mercredi 26 août 2009

Un commerçant se dit « volé » par des éléments de la garde présidentielle (BASEP)












Un commerçant se dit « volé » par des éléments de la garde présidentielle(BASEP)

Dans une déclaration à l’ANI, le commerçant Mohamed Yeslem Ould Mohamed Abdallahi , a lancé un appel au président Mohamed Ould Abdel Aziz pour que justice soit faite dans son cas. Il accuse deux éléments de la garde républicaine (BASEP) de lui avoir volé, de sa boutique sise à « Las Palmas » dans la Moughataâ de Tevragh Zeina, à un mouvement où il estime que son affaire a été négligée par les autorités administratives de cette Moughataâ.

Il a ajouté qu’on a refusé de mettre les deux militaires du BASEP à la disposition de la brigade mixte de gendarmerie où la procédure de poursuite pourra être entamée dans leur cas spécifique.

Pour ce commerçant, cette affaire a débuté dans la journée du vendredi 31 juillet 2009, dans l’après-midi, quand des inconnus étaient venus briser la porte de son échoppe sise à Las Palmas Tevragh Zeina) d’où ils ont volé la somme de 200 000 UM, en plus de la valeur 300 000 UM, sous forme de carte de recharge téléphoniques, en plus de cinq téléphones portables.

Après avoir saisi la police, le commissariat de Tevragh Zeina II a ouvert une enquête. Après analyse de conversations téléphoniques faites par les deux accusés à partir des appareils volés, la police les a identifiés comme étant des soldats travaillant à l’unité de sécurité présidentielle. Mohamed Yeslem poursuivra que la police a saisi le BASEP à propos de leur cas et que le commandement de cette unité a promis d’effectuer sa propre enquête dans ce cas précis.

Après deux jours, Mohamed Yeslem a dit avoir reçu un appel du BASEP pour confirmer l’exactitude de tout ce qu’il a déjà dit dans à propos de ce vol et que un téléphone volé a été saisi sur l’un des soldats concernés.
A partir de là poursuit Yeslem, le dossier a été transféré à la brigade mixte de gendarmerie, spécialisée dans ce genre de procédure concernant les militaires en service.

La brigade mixte a écrit une note destinée au BASEP, portant le numéro 10-82, en date du 4 août 2009, à deux jours du transfert du dossier, demandant la mise à sa disposition, d’urgence, des deux principaux accusés dans cette affaire. Cette lettre est restée sans réponse, ce qui m’a conduit à saisir le parquet où j’ai introduit une plainte auprès du vice-procureur de la république, lequel m’a demandé de revenir le voir dans une semaine. Au retour, poursuit le commerçant, le vice-procureur me recommande chez le procureur général, lequel n’a jamais voulu me recevoir.

« Enfin, dit-il, je demande l’intervention du président de la République afin que justice soit faite dans mon cas, si vraiment Ould Abdel Aziz tient à ses engagements ».

© ANI

1 commentaire:

  1. Si le commerçant a raison, ça vaut dire nous ne sommes pas en sécurité dans ce pays, si le commerçant ment pour détruire l'image du nouveau gouvernement, ce sera terrible. Nous retournerons à la case de départ, le temps de Taya, n'importe quel citoyen peut nuire à quelqu'un s'il veut, même en claquant les doigts. Sinon , il se peut qu'il ait un groupe très puissant ( SAMASSIDES et autres ennemis d'Aziz) qui sont derrières ce commerçant courageux que je n'envie pas du tout et j'aimerai pas être à sa place.

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