jeudi 27 août 2009

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Aziz et Ely Ould Mohamed Vall invités de Kaddafi


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Des sources bien informées ont informé ont affirmé à l’ANI que le guide libyen Mouammar Kadhafi a dressé une invitation aux président Mohamed Ould Abdel Aziz et à l’ancien président du CMJD Ely Ould Mohamed Vall pour assister aux festivités commémorative de la fête de la révolution libyenne du 1er septembre.

Selon ces mêmes sources, Le président Moahmed Ould Abdel Aziz devra prendre part au sommet de l’UA qui se tiendra en concomitance avec la f^te de la révolution de la grande Jamahiriya à Tripoli.
Le guide libyen mènerait une médiation visant à réconcilier Ould Abdel Aziz et Ould Mohamed Vall dont les relations sont en mauvais terme depuis la phase de transition de 2005 à 2007.
Une passe d’armes a eu lieu entre les deux hommes, candidat à la présidentielle, au cours de la dernière campagne du scrutin du 18 juillet dernier.

© ANI


L’euro franchit la barre fatidique de 400 UM


L’euro a franchi depuis quelques jours la barre fatidique de 400 UM sur le marché parallèle mauritanien. « L’euro s’échange maintenant entre 401 et 402 UM, comme avant le 3 août 2005, la demande est forte, mais il n y a pas de devises» déclare M. Hademine, un cambiste mauritanien du «Marché de la Capitale» à Nouakchott.



En aout 2008, l’euro se négociait au marché paralléle entre 375 et 380 UM.
«La hausse de l’euro est liée à la rareté des réserves publiques et privées,

au faible rendement des secteurs du tourisme, de la pêche et à l’arrêt des conventions de financement suite à la crise politique que nous vivions avant l’élection présidentielle», explique de son coté, un expert bancaire qui a préfère garder l’anonymat. Et d’ajouter : «L’euro a atteint le seuil maximal. Espérons que les experts du Fonds Monétaire International (FMI) qui seront à Nouakchott dans quelques jours étudieront avec les autorités les mesures de nature à faire baisser cette terrible flambée, qui aurait pu être pire.»

A noter que la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) affiche au 27 août sur son site Internet que le cours officiel de l’euro est fixé à 368, 50 UM à l’achat, et 372, 19 UM à la vente.
Il y a donc -à ce qui se voit- un grande différence entre le taux officiel et le taux du marché parallèle, le premier étant un taux administratif lequel contrairement au second ne répond pas aux lois du marché.
La BCM a également émis le 25 août pour une valeur de 9 Milliards d’ouguiyas de nouveaux bons du trésor par voie d’adjucation avec des échéances allant entre fin septembre 2009 et la mi-août 2010. «La BCM entend ainsi financer de manière orthodoxe, le déficit budgétaire en faisant recours au secteur privé en lieu et place de la planche à billet», commente un expert.


© Tahalil


Tewassoul reste dans l’opposition démocratique, tout en se démarquant du FNDD


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Dirigeants du parti Tewassoul(Photo ANI)

Selon des sources bien informées, le bureau politique du parti Tewassoul, a qualifié cette formation de « partie intégrante de l’opposition démocratique », du moment qu’elle n’a pas, initialemnt, choisi d'être représentée au sein du gouvernement actuel de Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf.

Au cours d’une session ordinaire tenue, mercredi soir, le bureau politique de Tewassaoul a pris les trois décisions suivantes :
-Définir le choix du parti pour l’option de l’« opposition constitutionnelle constructive »
-Concentrer les efforts, au cours de la phase actuelle, sur l’édification des structures internes du parti
-Ouvrer à améliorer les relations du parti avec le pouvoir et les autres partenaires politique
Répondant à une question de l’ANI relative à la position de Tewassoul, par rapport au FNDD, un haut dirigeant du parti a indiqué que son parti ne fait plus partie des formations qui composent ce front et ce depuis la dernière élection présidentielle.
Et ce responsable d’ajouter que ce divorce politique, même sans être déclaré officiellement, demeure concrètement perceptible sur le terrain, du moment que chacune des deux parties mène son action indépendamment de l’autre, sans aucune coordination.

© ANI

Tous contre l’extrémisme pour une Mauritanie stable et prospère‏












Tous contre l’extrémisme pour une Mauritanie stable et prospère

Comme tout mauritanien soucieux de la stabilité et du développement de son pays, mon entendement me dicte de répondre à l’appel du président de la république SEM. Mohamed Ould Abdel Aziz. Un appel destiné à tous les fils du pays pour mener une lutte ensemble, directement ou indirectement, contre l’extrémisme qui sévit dans notre pays.

Il convient de considérer que c’est un devoir pour chacun d’entre nous de ranger toutes les considération d’ordre social ou politique au placard et de s’évertuer à mettre tout en œuvre ,sans épargner aucun effort, pour relever le défi de ce phénomène très préoccupant et menaçant pour toute la population.

Force est de constater que l’unanimité est quasi-universelle quant a son rejet comme mode d’expression ou de revendication politique. Cependant , il n’en demeure pas moins vrai que le terrorisme existe, qu’il persiste et continue malheureusement à endeuiller de nombreuses familles innocentes.

L’exemple le plus frappant fut l’américain qui a été enlevé devant son lieu de travail à Nouakchott, la capitale. Ce danger est réel et il serait sage d’en prendre des mesures draconiennes pour le contrecarrer dans notre pays. Mais, force est de signaler aussi que ce phénomène apparaît aujourd’hui comme le symptôme d’une société malade de ses injustices, de ses disparités et de ses exclusions rendant une partie de la population, du fait de son extrême pauvreté, dans l’incapacité de jouer pleinement son rôle de citoyenneté.

Je voudrais évoquer ici que la démocratie va de pair avec un certain niveau de vie. C’est par la promotion de l’économie et le souci de satisfaction des besoins fondamentaux de la population que les conditions de la démocratie seront rendues possibles et les inégalités de richesse pourront être réduites peu à peu.

Des inégalités que l’ancien régime, qui a dirigé les affaires du pays pendant une vingtaine d’années, n’a pas voulu réduire dans l’unique et aveugle objectif de garder sa puissance et maintenir sa dictature corrompue pour piller les richesses du pays.

En fait, c’est cette politique d’inégale répartition des richesses économiques qui a favorisé davantage l’existence de bidonvilles géantes habitées par les sans abri, et l’émergence d’une jeunesse frustrée en mal d’être, de devenir et en défaut d’avenir.

Dans ce contexte le terrorisme ne peut qu’y faire son lit. Heureusement ce phénomène n’est pas encore ancré dans nos traditions qui rejettent entièrement ce genre de pratiques, et on peut le combattre si la situation sociale ne demeure pas statique.

Des mesures opportunes, fortes, mais surtout diligentes doivent donc être adoptées par le nouveau gouvernement mis en place par le président de la république SEM Mohamed Ould Abdel Aziz, pour contrecarrer ce fléau a sa base. Pour ce fait j’apporte ma contribution en proposant les mesures suivantes.


- Promouvoir une politique d’intégration sérieuse, complète dans chaque périphérie et dans chaque quartier .


- Promouvoir l’instruction civique et la prévention contre la drogue, la délinquance et toutes les formes d’inegalités sociales.


- Promouvoir une politique de développement contre la faim et la misère dans le pays.


- Exhorter les imams à mener une campagne contre l’extrémisme chez les jeunes.


- Mettre en place une politique de fermeté vis-à-vis des extrémistes et endiguer l’influence des islamistes chez les jeunes.


- Faire profiter ces derniers de la création d’emplois et de grands projets d’avenir .

Ahmed Ould Jafar
Washington,DC
saleckjafar@gmail.

Le ministre de la santé: Nous allons, en 2 ans mettre fin aux évacuations sanitaires à l'étranger


Mauritanie / Santé
Le ministre de la santé: Nous allons, en 2 ans mettre fin aux évacuations sanitaires à l'étranger



Nouakchott, 26 août 2009 (AMI)-Le ministre de la santé, Dr Cheikh El Moktar Ould Horma Ould Babana a affirmé ce mercredi que la Mauritanie va acquérir dans les deux prochaines années les équipements médicaux et compétences humaines nécessaires pour mettre fin aux évacuations de malades à l'étranger pour lesquelles l'Etat dépense annuellement une enveloppe de l'ordre de 8 millards.

Le ministre, qui s'exprimait lors d'une visite au chantier de réhabilitation des locaux du centre hospitalier mère et enfant de Nouakchott (CMF),a ajouté que d'énormes efforts sont à pied d'oeuvre pour mener les réformes permettant aux formations hospitalières d'être en harmonie avec les normes internatialement reconnues en la matière, conformément à l'intérêt qu'accorde le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à la santé des populations.

Au sujet du CMFqui assure actuellement soixante consultations par jours en gynécologie et en pédiatrie, le ministre a indiqué que les instructions ont été données pour son extension et son équipement en plateau technique performant.

Et d'ajouter que les politiques sanitaires nationales visent essentiellement à fournir aux citoyens les services de santé de qualité, appelant ces derniers à placer leur confiance aux praticiens nationaux.

Selon sa directrice, Dr Ba Aissata Yahya, le CMF comprend un service de gynécologie, un autre de pédiatrie et un autre de réanimation ainsi qu'une pharmacie. Son personnel soignant se compose de cinq gynécologues, quatre pédiatres, 10 sages-femmes et dix infirmiers.

© AMI

Détenus salafistes : Oui au dialogue ... Non au dialogue


Le détenu salafiste Taher Ould Biyé dit «Al Mouthenna» a lancé le 24 août un appel aux autorités mauritaniennes pour mettre terme aux souffrances dans les prisons, responsables selon lui, des violences vécues en Mauritanie ces dernières années. «Les jeunes préfèrent la mort avec des ceintures d’explosives à l’enfer des prisons» a-t-il déclaré à l’ANI.



Selon Ould Biyé, les violences perpétrées, depuis 2005 (avec Lemgheity), sont intervenues en réaction à l’emprisonnement des oulémas, et aux mauvais traitements infligés aux détenus islamistes.
Le détenu qui purge une peine de 8 ans de prison se déclare favorable au dialogue pour éviter au pays d’entrer dans une « guerre inutile» indiquant que dialogue préconisé par certaines parties entre oulémas, intellectuels et salafistes est le bienvenu, mais que personne ne s’intéresse au dialogue.
Mais l’opinion de Taher Ould Biyé ne semble pas du tout être partagée par un autre détenu salafiste Amar Ould Mohamed Saleh, dit "El Bettar" qui a estimé dans une déclaration à la même agence que «seul le langage des ceintures explosives et des voitures piégées est valable avec les gouvernements renégats, reniant la loi d’Allah».
"El Bettar" a déclaré que «les arrestations et les tueries ne feront que consolider la détermination des salafistes» refusant tout dialogue sur la base de «Fatwas » des collaborateurs du régime et de ses «perroquets et de caisses de résonance» et menaçant qu’il n’y aura ni sécurité, ni stabilité tant que la loi d’Allah n’est pas appliquée dans ce pays.
A noter que "El Bettar" souffre de sérieux problèmes de santé en raison d’une tuberculose pulmonaire. Ses compagnons en prison avaient lancé récemment un SOS pour qu’il soit soigné en dehors de la prison. Les opinions de d’"Al Mouthenna" et de "El Bettar" en disent long sur le debat au sein des 60 detenus salafistes mauritaniens et sur leur division concernanat les derniers attentats ainsi que sur le dialogue avec les autorités politiques et religieuses . Partout dans le monde musulman les autorités en proie aux salafistes ont parallelement à l’approche securitaire adopté des lois de concorde ou des programmes de rééducation religieuse qui permettent la révision des concepts liés au Jihad à l’acceptation de l’Etat moderne et la reinsertion des salafistes. Seuls des érudits «crédibles» aux yeux des salafistes peuvent superviser ce genre de programmes estiment les connaisseurs.

En Mauritanie, Ould Dedew et "Al Majlissi" (photo)sont les plus indiqués. Ce dernier le plus en vue par la nouvelle génération est en prison depuis janvier 2008. Les autorités lui reprochent d’avoir reçu appel téléphonique d’un salafiste en cavale et de ne pas avoir rendu compte.


© Tahalil Hebdo


mercredi 26 août 2009

Le patriarche du clan Kennedy est mort

par RFI

Article publié le 26/08/2009 Dernière mise à jour le 26/08/2009 à 16:12 TU

Ted Kennedy est décédé mardi soir des suites d'une tumeur au cerveau. Ténor de la vie politique américaine, le petit frère du président assassiné était âgé de 77 ans. Avec sa disparition, c'est une page de la vie politique américaine qui se tourne.

Le sénateur démocrate du Massachusetts Edward Kennedy, surnommé Ted, le 18 avril 2008 à Boston..(Photo : Reuters)

Le sénateur démocrate du Massachusetts Edward Kennedy, surnommé Ted, le 18 avril 2008 à Boston..
(Photo : Reuters)



Fils cadet du clan Kennedy, Teddy a longtemps vécu dans l'ombre de ses grands frères, John et Robert, dont la mort tragique a fait des légendes. Il avait tenté de forcer le destin familial en 1980, en se lançant dans une périlleuse course à la Maison Blanche, contre le président démocrate sortant, Jimmy Carter.

Les divisions de la gauche avaient alors contribué à la victoire de Ronald Reagan. Après cet épisode, Ted Kennedy, élu sénateur du Massachussets sans discontinuer depuis 1962, alors qu'il n'avait que 30 ans, s'était forgé une image de patriarche de la politique américaine.

Mais cette image n'était pas sans taches. En 1969, au volant d'une voiture, et aux côtés d’une femme qui avait travaillé pour la campagne présidentielle de son frère, Ted Kennedy était tombé d'un pont à Chappaquiddick Island. Il en avait réchappé, mais sa passagère était morte noyée. Il n'avait prévenu les autorités que le lendemain et avait écopé de deux mois de prison pour délit de fuite. La peine fut suspendue, mais cet accident anéantit ses chances de se présenter un jour à la Maison Blanche. Les scandales liés à ses frasques de séducteur s'enchaînent au point qu'il doit faire un mea culpa public au début des années 90.

Le soutien à Obama

L'année dernière, il avait apporté la caution du clan Kennedy à Barack Obama, en présentant le jeune candidat comme le continuateur de l'oeuvre entamée par son frère à la Maison Blanche.

La grande oeuvre de sa vie, c'était la réforme de l'assurance maladie et Barack Obama comptait bien sur l'influent sénateur pour appuyer ses projets dans ce domaine.

Trois mois après avoir appris sa maladie, il avait ému tous les participants à la Convention démocrate en rendant un hommage à Barack Obama, dont il avait favorisé l'investiture en lui apportant son soutien.

Atteint d'une tumeur au cerveau, le vieux lion, comme on le surnommait en raison de son imposante chevelure blanche, avait été victime d'un malaise le 20 janvier au cours de la cérémonie d'investiture de Barack Obama.

Dans une poignante confession sur la gravité de son état de santé, il avait demandé la semaine dernière au gouverneur du Massachusetts de lui trouver un remplaçant au Sénat.

Il est décédé deux semaines jour pour jour après sa grande sœur, Eunice Shriver, fondatrice du Jeux paralympiques. Des 9 enfants de la légendaire famille, il ne reste aujourd'hui que Jean, ancienne ambassadrice des Etats-Unis en Irlande, âgée de 81 ans.

Le Lion du Sénat est mort

« Ce démocrate progressiste savait travailler avec les républicains les plus conservateurs pour obtenir l’adoption de lois qui lui étaient chères. Il sera mort sans voir celle pour laquelle il avait livré son dernier combat. »

26/08/2009 par Jean-Louis Pourtet

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Les réactions à la mort d'Edward Kennedy

« Nous avons perdu le centre irremplaçable de notre famille et une lumière joyeuse dans nos vies. Mais sa foi, son optimisme et sa persévérance resteront à jamais dans nos cœurs. Il aimait son pays et a voué sa vie à le servir. Il a mené un combat infatigable pour la justice sociale et contre la pauvreté »,
déclare la famille Kennedy dans un communiqué.

Barack Obama, le président américain, a déclaré avoir « le cœur brisé » par la mort du sénateur Ted Kennedy. « Sa mort, a-t-il ajouté, a mis fin à un important chapitre de la vie politique américaine ».

« Oncle Teddy était connu dans le monde comme « le lion du Sénat », un champion de la justice sociale et une icône politique. Il était surtout le pilier de notre famille. J'ai bénéficié personnellement de son expérience et de ses conseils. ». Arnold Schwarzenegger, gouverneur de Californie, et époux d’une nièce du défunt sénateur.

« Le rêve de Ted Kennedy d'un système de santé de qualité pour tous les Américains s'accomplira cette année grâce à son rôle d'entraînement et à l'inspiration qu'il a suscitée ». Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants américains.

« Compte tenu de nos divergences politiques, les gens étaient parfois surpris de voir à quel point Ronnie (l'ancien président Ronald Reagan) et moi-même étions proches de la famille Kennedy... Ronnie et Ted avaient beaucoup de respect l'un pour l'autre. Au cours des dernières années, Ted et moi-même avions trouvé un terrain d'entente sur les cellules souches embryonnaires et je le considérais comme un allié et un ami ». Nancy Reagan, épouse de l’ancien président Ronald Reagan ( 1981-1989)

« Même si nous n'étions pas d'accord sur de nombreuses questions politiques, j'ai toujours respecté son engagement constant pour le pays… Ted Kennedy était une figure influente au Sénat, un dirigeant qui a fait son devoir pendant 47 ans et dont la mort clôt un chapitre remarquable dans l'histoire de cette institution ». George Bush père, ancien président des Etats-Unis (1989-1993).

« Le sénateur Edward Kennedy sera pleuré non seulement en Amérique mais sur chaque continent », a déclaré le Premier ministre britannique Gordon Brown dans un communiqué. « Il est admiré dans le monde comme le sénateur des sénateurs », a-t-il ajouté, se disant « fier » de l'avoir compté au nombre de ses amis.

« Ted Kennedy est une personnalité qui inspirait l’admiration, le respect et la dévotion, non seulement en Amérique mais dans le monde. Il incarnait les valeurs d’équité, de justice et d’égalité des chances », a déclaré dans un communiqué Tony Blair, prédécesseur de Gordon Brown à Downing Street.

« L’Irlande a perdu un véritable ami avec la mort du sénateur Edward Kennedy dont la famille est originaire de l’île. Ted venait de la famille américano-irlandaise la plus célèbre. Et par ses efforts et ses réalisations, il a encore ajouté à la réputation d’une grande famille ». Brian Cowen, Premier ministre irlandais.

Harry Reid, le leader de la majorité démocrate au Sénat, a exprimé sa tristesse face à la disparition de « notre patriarche ». Il a rendu hommage à son travail, faisant notamment valoir que « grâce à lui, beaucoup d’enfants ont pu être soignés ».

« Kennedy est un ami depuis 30 ans, un grand patriote américain, un grand champion d’un monde meilleur, un grand ami d’Israël. Il va cruellement nous manquer
». Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien.

« Une lumière si longtemps vigoureuse s’est éteinte pour tous ceux qui aspirent à un monde plus juste. Le sénateur démocrate était un symbole en faveur des plus hautes valeurs humaines, la santé et l’éducation…Jusqu'à son dernier souffle, Edward Kennedy aura magnifiquement incarné les valeurs démocrates et un idéal d’équité. Avec sa disparition, les Américains et tous les démocrates du monde entier perdent une référence et un ami ». Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères.

« La commission est très triste d’apprendre le décès du sénateur Kennedy. C’était un serviteur du public désintéressé, qui s’est battu pour les droits de tous les américains, et qui a cherché à aider les gens dans les pays en développement à travers le monde. Il restera dans les mémoires comme l’un des législateurs les plus populaires et les plus efficaces de l’histoire de l’Amérique ». Déclaration faite par un porte-parole de la commision Européenne.

« Avec Ted Kennedy, l'Allemagne et l'Europe perdent un ami de valeur. Son engagement pour la justice et la paix était emprunt de conviction et de fermeté ». Angela Merkel, chancelière allemande.

Ted Kennedy « a fait entendre sa voix dans la lutte contre l'apartheid à une époque où le combat pour la liberté n'était pas soutenu largement dans les pays occidentaux. Nous restons reconnaissants pour le rôle qu'il a joué ».Nelson Mandela, ancien président sud-africain.

© Rfi


Nouvelles d’ailleurs : Subjectivité….












Nouvelles d’ailleurs : Subjectivité….

Et voilà notre ami et confrère Hanevy condamné à 6 mois de prison ferme et à 30 000 UM d’amende. Non pas pour les accusations portées par son site électronique « Taqadoumy » contre IMS, mais pour des propos qu’aurait tenus une lectrice et considérés comme « atteinte aux bonnes mœurs ».
Ce verdict ne satisfait personne : ni l’accusé, ni l’accusation. Ni la communauté journalistique qui dénonce la détention préventive et le verdict et qui n’a pas vu poindre une quelconque once de réelle approche de ce qui pourrait être une déontologie professionnelle au pays des Nous Z’Autres.

Cette affaire ne fait que compliquer les choses et le métier de journaliste ; dorénavant tout un chacun d’entre nous va vivre avec cette épée de Damoclès au dessus de la tête. A chaque fois que nous écrirons ou que nous laisserons les lecteurs ou auditeurs faire des commentaires, nous savons que nous pourrons être embastillés, déférés devant les autorités judiciaires, punis et envoyés à l’ombre méditer pendant moult temps sur l’amertume d’être un homme de médias dans notre République des Derviches Tourneurs.

Comme le pouvoir judiciaire n’a pu punir Hanevy pour le texte sur le coût supposé de la maison d’IMS, il lui a bien fallu trouver quelque chose pour justifier la prison préventive et ne pas perdre la face. Dans notre bled, rien de mieux que de ressortir le truc fourre-tout « d’atteinte aux bonnes mœurs ». Là dedans on y met tout et n’importe quoi. La preuve : l’opinion personnelle d’une lectrice mène tout droit notre confrère dans le septième cercle de l’enfer.

Et pourtant les accusations de gabegie, de détournements, de vols, de corruption ont fleuri pendant la dernière campagne présidentielle, en veux-tu, en voilà. A croire que pour certains candidats (et non des moindres), tout le monde était un moufcidine.
République Impitoyable des Moufcidines qu’on aurait dû nous appeler.

Notre président actuel lui-même en a lancé des accusations pendant ses 11 mois de pouvoir qui n’en était pas un et de fignolage de la Rectification. Ca avait commencé avec Khattou et sa Fondation. Puis le ballon s’est dégonflé et on ne parle plus de l’ex première dame. Puis Ould Waghf qui, lui aussi, a fait un petit tour en prison. Puis plus rien. Puis ça a continué avec les accusations à peine voilées lancées contre Ould Boulkheïr et Ould Daddah. Depuis, walou. Alors que pèsent les dires de Taqadoumy dans la jungle des accusations et des rumeurs ?

Mais passons : ceci (cet acharnement contre Hanevy) n’étonnera personne quand on connait notre pays : certains ont plus le droit de lancer des accusations non prouvées que d’autres. C’est la loi du plus fort, hein ? Et je remercie la Justice d’avoir puni le faible quand elle a oublié de voir les « forts ».

Bref Hanevy est en taule. Malheureusement et honteusement. Et sans tomber dans le grandiloquent éculé, je dis même que ce sont tous les journalistes qui sont en taule avec lui. Car qui n’a pas égratigné au moins une fois et sans preuves un homme politique ? Qui n’a pas parfois glissé très loin d’une présupposée objectivité que l’on nous demande à longueur de journée ? Qui n’a pas parfois, poussé le bouchon un peu loin ?

Sommes-nous donc des surhommes que l’on nous demande toujours ce que l’on ne demande pas aux politiques, à savoir « ETRE OBJECTIFS » ?

Andreï Arkhangelski (chroniqueur pour le quotidien en ligne russe Vzgliad) écrivait un jour : « Les faits objectifs ne sont pas une absurdité, mais un euphémisme de fonctionnaires …Le fait que tout journaliste doit d’abord être objectif arrange tout le monde, ou presque : le pouvoir, le monde des affaires et le grand public ».
Chez les Nous Z’Autres la demande de « Vérité » quelque qu’elle soit, est une exigence si l’on en croit les cris d’orfraie poussés par les victimes de « diffamations ».

Mais de quelle « Vérité » parlons-nous ? Celle de la victime supposée ? Celle des « faits » relus à la sauce personnelle ? Celle des hommes ?
Or, la « vérité » est tout sauf objective.
Si l’on veut être « objectif », on ne s’en tient qu’aux dépêches brutes et on se contente de les ânonner tel un mantra débile.

Mais dès lors qu’un journaliste reprend ces dépêches et les commente, il fait entrer une part de subjectivité. Et celle-ci est un droit fondamental de la profession.
A chacun d’en faire ce qu’il en veut.
Qui a l’outrecuidance d’exiger un devoir de vérité OBJECTIVE sinon les intégristes de vérités toutes personnelles ?

Je comprends l’indignation d’IMS. Je comprends aussi qu’il ait porté plainte. C’est son droit le plus absolu et cela fait partie du jeu. Il défend Sa vérité et son honneur.
Mais je comprends aussi les papiers de Taqadoumy.

Car je n’oublie pas que celui qui écrit le fait avec toute la part de subjectivité qu’il porte en lui et celle-ci, au grand dam de tous les censeurs vertueux, remplit exactement la fonction que l’on demande à la presse : à savoir forcer le lecteur à réfléchir, à se poser des questions, à faire la part des choses et à oublier un peu le sacro saint leitmotiv des imbéciles ( « c’est écrit donc c’est vrai »).
La communication c’est aussi cela : de la subjectivité.
Le jour où l’objectivité sera imposée, ce sera la mort de la presse et de ceux qui écrivent.

Alors laissons donc aux journalistes le droit à la subjectivité. Et laissons aux lecteurs le droit à l’intelligence.
Et reconnaissons aux journalistes que leur plus grande honnêteté c’est leur subjectivité car quand ils affichent leurs opinions, leur sympathie et autres, ils sont honnêtes envers leurs lecteurs.

C’est de tout cela que j’aurais aimé que notre justice parle et réfléchisse dessus. Pas du motif « d’atteinte aux bonnes mœurs » fallacieux.
Car quand un journaliste est jeté en prison pour ses écrits, c’est toute notre liberté de parole qui agonise.
Quoique l’on puisse penser de ses écrits.
Salut.

Mariem Mint DERWICH

© Le Calame

Un commerçant se dit « volé » par des éléments de la garde présidentielle (BASEP)












Un commerçant se dit « volé » par des éléments de la garde présidentielle(BASEP)

Dans une déclaration à l’ANI, le commerçant Mohamed Yeslem Ould Mohamed Abdallahi , a lancé un appel au président Mohamed Ould Abdel Aziz pour que justice soit faite dans son cas. Il accuse deux éléments de la garde républicaine (BASEP) de lui avoir volé, de sa boutique sise à « Las Palmas » dans la Moughataâ de Tevragh Zeina, à un mouvement où il estime que son affaire a été négligée par les autorités administratives de cette Moughataâ.

Il a ajouté qu’on a refusé de mettre les deux militaires du BASEP à la disposition de la brigade mixte de gendarmerie où la procédure de poursuite pourra être entamée dans leur cas spécifique.

Pour ce commerçant, cette affaire a débuté dans la journée du vendredi 31 juillet 2009, dans l’après-midi, quand des inconnus étaient venus briser la porte de son échoppe sise à Las Palmas Tevragh Zeina) d’où ils ont volé la somme de 200 000 UM, en plus de la valeur 300 000 UM, sous forme de carte de recharge téléphoniques, en plus de cinq téléphones portables.

Après avoir saisi la police, le commissariat de Tevragh Zeina II a ouvert une enquête. Après analyse de conversations téléphoniques faites par les deux accusés à partir des appareils volés, la police les a identifiés comme étant des soldats travaillant à l’unité de sécurité présidentielle. Mohamed Yeslem poursuivra que la police a saisi le BASEP à propos de leur cas et que le commandement de cette unité a promis d’effectuer sa propre enquête dans ce cas précis.

Après deux jours, Mohamed Yeslem a dit avoir reçu un appel du BASEP pour confirmer l’exactitude de tout ce qu’il a déjà dit dans à propos de ce vol et que un téléphone volé a été saisi sur l’un des soldats concernés.
A partir de là poursuit Yeslem, le dossier a été transféré à la brigade mixte de gendarmerie, spécialisée dans ce genre de procédure concernant les militaires en service.

La brigade mixte a écrit une note destinée au BASEP, portant le numéro 10-82, en date du 4 août 2009, à deux jours du transfert du dossier, demandant la mise à sa disposition, d’urgence, des deux principaux accusés dans cette affaire. Cette lettre est restée sans réponse, ce qui m’a conduit à saisir le parquet où j’ai introduit une plainte auprès du vice-procureur de la république, lequel m’a demandé de revenir le voir dans une semaine. Au retour, poursuit le commerçant, le vice-procureur me recommande chez le procureur général, lequel n’a jamais voulu me recevoir.

« Enfin, dit-il, je demande l’intervention du président de la République afin que justice soit faite dans mon cas, si vraiment Ould Abdel Aziz tient à ses engagements ».

© ANI

Sénégal:Impliqué dans l’attentat contre l’ambassade de France à Nouakchott, un Mauritanien sous mandat de dépôt à Dakar.


Sénégal:Impliqué dans l’attentat contre l’ambassade de France à Nouakchott, un Mauritanien sous mandat de dépôt à Dakar.
La Division des investigations criminelles (Dic) a procédé le 8 août dernier à l’interpellation d’un ressortissant mauritanien à Keur Massar.

Ce dernier, qui se nomme Ahmed, a été arrêté pour faux et usage de faux. Ce ressortissant mauritanien est impliqué dans l’attentat contre l’ambassade de France à Nouakchott.

Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international, il a été placé sous mandat de dépôt, en attendant une demande d’extradition en bonne et due forme de la Mauritanie.
Interrogé sur son implication dans l’attaque contre le siège de la représentation diplomatique française en Mauritanie, Ahmed a reconnu son appartenance au mouvement terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique.

© Le Quotidien

Bonne gouvernance : Une opération main propre serait en l’air



Premier conseil des ministres du nouveau gouvernement d’après élection du 18 juillet 2009, et voilà le nouveau président élu qui frappe fort. Le Directeur général de la Sonimex, Mahafoudh Ould Agatt et le président de la Commission Centrale des Marchés, M. Bâ Yayhya Bocar sont limogés. Pourtant les deux hommes sont présentés comme des « soutiens politiques solides » du tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Mais quelque part on semble oublier que Mohamed Ould Abdel Aziz candidat au fauteuil présidentiel s’était montré clair sur la lutte contre la gabegie et la corruption.

. Pour lui, disait-il, si parmi ses soutiens certains n’étaient pas propres, il n’hésiterait pas à les sanctionner. Donc, en joignant la parole à l’acte, Ould Abdel Aziz a frappé fort parmi ses soutiens. C’est un coup de massue qui donne la trouille aux nouveaux ministres qui en tremblent encore. Ils doivent veiller à la bonne gestion des ressources publiques de l’Etat mis à leur disposition. Le message Ould abdel Aziz est plus que clair.
Sans attendre, déjà pour la Sonimex, Mourtéji Ould Elwavi aurait été proposé au Conseil d’Administration de la Société Mauritanienne d’Import Export pour remplacer Ould Agatt. Que reproche t-on de si grave aux deux hommes pour qu’ils soient relevés de leurs fonctions en même temps ? S’agissant de la Commission Centrale des Marchés, la thèse la plus plausible parle d’un marché ayant fait l’objet d’un appel d’Offres et qui aurait fini par être attribué à une société sénégalaise au détriment de la société ATTM, une filiale de la SNIM, malgré qu’elle ait été la moins disante. Bien que les collaborateurs de Bâ Yahya Bocar aient donné les bons conseils d’usage en la matière, le président de la Commission Centrale des Marchés n’aurait rien voulu comprendre estimant, semble t-il, que même si l’offre d’ATTM était la moins disante, il doute que la société soit en mesure d’exécuter ce marché dans les délais, car elle aurait un calendrier chargé. Vraie ou fausse, cette histoire serait la coupe qui aurait fait déborder le vase car le président de la Commission Centrale des Marchés, n’était pas, dit-on, dans le sérail de son institution, un homme facile. Il semble qu’il entretenait des relations de travail difficile avec ses collaborateurs. En fait, semble t-il, il n’en faisait qu’à sa tête et agissait comme bon lui semblait. Avec le secrétariat général du gouvernement duquel la Commission Centrale des Marchés (CCM) dépendait, les rapports n’étaient pas des plus sereins. Bâ Ousmane, secrétaire général du gouvernement n’aurait pas apprécié le déplacement de Bâ Yahya Bocar au Canada sans son autorisation. Mis au courant, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, chef du gouvernement, aurait avisé en haut lieu des turpitudes du président de la « Génération du Concret » dont les déplacements dans le département central de Kaëdi et les engagements pris auprès des populations -dans le cadre du soutien politique apporté à Mohamed Ould Abdel Aziz- n’avaient pas les faveurs de la primature. Quant à la Sonimex, on avance des histoires de faux en écritures comptables pour expliquer son limogeage.

A qui le tour maintenant ?

De source bien informée, l’après ramadan ou même la fin du mois d’août réserve des surprises à bon nombre de responsables qui gèrent des institutions étatiques ou semi étatiques. Pour l’heure, Ould Abdel Aziz qui se serait tapé dix jours de vacances, aurait fait suspendre la signature du directeur du Budget, du trésor public etc. Une mesure qui laisse présager d’un coup de balai assez vaste dans ces deux institutions et qui, dit-on, pourrait toucher jusqu’au simple fonctionnaire. Une opération qui serait bénie par les partenaires au développement désireux de voir le nouveau président mettre fin à la corruption qui gangrène le budget et le trésor public. En effet, une véritable mafia s’est formée dans ces deux institutions où même le simple planton a pignon sur rue pour racketter les pensionnaires de ces deux institutions étatiques. Une situation devenue ingérable, car tous les coups y sont permis pourvu de mettre la main à la poche. Il n’y aurait pas que ces deux institutions qui soient concernées par l’opération main propre. Le projet qui serait encore gardé au secret, viserait, outre les services dépendants du ministère des finances, le ministère des affaires économiques et du développement ainsi que ses différents projets, le ministère de l’agriculture et de l’élevage, les mines et industries, la santé et les affaires sociales, l’équipement et transport, l’éducation nationale, la justice entre autres. Des audits de certains départements seraient diligentés pour faire l’Etat des lieux. On cite la fonction publique devenue un fourre-tout sans rapport avec le travail de l’administration. De source non confirmée, une compression d’un bon nombre de travailleurs non contractuels de l’Etat serait en gestation. Les institutions sécuritaires seraient également en ligne de mire des partenaires au développement. Quand bien même ils sont prêts à aider la Mauritanie à lutter contre le terrorisme, ils souhaitent voir au plus vite les responsables de la sécurité faire le ménage pour lutter contre la corruption qui gangrène le milieu. Ould Abdel Aziz saura t-il prendre le taureau par les cornes et aller en guerre contre la corruption et les détournements de fonds publics ? Rien n’est moins sûr, car les maux ont pris racine depuis plusieurs années.

Moussa Diop


L'Edito de la Tribune, Mohamed Fall Ould Oumère








«…sous la direction éclairée de on Excellence le Président de la République… (et plus loin)… et sous la conduite du Premier ministre…» Une logomachie qui revient avec force ces jours-ci avec les premières sorties des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale.

Certains ministres profitent de leurs premiers contacts avec leurs administrations pour parler de la nécessité de respecter les horaires, d’être au service du public, de faire preuve d’engagement au travail, de bien gérer les ressources… un autre aspect de la logomachie usitée depuis près de trois décennies… celle qui a fait la caractéristique première des pouvoirs personnels et tyranniques.


Fort de sa réussite au premier tour, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz ne doit pas avoir besoin de tels discours pompeux et sans fondements. Il doit être dans l’attente de celui qui veut réaliser une œuvre à laquelle il croit. Cette œuvre commence par la négation de tout ce qu’il a stigmatisé par le passé. Y compris cette logomachie.


Les ministres devraient éviter de répéter des phrases mille fois ressassés. Où seuls changent les noms du président et du Premier ministre, et les dates. Ils sont là pour incarner cette volonté du changement prônée par Ould Abdel Aziz et qui lui a valu sa réussite.


Dire à un fonctionnaire qu’il doit être assidu, honnête et dévoué, relève du remplissage. On dit chez nous que seuls les chiens prennent pour compliments les attributs comme «tel ne vole pas». La culture des bonnes mœurs va de soi. Elle est de l’attribut des hommes. Certes ont-ils besoin d’être rappelés à l’ordre, mais c’est d’abord le comportement du chef qui impose la conduite à tenir. A quelque niveau que l’on soit, «erra’iyatou ‘ala qalbi al amiri» (les administrés suivent la voie de leur direction). Que les ministres ne s’attardent pas à demander à leurs collaborateurs d’être ponctuels. Ils n’ont qu’à l’être eux-mêmes. D’être honnêtes, ils n’ont qu’à l’être eux-mêmes. D’être au service de la population. Ils n’ont qu’à l’être eux-mêmes.


S’ils tiennent à rester dans les ‘normes du Prince’, les ministres – le Premier, le premier – doivent sortir et se battre. Aller au travail et parler le moins possible devant leurs collaborateurs. Ils doivent redonner espoir à ces derniers en réhabilitant la compétence et l’intégrité. Ils doivent communiquer autour de leurs programmes, de leurs réalisations, de leurs contraintes… vaincre la peur de dire la vérité, ne serait-ce qu’en partie. En un mot ils doivent incarner le changement et ne pas se laisser entraîner par l’appareil qui était là .


Quand on suit le ministre de la communication dans son périple à Radio Mauritanie, AMI et TVM, on a l’impression que les journalistes des médias officiels n’ont de problèmes que ceux liés aux salaires et traitements. Alors que les organes officiels n’arrivent pas à se hisser au niveau de services publics dignes de ce nom. C’est encore plus grave quand on sait que la loi sur la libéralisation traîne dans les tiroirs d’une commission paritaire interparlementaire qui reste à mettre en place. Que ces journalistes n’ont aucune liberté d’écrire ou d’enquêter. Qu’ils sont liés par la bonne volonté de leurs directeurs qui croient que leur première mission est de servir le Sultan du moment.


Ce n’est pas par hasard si le public mauritanien cherche l’information sur la Mauritanie ailleurs que dans les médias officiels. La confiance est perdue depuis longtemps. Et si la transition a été une parenthèse, il est sûr que le public est assoiffé d’information venant de ces organes. Mais il n’en trouve.


On ne peut en vouloir aux personnels. Mais ce sont des politiques liberticides et incongrues qui ont mené le pays là où il est. Et avec lui le secteur de la communication. Pas de formation, pas d’encouragement, pas de liberté, pas d’accès à l’information, pas de culture du mérite… il suffit pour mesurer l’ampleur du mal de faire le compte : la plupart de ceux qui produisent ici et là sont des contractuels payés à la baisse. Pourquoi ? Parce que personne n’est jugé sur son résultat, sur sa rentabilité… à commencer par les ministres, en descendant vers les techniciens, en passant par les directeurs… Partout la problématique est la même.


Ce ne sont pas les sermons concernant l’assiduité, l’intégrité, le dévouement qui changeront la donne. C’est plutôt la rupture avec ce discours et avec ces méthodes qui peuvent annoncer un changement probable.

© La Tribune


mardi 25 août 2009

L’ ACCORD CADRE DE DAKAR du 2 JUIN 2009/ Par Ba Mamadou Amadou



L’ ACCORD CADRE DE DAKAR du 2 JUIN 2009/ Par Ba Mamadou Amadou
D'une politique étrangère ambitieuse pour promouvoir les jeunes démocraties africaines à une diplomatie complaisante et affairiste.
Il serait nécessaire de rappeler à qui voudrait l'oublier que la diplomatie sénégalaise nous a habitué à de très grands et valeureux ministres des affaires étrangères de Maitre DOUDOU THIAM en 1960 à CHEIKH TIDJANE GADIO en 2000.
J'en citerai quelques uns qui ont marqué leur passage: Amadou Karim Gaye, Moustapha Niasse, Ibrahima Fall, Djibo leyti Ka et Cheikh Tidjane Gadio .
Il est aussi nécessaire de rappeler que de la gestion du conflit Mauritano-sénégalais de 1989 dépendait en grande partie l'avenir des relations entre les deux pays et la paix dans la sous région .

C'est ainsi que: surpris par l'ampleur que prenait le conflit, le Sénégal s'était retrouvé fragilisé par rapport à ses autres voisins, ce qui d'ailleurs avait fini par provoquer la dissolution de la confédération de la Sénégambie ( problème de tracer de frontière avec la guinée Bissau, problème avec la Gambie, etc..)

A l'époque, des rumeurs soutenues et concordantes faisaient état de la présence de l'armée irakienne aux côtés de la Mauritanie prête à en découdre avec le Sénégal et en occuper le nord jusqu'à Louga.
De provocations en provocations, la situation rendait crédible la thèse selon laquelle la Mauritanie était prête pour la guerre. La rupture des relations diplomatiques était devenue incontournable pour préserver l'essentiel, d'autant plus que les prises de position de l'opposition sénégalaise ( PDS et les autres ) nous prouvent encore aujourd'hui que dans la situation de l'époque, il fallait mieux être dans l'opposition qu'aux affaires. .

Sur le plan de la politique intérieure, le même conflit avait contribué à l'ascension de l'opposition sénégalaise et d’abdoulaye wade particulièrement, du fait de la crise sociale née de l'afflux de milliers de réfugiés mauritaniens (dont je faisais parti ) déportés par le gouvernement mauritanien au Sénégal ( TAYA, DJIBRIL ould ABDALAHI et ELY ould M VALL, etc....) .

De la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays le 21 août 1989 .
Au rétablissement des mêmes relations diplomatiques le 02 mai 1992 , le peuple sénégalais, son président et sa diplomatie avec IBRAHIMA FALL comme ministre des affaires étrangères ont fait tout ce qu'il fallait pour préserver l'essentiel. ( ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui: des relations de parenté, amitié ou fraternité )

Cet essentiel que certains ministres mauritaniens avaient déjà commencé à dénoncer il y a de cela 30 ans en disant: que la Mauritanie n'avait rien à voir avec l'Afrique de l'ouest (ni historiquement, ni culturellement, ni géographiquement . )
Pour en venir à l'accord cadre de Dakar signé le 03 juin 2009 à Nouakchott, mais négocié dans la capitale sénégalaise le 02 juin 2009, Il sera ce qu'en fera le président Aziz car c'est bien à lui que l'on a facilité la tache .

En plus du résultat des urnes, la légitimation du coup d'état du 06 août 2008 sera totale, si le président Aziz arrive à tenir ses engagements de campagne.
La diplomatie sénégalaise a réussi là ou le président libyen a échoué. Le grand mérite de la diplomatie sénégalaise est d'avoir donner une porte de sortie au général AZIZ qui n'en avait pas besoin. On conviendra que l'opposition mauritanienne est sortie très affaiblie des élections issues de cet accord.
Une opposition qui, faute de résister ensemble pour défendre les acquis de la jeune démocratie mauritanienne, a cédé aux querelles politiciennes, aux contestations diverses et variées .

Pour une fois de plus l'opposition mauritanienne a râté un rendez vous avec l'histoire . Pour c'eux qui comprendront : ( en 2007 c'était Messaoud et en 2009 c'est Ahmed et les autres ). Qui pourra me prédire ce qui se passera en 2011 ?

Ba Mamadou Amadou

© AVOMM.com

Au procès de Duch, la colère des proches des victimes

A Phnom Penh, le temps est venu pour les familles de témoigner contre l'ancien responsable khmer rouge, qui a fait torturer et assassiner 17 000 personnes.

Le premier procès d'un ancien responsable khmer rouge, qui s'est ouvert à Phnom Penh, au Cambodge, le 30 mars dernier, offre depuis une semaine la parole à des proches -notamment occidentaux- de victimes disparues dans l'antichambre de la mort "S-21", l'emblématique centre de sécurité du Kampuchea démocratique que dirigeait d'une main de fer Duch. La puissante charge émotionnelle de leurs dépositions a remis au coeur des débats la tragédie qui s'est jouée dans ce petit royaume d'Asie du Sud-Est entre 1975 et 1979 et mis en lumière l'étendue de ses effets dévastateurs, trente ans après. Avec beaucoup de dignité et de colère aussi, ces parents de suppliciés ont tour à tour raconté leur continuelle quête de justice et de vérité, qui empoisonne leurs vies, et dit tous les espoirs qu'ils plaçaient dans ce tribunal à caractère international.

Image, extraite d'une vidéo, de l'ancien bourreau khmer rouge de "S-21", Duch, lors de son procès, en avril 2009.

REUTERS/Extraordinary Chambers in the Courts of Cambodia

Image, extraite d'une vidéo, de l'ancien bourreau khmer rouge de "S-21", Duch, lors de son procès, en avril 2009.

Venus honorer la mémoire d'un époux, d'un père ou d'un frère, des étrangers ont les premiers ouverts le feu, criant à la barre leur souffrance et leur dégoût de l'accusé, Duch, qu'ils ont violemment pris à partie. Sans concession, la Française Martine Lefeuvre est venue "rafraîchir la mémoire à quelqu'un d'amnésique". "L'instigateur de ces tueries est un intellectuel, qui aurait pu enrayer le processus d'extermination, a froidement asséné cette veuve. [...] Il a fait torturer et assassiner 17 000 personnes [...] et, pour moi, il aurait dû se supprimer parce que s'il avait peur de mourir, ce n'était pas une raison pour continuer de torturer et d'assassiner. [...] Avait-il oublié, ce professeur de mathématiques, de réfléchir, pour se gorger de sang, de cris des suppliciés, de cadavres, pendant neuf ans? Si ça ne s'appelle pas s'éclater dans un sale boulot, dites-moi à quoi ça ressemble!"

Le temps n'efface pas l'horreur dans les mémoires

Le Néo-zélandais Robert Hamill, la voix tremblante, n'a pas caché avoir voulu infliger à Duch les mêmes tortures que son frère a sans doute subies à S-21, et s'est directement adressé à l'accusé. "Cependant, si une partie de moi ressent cela, j'essaie de tourner la page. Et cette procédure y participe, merci pour cela. Aujourd'hui, dans le prétoire, je vous envoie le poids écrasant de ces émotions: la colère, le chagrin et la douleur. Et je place cette charge émotionnelle sur votre tête. C'est vous qui avez créé ce fardeau, que personne ne mérite, c'est vous qui devriez le porter et non pas les familles des gens que vous avez tués. Désormais, je ne ressens rien pour vous. Pour moi, au vu de ce que vous avez fait, vous ne faites plus partie de l'humanité."

Les proches de victimes dont la vie s'est brutalement interrompue dans l'enfer de S-21 ont évoqué avec courage un visage aimé à jamais disparu ainsi que leur attente, déçue, de le revoir après des années de recherches. Ils parlent aussi d'un bonheur familial brisé ou encore de l'angoisse face à l'ignorance du sort réservé à ces persécutés, ne pouvant qu'imaginer les supplices les plus inhumains qui leur ont été infligés, comme l'a confié Antonya Tioulong, soeur de l'épouse du leader de l'opposition parlementaire Sam Rainsy, venue témoigner au nom de sa soeur tragiquement disparue. [NDLR: Antonya Tioulong est rédactrice en chef de la documentation de L'Express.]

Faute de corps restitué et de sépulture, tous se raccrochent aux photos précieusement gardées de ces êtres aimés, qu'ils ont produites en audience, pour leur redonner un visage. Ainsi Sa Vandy, un instituteur retraité, a invoqué l'esprit de ce frère que les Khmers rouges lui ont pris: "Je crois véritablement que tu es là et que tu écoutes les débats de cette Chambre parce que, cet après-midi, je prie pour que tu sois ici, pour que tu participes aux débats de manière à ce que tu puisses entendre et voir que j'ai essayé que justice soit rendue pour les actes criminels que tu as subis."

Le temps n'efface rien à leur chagrin, ont martelé en choeur ces parties civiles. Sans exception, elles ont toutes choisi pour l'heure de fermer la porte au pardon. L'accusé, enseveli sous la voix des victimes, a fait montre d'une grande sobriété dans ses observations et adopté une attitude d'autoflagellation, disant accepter toutes les remontrances et tous les châtiments que ses pairs voudraient lui administrer. Il n'a cependant pas répondu à leurs interrogations. Il est resté impassible. Indéchiffrable.


Téléphonie: à quoi servent les sanctions contre les opérateurs


phonie: à quoi servent les sanctions contre les opérateurs
Mattel a ouvert le bal en juin 2000, suivi de Mauritel en juillet de la même année. Ces deux entreprises ont concouru parfois avec des armes inégales. Ainsi, Mauritel dispose et jouit en exclusivité de la licence fixe. Chose qui s’explique en raison des immenses investissements consentis depuis 9 ans notamment dans la réhabilitation et l’extension du réseau national. L’arrivée du troisième opérateur Chinguitel en juillet 2006 a exacerbé la concurrence, permettant en même temps à travers des solutions soft, de répandre l’internet dans les foyers mauritaniens. Mais cette effervescence rime-t-elle avec qualité ? Non de l’avis de l’Autorité de régulation qui attribuait en fèvrier dernier un taux de déperdition d’appel de 32% pour Mauritel, 22% pour Mattel et 7% pour Chinguitel. Et-ce alors que la norme internationale fixe une limite de 5% à ne pas dépasser.

La course à l’expansion avait poussé les opérateurs à négliger la qualité, voire le client. Il a fallu l’insistance de l’Autorité de régulation pour que deux des trois opérateurs consentent enfin à accepter l’échange de SMS entre leurs abonnés. Si ces manquements à la qualité son à déplorer, en revanche l’on ne peut que s’étonner de la cadence des sanctions répétitives, qui instaurant un climat d’incertitudes sur les investissements. A la fin du mois de juillet dernier, l’Autorité imposait une sanction de 21 millions à Mattel pour non respect du cahier des charges concernant les villes d’Akjoujt, Barkéol, Boumdeid, Boghé et Néma. Mattel se voyait imposé 11 millions concernant les villes de Vassala, Bassikonou, Maghtalahjar, Djiguéni et Boumdedi. Au lieu d’être affecté à l’entretien du réseau, ces montants sont destinés au Trésor public. Est-ce le meilleur moyen de garantir la qualité du réseau ? Il est temps que l’Etat initie un new deal avec les opérateurs.

Maham Mahmoud Ould Salem

© mauritanies1

Michael Jackson victime d’une dose mortelle d’anesthésique

par RFI

Article publié le 25/08/2009 Dernière mise à jour le 25/08/2009 à 09:33 TU

Michael Jackson le 13 juin 2005.(Photo : Lucas Jackson/Reuters)

Michael Jackson le 13 juin 2005.
(Photo : Lucas Jackson/Reuters)

Michael Jackson aurait succombé, le 25 juin dernier, à une dose mortelle de propofol, un puissant anesthésiant que lui aurait injecté son médecin comme somnifère. C’est la conclusion de l’institut médico-légal de Los Angeles, qui a pratiqué l’autopsie de la dépouille du chanteur. Ces informations, révélées par le Los Angeles Timeset relayées par plusieurs télévisions américaines, s’appuient sur des documents juridiques. Le roi de la pop avait succombé le 25 juin à Los Angeles, à l’âge de 50 ans, à une crise cardiaque.

Dans un communiqué adressé aux autorités locales, la famille Jackson déclare sa « totale confiance » dans l’enquête en cours sur la mort de Michael Jackson, et salue les efforts des autorités américaines. Conrad Murray, le médecin de la star, est en première ligne dans l’enquête sur la mort du chanteur. Fin juillet, un mandat de perquisition avait permis la fouille de son cabinet.

Pour traiter les problèmes d’insomnie du chanteur, Conrad Murray aurait reconnu lui avoir régulièrement injecté et pendant six semaines, jusqu'à 50 milligrammes de propofol, un puissant anesthésiant qui ne doit être utilisé que sous surveillance médicale et en bloc opératoire. Très vite, le chanteur a développé une dépendance à l’égard de ce produit.

Le docteur Conrad Murray, le dernier médecin de Michael Jackson.   (Photo : DR)

Le docteur Conrad Murray, le dernier médecin de Michael Jackson.
(Photo : DR)

Les tentatives pour le désintoxiquer se sont avérées infructueuses, selon Conrad Murray. Le médecin lui aurait suggéré d’autres sédatifs, tels que le lorazepam et du midazolam, en vain. Le 25 juin, à la demande insistante de Michael Jackson, le Dr Murray lui aurait finalement administré 25 milligrammes de propofol.

Lors de la perquisition du domicile de Conrad Murray, la police n’aurait pas trouvé de preuve de l’acquisition de ce puissant anesthésiant par la voie réglementaire. Or, plusieurs bouteilles de ce produit avaient été trouvées au domicile du chanteur, peu après sa mort.

Pour autant, et même si l’enquête relève du département des homicides de la police de Los Angeles (LAPD), aucune précision n’est donnée sur la qualification ou non de la mort du chanteur en homicide. Quant à Conrad Murray, dans un message vidéo diffusé sur internet le 18 août, il affirme dire la vérité, et se dit « convaincu que la vérité prévaudra ».