant à une solution possible en vue d’ici à mardi 16 juin. Car, d’ici là, les difficultés majeures à ce niveau vont être surmontées.
A noter qu’à l’entame de la conférence de presse, une minute de silence a été observée à la mémoire du regretté Mourtodo Diop, l’un des fervents défenseurs de la cause nationale, notamment du Fndd, qui s’en est éteint la fin du week-end dernier.
Compte rendu Ibou Badiane


En kiosque
JOURNAL TAHALIL 130
Tahalil 2006 Tous droits reservés

Les "Sirènes" de la Vallée pour un soutien indefectible à KHB



Les « Sirènes » de la vallée pour un soutien indéfectible à KHB

Les dames du fleuve appelé « Sirènes » se mobilisent pour soutenir la candidature de Kane Hamidou Baba. Le candidat Kane Hamidou Baba (KHB) a dédié sa candidature à la jeunesse et aux femmes. Avec un programme alléchant dont la trame de fond est la politique d’intégration nationale. Et cela ne peut se faire sans les jeunes et les femmes. C’est pourquoi, les amies de Hawa Coulibaly, notamment Soukeyna Gueye, Malado Niang, Awa Guèye, Khady Fofana pour ne citer que celles-là, se sont levées comme une seule femme pour soutenir le candidat de l’intégration nationale KHB. Ces dames qui se mobilisent derrière la candidature de KHB, se disent prêtes à voter massivement « pour élire notre président de la République ». Selon Awa Guèye et ses amies, « c’est la première fois dans l’histoire de notre compagnonnage qu’un consensus total se dégage pour choisir le candidat qui rassure pour diriger la Mauritanie ». La preuve, les « Sirènes » font le porte à porte, pour toucher directement les populations et les sensibiliser de l’utilité de voter massivement et positivement le candidat Kane Hamidou Baba qui continue d’enregistrer les adhésions de toutes les couches sociales confondues.

Pour les « Sirènes », ce choix s’est imposé pour plusieurs raisons dont, la constance du candidat, son expérience politique avérée, son patriotisme, son militantisme pour l’intégration nationale, son sens des relations humaines, son impartialité dans le tranchement des questions nationales, sa probité morale … sont entre autres critères qui ont milité en faveur de l’adhésion des dames du fleuve au programme ambitieux du candidat KHB.

«C’est pour ces raisons, dira Awa Guèye que nous exhortons toutes les « Sirènes », militants et autres sympathisants à voter massivement pour le candidat KHB». Pour sa part, Khady Fofana, a déclaré que « KHB est le seul candidat qui a des capacités intellectuelles et politiques requises pour diriger le pays. Avec sa politique de gouverner autrement, une nouveauté en Mauritanie, KHB nourrit beaucoup d’espoir pour un changement positif véritable en Mauritanie ».

La délégation nationale des femmes pour la candidature de KHB, dirigée par Mme Sow Ndeye Niang, Khadijetou, Fatou Guèye, Fadoum Kane, Fatim Dondé a déjà rendu visite aux dames du fleuve pour apporter un témoignage vivant et convaincant des capacités intellectuelles et politiques du candidat KHB. Elles recevront à leur tour le soutien indéfectible des « Sirènes » de Nouakchott à la candidature de celui qui est considéré aujourd’hui comme le candidat de l’espoir et de Tous.

Malgré certains oiseaux de mauvais augure qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion sur une éventuelle saignée dans les rangs de KHB, les populations de Nouakchott, notamment de l’intérieur, lui vouent une affection et un soutien indéfectible avec des mouvements de jeunes et de femmes qui viennent gonfler ses rangs.

A cet effet, Mme Fatou Guèye, de la délégation des femmes, a exhorté les « Sirènes, militants et sympathisants à aller retirer leurs cartes et voter massivement pour le candidat KHB le 18 juillet. Tout compte fait ces femmes se sont engagées fermement aujourd’hui comme hier, à apporter leur soutien indéfectible au candidat KHB.

La Commission Communication du candidat KHB


La CENI travaille dans la perspective d’une présidentielle le 18 juillet



+++Envoyé spécial : Aboubacar Demba Cissokho+++

16-06-2009 18:57 GMT

Nouakchott, 16 juin (APS) – La Commission électorale nationale indépendante (CENI) continue son travail de sensibilisation dans la perspective de l’élection présidentielle du 18 juillet, alors que la mise en œuvre des Accords de Dakar reste suspendue à la réussite de la médiation sénégalaise entre acteurs de la classe politique.

Chargée de superviser et de contrôler le processus électoral, de l’inscription sur les listes à la publication des résultats, la structure était ‘’déjà prête’’ pour le 6 juin, date initialement prévue pour le scrutin, a déclaré à des journalistes sénégalais son président Cheikh Saad Bouh Kamara.

M. Kamara, membre de la société civile, s’est réjoui du report de la présidentielle qui résulte, selon lui, d’un ‘’consensus fort’’ entre acteurs de la classe politique mauritanienne. ‘’C’est le lieu de remercier le président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade, et les autorités sénégalaises pour les efforts ayant abouti à cet accord’’, a-t-il souligné.

Mardi après-midi, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, continuait sa médiation en vue d’aboutir à la mise en œuvre des accords signés le 2 juin dernier à Dakar. Mais le président renversé en août par un coup d’Etat, Sidi Cheikh Ould Abdallahi, ne compte pas encore signer sa démission avant la dissolution du Haut Conseil d’Etat (HCE), institution qui a provoqué son départ du pouvoir.

‘’Nous étions prêts pour le 6 juin et nous serons prêts pour le 18 juillet’’, a relevé le président de la CENI estimant que ‘’matériellement c’est possible. Quand il y a la volonté politique, tout peut en découler’’.

Il a ajouté : ‘’nous avons continué le cours de nos activités avec deux sessions hebdomadaires pour faire le point. Il s’agit de développer la culture citoyenne chez les Mauritaniens en les incitant à aller s’inscrire sur les listes électorales et à aller voter le jour du scrutin’’.

Les différents camps politiques sont aussi inscrits dans la perspective d’une élection présidentielle du 18 juillet avec l’annonce de candidatures. La dernière en date est celle de Messaoud Ould Boulkheir pour le compte du FNDD. Elle vient s’ajouter aux candidatures annoncées du général Mohamed Ould Abdel Aziz, Ely Ould Mohamed Vall, Ahmed Ould Daddah et Ibrahima Moctar Sarr.

Selon Cheikh Saad Bouh Kamara, le travail d’information et de sensibilisation avec une attention particulière pour les jeunes et les femmes. Il a signalé que la structure qu’il dirige peut aider à valider ou à invalider le vote. ‘’En cas de conflit, le témoignage d’un représentant de la CENI dans un bureau de vote est plus important que celui des autres membres’’.

Il y a environ 1,2 million d’électeurs qui devraient voter dans quelque 2.645 bureaux de vote. 63 de ces bureaux se trouvent dans 19 pays à l’étranger. Quatre villes sénégalaises sont concernées : Dakar, Saint-Louis, Louga et Mbour.

Plaidoyer pour le ’’procès international’’ de l’ancien président Taya

MAURITANIE-JUSTICE

Plaidoyer pour le ’’procès international’’ de l’ancien président Taya

16-06-2009 19:57 GMT

Dakar, 16 juin (APS) – Le Collectif mauritanien pour le respect des conventions et protocoles internationaux relatifs aux réfugiés a plaidé mardi à Dakar la traduction en justice de l’ancien président de la Mauritanie Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, accusé d’avoir ordonné l’assassinat de 540 officiers négro-mauritaniens entre 1990 et 1991.

‘’Le dictateur (Taya) a profité d’un contexte international où tous les yeux étaient rivés sur le Proche-Orient, avec l’invasion du Koweït par l’Irak, pour assassiner 540 officiers négro-mauritaniens de l’armée, entre novembre 1990 et janvier 1991’’, lit-on dans un document distribué lors d’une conférence de presse du Collectif, à Dakar.

M. Taya, ministre de la Défense puis Premier ministre, était arrivé au pouvoir en Mauritanie par un coup d’Etat qui le porta à la tête du pays pendant 21 ans. Il a été renversé en août 2005 lors d’un putsch organisé par le colonel Ely Ould Vall et vit depuis lors en exil au Qatar.

Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya est responsable de la ‘’déportation’’ de 314 personnes civiles dont des pêcheurs, en 1989, ainsi que de la ‘’détention au secret’’ de plusieurs Mauritaniens, estime le secrétaire général du Collectif.

Des démarches sont en cours pour aboutir à la tenue du ‘’procès international de celui qui a commis des crimes contre l’humanité’’, lit-on dans le document.

’’Il y a eu les journées de concertation nationale en novembre 2007 en Mauritanie. Et, nous nous étions entendus que les auteurs d’exactions’’ sous le règne de M. Taya ’’devaient être jugés’’, a argué Amadou Ndiaye.

Il a été constitué un comité de suivi ‘’des plaintes déposées auprès des juridictions internationales’’ contre l’ancien chef d’Etat, a dit M. Ndiaye.

Il a ajouté que des plaintes ont été déposées contre Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya en Belgique, aux Etats-Unis et auprès du Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR).

Pour l’instant, l’ancien chef d’Etat n’est poursuivi par aucune juridiction internationale. Certains de ses proches sont aussi visés par le Collectif.

‘’Nous souhaitons que lui et ses lieutenants soient jugés par des tribunaux internationaux à compétence universelle, comme les juridictions belges’’, écrit le Collectif mauritanien pour le respect des conventions et protocoles internationaux relatifs aux réfugiés.

Les plaignants invitent ‘’l’Etat mauritanien à collaborer avec la justice internationale’’, soulignant ‘’l’impérieuse nécessité de rendre justice sur ce dossier.’’


mardi 16 juin 2009

Que veut le Tawassoul ?

« Mohamed Ould Abdel Aziz est devenu à présent un citoyen et un candidat mauritanien. Nous n’avons avec lui aucun problème de quelque ordre que ce soit. Et personnellement, si le Conseil National (de Tawassoul, ndlr) prend la décision de le soutenir ou de soutenir quelqu’un d’autre, je suis prêt à partir pour sa campagne ce soir même. Ce qui veut dire que la phase des désaccords et brouilles est terminée. »



Que veut le Tawassoul ?
Ce propos est de Mohamed Ghoulam Ould El Hadj Cheikh qui répondait aux questions d’un confrère du quotidien arabophone Akhbar Nouakchott (N°1205 du 10 juin 2009).

Vice Président du Parti Tawassoul, Ould El Hadj Cheikh a évolué avec son parti dans le Front de défense de la démocratie depuis le coup d’Etat du 06 août 2008 jusqu’à la signature de l’accord de Dakar le 6 juin 2009.

Le 14 juin, le parti Tawassoul après de longues réunions de ses instances décide de lancer Jemil Ould Mansour dans la bataille à la magistrature suprême programmée pour le 18 juillet. Le Parti des islamistes sera donc le premier à aller à contre courant de l’option d’une candidature unique au sein du Front.

Autant les propos conciliateurs de Mohamed Ghoulam envers Ould Abdel Aziz pouvaient présager d’une ‘désolidarisation’ des barbus à l’égard des ‘amis’ de Sidi, autant le choix par son parti de présenter son président au scrutin du 18 juillet peut avoir l’air d’une curieuse aventure. On se rappelle qu’Ould Ghoulam, président du Ribat faisait partie des opposants à l’’entrée du parti Tawassoul dans le gouvernement de Waghef 1 sous Sidi Ould cheikh Abdallahi. En fait, le Président déchu conservait les relations controversées avec Israël jusqu’à sa chute.

Faut-il voir dans la soudaine compréhension de M. Ghoulam pour Aziz, un brin de reconnaissance à celui-ci d’avoir mis fin justement à ces relations diplomatiques ; reconnaissance qu’il ne pouvait exprimer sous les feux de la contestation du coup d’Etat dans laquelle s’était engagé son parti ? Même si dans la même interview, le vice Président du Tawassoul reconnait avoir «côtoyé des hommes qui aiment la Mauritanie et son peuple ainsi que des femmes remarquables qui sont engagées », il a voté pour la candidature de Jemil Ould Mansour.

Pour la première fois donc le leader islamiste modéré va se lancer dans une bataille présidentielle sans l’avoir préparée avec les mêmes dipositions qu’en 2007 où il a choisi de s’effacer au profit de Saleh Ould Hannana au premier tour puis d’Ahmed Ould Daddah au second tour. Doit-on alors conclure qu’Ould El Hadj Cheikh et son parti choisissent de diviser les forces politiques cette fois-ci en vue de les regrouper au profit de celui qui à leur yeux se révélerait plus méritant ? Ould Abdel Aziz, par exemple ? L’homme est issu du HCE.

Cet organe est dirigé par le Général Ould Ghazouani, un homme socialement classé Ideyboussatt. Cette tribu serait une des principales contributrices de la formation islamiste. Selon toute vraisemblance, le Tawassoul se lance dans une bataille avec forces calculs. Boutés hors du gouvernement de Waghef 2 peu avant le coup de force du 06 août, les islamistes se verraient bien dans un gouvernement issu des consultations de 2009. Histoire de prendre une revanche sur l’histoire…

Kissima

source : La Tribune

Conférence de presse sur ‘’le passif humanitaire’’ de l’ex-président Taya

Dakar, 15 juin (APS) – Le Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés organise une conférence de presse, mardi à Dakar, sur ‘’le passif humanitaire’’ de l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Cette rencontre avec les médias est prévue à partir de 16 heures au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), indique le Collectif dans un communiqué transmis à l’APS.

Il précise qu’‘’’il sera question d’une large information sur le passif humanitaire, avec des documents inédits à l’appui’’, de M. Taya.

Le communiqué fait état de ‘’voies et moyens (déjà) entreprises pour la tenue d’un procès international contre l’ex-dictateur mauritanien (Maaouiya Ould) Taya et ses principaux lieutenants ayant commis des exactions entre autres violations de droits de l’homme en Mauritanie.’’

M. Taya, ministre de la Défense puis Premier ministre, était arrivé au pouvoir en Mauritanie par un coup d’Etat, en 1984. Renversé à son tour en août 2005 par un putsch organisé par le colonel Ely Ould Vall, il vit en exil au Qatar.


ESF/AD
APS

Conférence de presse sur ‘’le passif humanitaire’’ de l’ex-président Taya

Dakar, 15 juin (APS) – Le Collectif pour le respect des conventions et protocoles internationaux aux réfugiés organise une conférence de presse, mardi à Dakar, sur ‘’le passif humanitaire’’ de l’ancien président mauritanien Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Cette rencontre avec les médias est prévue à partir de 16 heures au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), indique le Collectif dans un communiqué transmis à l’APS.

Il précise qu’‘’’il sera question d’une large information sur le passif humanitaire, avec des documents inédits à l’appui’’, de M. Taya.

Le communiqué fait état de ‘’voies et moyens (déjà) entreprises pour la tenue d’un procès international contre l’ex-dictateur mauritanien (Maaouiya Ould) Taya et ses principaux lieutenants ayant commis des exactions entre autres violations de droits de l’homme en Mauritanie.’’

M. Taya, ministre de la Défense puis Premier ministre, était arrivé au pouvoir en Mauritanie par un coup d’Etat, en 1984. Renversé à son tour en août 2005 par un putsch organisé par le colonel Ely Ould Vall, il vit en exil au Qatar.


ESF/AD
APS

Le FNDD décide de prendre part à la prochaine élection présidentielle

Mauritanie / Elections
Le FNDD décide de prendre part à la prochaine élection présidentielle

Nouakchott, 15 juin (AMI) - Les dirigeants du Front National de la Défense de la Démocratie (FNDD) ont réaffirmé "leur participation à la prochaine élection présidentielle prévue le 18 juillet 2009 et qu'ils oeuvreront à ce que cette élection soit transparente et honnête".

Une telle position a été annoncée lors d'une conférence de presse tenue par le FNDD lundi après midi au siège du parti de l'Union nationale pour l'alternance démocratique.

Au cours de cette conférence, le président en exercice du FNDD, M. Mohamed Jemil Ould Mansour, président du parti "Tawassoul" a félicité le peuple mauritanien pour l'accord de Dakar qui, a -t- il dit, constitue une victoire de tous les mauritaniens et de toutes les parties prenantes politiques qui l'ont négocié" et qui ont toutes contribué, chacune de sa position, aux résultats qui espère -t- il, ouvriront la voie devant une solution consensuelle qui conduira à une élection présidentielle transparente et honnête".

M. Jemil Ould Mansour a encore dit que la majorité des partis du Front ont décidé de prendre part à cette élection en présentant un candidat unique, le président de l'Alliance Populaire Progressiste (APP), président de l'assemblée nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir.

En revanche, le parti du regroupement national pour la réforme et le développement (Tawasoul) a opté pour présenter la candidature de son président, le député Jemil Mansour pour des raisons que le parti expliquera au cours d'une conférence de presse qu'il organisera très prochainement.

Dans ce cadre, MM. Jemil Ould Mansour et Boijel Ould Houmeid vice président du parti "Adel" ont souligné que le FNDD restera soudé afin de préserver la démocratie et la renforcer.

S'agissant des étapes de la mise en oeuvre de l'accord de Dakar, le Dr. Mohamed Ould Maouloud, président de l'Union des Forces du Progrès (UFP), président de la délégation du FNDD aux négociations de Dakar a indiqué qu'il y a des indicateurs positifs pour la solution dans les prochaines 24 heures des questions en suspens liées à l'accord.



AMI

lundi 15 juin 2009

Messaoud Ould Boulkheir, candidat du FNDD


Cliquer pour une photo plus grande

Des sources dignes de foi ont indiqué à l’ANI que les leaders du FNDD ont achevé, tard hier nuit, la réunion qu’ils avaient consacré à la discussion d’une candidature unique qu’ils présenteraient dans la course à l’élection présidentielle du 18 juillet prochain. 
 

Ces mêmes sources ont précisé qu’à l’issue de cette longue réunion, il a été convenu de présenter la candidature du président de l’Assemblée nationale et président du parti APP, M. Messaoud Ould Boulkheïr et que les partis et leaders du FNDD approuvant ce choix sont outre l’APP, l'UFP, le PNDD-ADIL, l'UNAD, le courant Avant-Garde des Forces du Changement.
Un comité dirigé par le vice-président de l’APP, M. El Khalil Ould Teyeb a été désigné pour réunir les signatures des conseillers municipaux. Une autre commission, présidée par le député UFP Moustapha Ould Bedredine, a été chargée de contacter les soutiens politiques et populaires.
Une conférence de presse est prévue dans la journée d’aujourd’hui pour annoncer cette candidature du président de l’Assemblée nationale, sachant que Mohamed Jemil Mansour, le président en exercice du FNDD, a, déjà, été porté à la candidature présidentielle du 18 juillet par son parti politique Tewassoul

Copyright © ANI

FNDD: rupture ou manœuvre politique


FNDD: rupture ou manœuvre politique
Dans la perspective de la future élection présidentielle du 18 juillet, un nouveau candidat s’est officiellement fait connaître dimanche soir, il s’agit deJemil Mansour du parti Tawassoul. C'est une rupture au sein du FNDD, (le mouvement qui rassemble les formations opposées au coup d'Etat du mois d'aout dernier), qui prévoyait une candidature unique pour le scrutin présidentiel. Le parti islamiste Tawassoul assure toutefois qu'il reste lié avec avec la coalition. 

Le Conseil national du parti Tawassoul en a décidé ainsi : Jemil Mansour, son président, va donc se porter candidat à la présidentielle du 18 juillet. Joint par RFI, ce dernier précise toutefois « qu’il continu de faire parti du FNDD », le Front national de défense de la démocratie, cette coalition de partis politiques opposés au putsch d’août dernier. 

Il n’y aura donc pas de candidat unique du FNDD comme le souhaitaient certains leaders politiques à l’image de Mohamed Ould Maouloud de l’UFP. Néanmoins, d’après Boydiel Ould Houmeid du parti Adil « excepté tawasoul, les autres formations devraient soutenir un seul et même candidat ». 

Ratisser large 

Selon toutes vraisemblances, il devrait s’agir de Messoud Ould Boulkheir, le président de l’Assemblée nationale et leader de l’APP qui s’est distingué tout au long de cette crise politique mauritanienne par la fermeté de ses convictions. 

D’après un analyste « il a acquis au cours de cette période une aura que personne ne peut lui contester ». Pourquoi donc diviser le FNDD et présenter finalement deux candidats ? 

Le journal Tahalil hebdo avance une hypothèse estimant que « la candidature unique ne garantit pas que tous les soutiens du FNDD voteront pour la personnalité choisie ». Un point de vue partagé par Boydiel Ould Houmeid visiblement satisfait de la candidature de Jemil Mansour : « Cela va permettre au front de ratisser large », dit-il. 

Source: RFI 

Les "Tarzans" disent NON à la candidature Ely Ould Mohamed Vall.

". L'initiative s'appelle les tarzans en référence au discours de Ely Ould Mohamed Vall à Kaédi, dans lequel le président du CMJD, "qualifiait les négro-mauritaniens de Tarzans". 

Abou Goral Sow, président de cette initiative a déclaré que : "la candidature de Ely Ould Mohamed Vall est une insulte pour la Mauritanie entière et surtout pour les négro-mauritaniens. Car, pour nous, le fait que Ely veuille briguer la magistrature suprême alors qu'il est le principal instigateur des événements de 1989, est plus qu'insupportable. 
Cette candidature est d'autant plus insultante qu'elle intervient au moment où on commence à trouver un règlement pour le passif humanitaire."



Les "Tarzans" disent NON à la candidature Ely Ould Mohamed Vall.
La candidature annoncée de l'ex-directeur de la sûreté sous le régime de Maouiya Ould Sid'Ahmed Taya, Mr Ely Ould Mohamed Vall, suscite de nombreuses réactions. 

Ainsi, il ya deux jours, une initiative regroupant des cadres et ressortissants de la vallée a vu le jour ; dans le but de dénoncer ce qu'il considère comme "une insulte à la Mauritanie.". L'initiative s'appelle les tarzans en référence au discours de Ely Ould Mohamed Vall à Kaédi, dans lequel le président du CMJD, "qualifiait les négro-mauritaniens de Tarzans". 

Abou Goral Sow, président de cette initiative a déclaré que : "la candidature de Ely Ould Mohamed Vall est une insulte pour la Mauritanie entière et surtout pour les négro-mauritaniens. Car, pour nous, le fait que Ely veuille briguer la magistrature suprême alors qu'il est le principal instigateur des événements de 1989, est plus qu'insupportable. 

Cette candidature est d'autant plus insultante qu'elle intervient au moment où on commence à trouver un règlement pour le passif humanitaire." "Quand Ely était à la tête du CMJD, il a tout bonnement botté en touche en refusant d'aborder cette question. Car il sait assurément le rôle qu'il a joué dans ce qu'il convient de nommer l'épuration des négro-mauritaniens." Ajoute t-il. 

A la question comment comptez-vous mener votre combat contre la candidature de Ely Ould Mohamed Vall, Mr Sow répond : "Nous utiliserons tous les moyens légaux pour combattre cette candidature, qui, comme je l'ai dit est un affront pour tout ceux qui ont souffert de ce que Taya et surtout lui (Ely ndlr) puisqu'il était à la sûreté, donc au fait des opérations, ont commis (.) d'atroces et d'injustes dans ce pays. 

Nous porterons plainte contre lui, s'il le faut, auprès des instances compétences pour empêcher cette candidature. Car, malheureusement, il est capable de se livrer à un achat généralisé de consciences lors de ces élections que nous souhaitons libes, transparentes et démocratiques. 

Je profite de l'occasion pour lancer un appel à tous les fils de la Mauritanie, de la vallée particulièrement pour qu'ils combattent cette candidature avec les tous les moyens légaux possibles". 

"Pour finir, je dirais, pour ceux qui ne le savent pas, que Tarzanest un personnage de BD (Bande Dessinée) présenté comme un humain-animal, un sauvage qui doit survivre dans la jungle et n'ayant que l'instinct comme moyen d'expression dans son environnement. Cette caricature correspond parfaitement à l'image qu'il (Ely Ould Mohamed Vall) a des négro-mauritaniens». 

Siddatty Touré 
Nechra.com