samedi 15 août 2009

Déploiement prochain de 4000 soldats mauritaniens dans le Sahara










Offiicers généraux de Mauritanie


Au cours de la dernière rencontre des chefs des état majors des armées d'Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger tenue à Tamanrasset (Sud de l’Algérie) le 12 août courant, les pays participants, avec l’aide de la France et des USA un plan global de lutte contre la présence terroriste en zone saharienne apprend-ton de sources bien informées.
Selon ce plan, la Mauritanie devra mettre sur pied un contingent de 4000 hommes avec comme mission de sécuriser la partie mauritanienne du Sahara .Les travaux de cette réunion ont été conduits avec la présence de représentants des Etats-Unis et de la France, lesquels entendent mener une guerre globale contre le terrorisme à travers le monde, notamment dans le Maghreb Arabe. La Mauritanie a été, ces derniers temps le théâtre d’une vague d’attentats terroristes qui a plongé le pays dans un climat d’insécurité, dont le dernier en date est le kamikaze de l’ambassade de France du 8 août, ayant visé des gendarmes français.


© ANI

A mon ami Amadou Alpha BÂ




Mr Ba Kassoum Sidiki(gauche), Mr Sy Hamdou Rabby (droite)


Tu t’exprimes en sujet libre et en politique. Tes opinions ont le mérite de la clarté. Tu as fait un choix, celui de défendre déjà un bilan dans une campagne électorale. Quant à moi j’explore encore et je n’ai pas tes certitudes. Je n’ai voulu ni forcer les traits ni entrer en louange. Je crois même que ton candidat Ould Abdel Aziz a une démarche louable, il veut réussir apparemment son entreprise de réforme de la gouvernance en Mauritanie. Mais l’expérience nous enseigne que des révolutions se transformèrent en réactions, en une régression et retournement des idéaux. Staline, Sékou Touré et leurs révolutions manquées précipitèrent leurs peuples. Notre propre histoire nous édifie. Ould Taya en est l’illustration. Voilà un chef d’état originaire d’Atar, la ville la plus métissée de Mauritanie ; on y croise des Bâ, des N’diaye, des Louis et des Michelle maures. La bonne société pensante considérait que l’arrivée d’un « libéral » dont les principaux amis sont noirs était un soulagement face aux accents engagés et tiers-mondistes de Ould Haïdallah. Nous connaissons la suite d’une politique qui fut ouvertement raciste. Le pouvoir de Ould Taya s’est particulièrement distingué par les crimes contre l’humanité dont il s’est rendu coupable. Pour autant je crois que Ould Abdel Aziz n’est pas dans ce registre. Il en est même loin si l’on s’en tient à ses engagements. Toutefois c’est dans ce qui sera accompli, dans l’œuvre porteuse de sens qu’un jugement pourra être fondé. Ce ne sera pas à partir de la transformation, qui fait souvent illusion, mais d’un développement ancré où toutes les humanités contribuent que Ould Abdel Aziz marquera son passage comme Président de la république.
BÂ Kassoum Sidiki par AVOMM.com

Ould Abdelaziz « Le président du peuple » une interview dans« New African » et publiée en exclusivité sur Points Chauds









"Je ne sais pas si c’est la baraka, mais je n’ai jamais pensé que je mourrais ce jour-là. Je savais que j’allais me présenter aux Élections et que je deviendrai président de la République, avec un vrai projet de société pour mon pays"



Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a bien voulu revenir sur les circonstances de son élection à la présidence de son pays. Il parle sans détours, et trace les grands axes de ce qu’il compte réaliser pour son pays, et faire pour ses compatriotes.





Interview réalisée par Hichem Ben Yaïche, envoyé spécial à Nouakchott et en exclusivité sur POINTS CHAUDS





Après votre victoire électorale et la reconnaissance internationale, dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?





J’estime que c’est le peuple mauritanien qui sort victorieux d’une épreuve qui a duré pratiquement trois ans, après que son espoir, dû au changement du 3 août 2005, a été déçu par les gouvernementss qui se sont succédé. Cette victoire prouve que les Mauritaniens ont opté pour un changement qui va permettre au pays de sortir de la crise, d’entrer dans une ère que nous pensons être meilleure, et d'avancer sur la voie du développement, de la stabilité politique et de la sécurité.Cette période a été, pour vous, riche d'enseignements. Comment avez-vous pu gérer les données, la situation et les comportements ?Effectivement, cette période m'a beaucoup apporté. Je suis convaincu que l'on peut faire beaucoup pour ce pays, qui est riche. Je n’ai cessé de le dire, et je le prouverai. Malheureusement, la Mauritanie a été victime de son élite et d’une classe politique qui ont régné sur le pays pendant 50 ans, de l’indépendance à aujourd'hui. En parlant de classe politique, je ne désigne pas des individus en particulier. Ce sont une vision, une stratégie, une conception et une façon de faire qui ont été néfastes. Grâce au peuple mauritanien, la page est maintenant tournée.





Que pensez-vous de ceux qui continuent de contester les résultats malgré leur validation par les observateurs étrangers ?





Ce genre de contestations n’est pas spécifique à la Mauritanie. Chaque élection comporte un gagnant et, parfois,plusieurs perdants. Par conséquent, il est tout à fait normal que les perdants contestent le résultat. En tout cas, s’il y a eu fraude, ce n’est pas dans mon camp. C’est la première fois que je me présente aux élections et mon staff est constitué de jeunes, inexpérimentés. L’autre camp a l'habitude des élections, a pratiqué la fraude, la manipulation et la désinformation. Comme ils ont perdu, il faut trouver une raison à leur défaite.On ne peut s’empêcher de faire un retour en arrière en s’interrogeant sur les circonstances du putsch de 2008. Etait-il vraiment nécessaire ? Qu’est-ce qui le justifiait ? Que signifie pour vous le processus de rectification ?Je crois qu’il faut revenir à 2005, et même avant, pour comprendre ce qui s’est passé en août 2008. Il y avait une démocratie de façade - en réalité une dictature - qui a fait vivre les pires maux à la Mauritanie : tentatives de coups d’Etat à répétition, liquidations physiques, injustice sociale, corruption, gaspillage… Tout ce qu’on peut imaginer dans un Etat de non droit. C’est ce ras-le-bol qui a conduit au changement de 2005, avec pour objectif de ramener le pays sur la bonne voie. Malheureusement, au bout de quelques mois seulement, l’équipe en place n’a pas su maintenir le cap initial.





Pourtant vous y étiez associé…





Non ! Je n’y ai pas été associé, même si, en réalité, j’en ai été probablement été le principal artisan. J’ai agi, avec quelques officiers, pour un changement radical qui devait permettre de tourner la page. Malheureusement, au bout de quelques mois, nous sommes revenus en arrière : les mêmes équipes, les mêmes gens symbolisant le passé ont repris le contrôle. Nous avons dû gérer la situation jusqu’à la fin, organiser des électionsdémocratiques, libres, transparentes et crédibles. Mais la vie est parfois décevante, et, au final, nous avons élu un président pire que les précédents. Il a brillé par son absence et, de ce fait, ceux qui régnaient depuis un demi-siècle ont ré accaparé le pouvoir.En face, les parlementaires, élus du peuple et qui souhaitaient le changement, résistaient : ils ont protesté, manifesté contre ce retour au passé. Les équipes au pouvoir ont alors conseillé au président de se débarrasser des principaux opposants et de limoger les principaux chefs militaires, en une seule matinée. Voilà ce qui s'est produit, sans le moindre respect de la loi. Le matin du 6 août 2008, je suis allé à mon bureau pour travailler, et non pour fomenter un coup d’Etat. J’y ai été contraint par l’action illégale de l’ancien Président, engagée dans un cadre familial et non officiel. J’étais obligé de réagir pour sauver le pays, parce que le peuple mauritanien n’avait pas voté pour ce retour en arrière. C’est la véritable raison de ce coup d’Etat. Un coup de trop, peut-être, pour certains, mais nécessaire, voire vital pour le pays.





Comment jugez-vous l’attitude d’Ely Ould Mohamed Val, votre cousin germain et votre allié d’hier ? Votre mésalliance a-t-elle produit des dégâts dans le clan familial ?





Il ne faut pas lier la candidature de l’ancien président du Comité militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) au clan familial. Cela n’a rien de familial. Et puis, s’il y a un jugement à ce sujet, il a été fait à travers les élections. Il a eu ce que le peuple mauritanien a voulu lui accorder. C’est tout.





Quels seront vos grands chantiers pour les premiers 100 jours, et vos priorités pour la Mauritanie ?





J’ai un programme que j’estime être la meilleure voie pour sortir le pays de cette situation. Il s'agit essentiellement d'améliorer les conditions de vie des citoyens en les faisant bénéficier des ressources de leur pays. Je l’ai dit, et je le répète, nous sommes un pays riche. Nous avons un million de km2, pour une populationde trois millions d’habitants. Nos ressources sont extrêmement nombreuses, il suffit de ne pas les dilapider, de lutter contre la corruption et le gaspillage. Il faut faire profiter les Mauritaniens de ces ressources d’une manière juste, équitable et judicieuse, encourager les investisseurs en instaurant une justice indépendante.





Concrètement, quels sont vos grands chantiers ?





L’amélioration les conditions de vie par la création des infrastructures nécessaires. Le développement de l’éducation, d'une formation professionnelle adaptée à nos besoins actuels, ce qui se répercutera sur la santé. Nous avons des médecins, mais nous manquons d'équipements. Tout cela aussi dans un pays sécurisé et stabilisé.





On dit que vous êtes le « président des pauvres », est-ce une façon de jouer le peuple contre une certaine élite ?Je ne joue pas le peuple contre une certaine élite.





Je ne manipule pas le peuple. Ma politique n’est pas populiste. Nous avons énormément de pauvres dans ce pays et des laissés-pour-compte.Il suffit d’aller vers ces gens et de régler ce qui peut l’être immédiatement. Vivant à Nouakchott, je connais la situation depuis longtemps. Même lorsque j'étais dans les allées de la présidence, je savais ce qui se passait et ce qui devait être fait. Vous aviez une pleine connaissance de la difficile situation de vos compatriotes…Oui, simplement parce que je voyais clairement la situation, et j’étais écœuré ! C’est tout. Il a fallu mettre en œuvre certaines choses. J’ai commencé par distribuer des parcelles de terrain aux populations nécessiteuses. Notre territoire couvre plus d’un million de km2 et tandis qu'une minorité possède des dizaines et des dizaines d’hectares, certains vivaient sur de toutes petites superficies, des familles entières ne pouvaient se loger. C’est intolérable, inadmissible et surtout injuste ! Cela peut se régler sans qu'il soit nécessaire d’attendre un financement de la Banque mondiale ou un autre.





Corruption, népotisme, détournements d’argent, trafics en tout genre, qu’est-ce qui explique que le pays ait été, des années durant, dans cette culture ? Votre rôle de redresseur de situation ne risque-t-il pas de susciter l’hostilité des lobbies financiers qui ont déjà joué contre vous ?





Effectivement, cela peut les déranger. Mais, en définitive, ils comprendront que c'est aussi une manière de leur rendre service. Parce que cette situation peut conduire à l’insécurité et à l’éclatement du pays. Vivre dans un pays ou la grande majorité des Mauritaniens se trouve sous le seuil de pauvreté, dans la misère, alors qu’une infime minorité dispose de toutes les richesses, est moralement inacceptable, dangereux et peut les conduire à perdre tout ce qu’ils ont accumulé pendant des années. Je crois qu’eux-mêmes savent qu’ils sont en tort. Répartir les richesses de manière équitable, aider les pauvres, améliorer leurs conditions de vie est en fait un gage de stabilité et de sécurité pour tout le monde, y compris pour ceux-là même qui sont habitués à seservir des ressources du pays. Je crois que la force du peuple est plus importante que toute autre. L'ensemble des Mauritaniens a opté pour le changement. Les autres suivront. Nouakchott frappe par son manque d’infrastructures.





Qu’est-ce qui explique cette réalité, alors que le pays a des ressources : or, fer, pétrole, pêche, tourisme… ?





Cette situation est le fait de la classe politique qui a régné sur le pays depuis plusieurs décennies. Voilà ce qu'est son bilan ! Elle a pratiqué un pillage systématique de tous les biens et le résultat final est nul. Nous avons effectivement des mines de fer, d’or, de cuivre, du pétrole, nous avons les ressources halieutiques probablement les plus importantes de la région. Nous exportons tous ces produits à l’étranger. Malheureusement, cela n’a servi que les intérêts personnels d'une poignée d’individus.C’est pourquoi le pays n’a pas progressé.





Cela est-il dû aux mauvaises habitudes héritées de la période écoulée ? Ce n’est pas la pratique d’une seule personne.





C’est le produit d’un système.





Quelles seront les principales orientations de votre diplomatie régionale ?





Nous devons tout d’abord améliorer, renforcer et diversifier les relations avec tous les pays voisins et frères : les pays du Maghreb Arabe et les pays membres de Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Nous entretenons déjà de bonnes relations avec ces pays, cependant je voudrais à l’avenir – car il y va de l’intérêt de tous les consolider.





Sur un autre plan, qu’est-ce qui explique les hésitations des grandes puissances comme les Etats-Unis, la France et d’autres, à votre arrivée au pouvoir en août 2008 ?





Je comprends parfaitement cette réaction. Ils se sont basés sur des principes; moi j’ai agi suivant mes raisons.Le terrorisme est un facteur menaçant pour la Mauritanie.





Vous avez même participé personnellement à l’arrestation de certains terroristes djihadistes. Comment se fait-il que ces réseaux frappent avec une facilité déconcertante au cœur même de la capitale mauritanienne ?





Le terrorisme ne touche pas seulement la Mauritanie. Il ne connaît ni les frontières ni les nationalités. Il s’agit chez nous d’un terrorisme naissant. Comme tous les pays, nous avons une jeunesse parfois égarée, qui se trouve prise dans les mailles du filet ; elle est alors embrigadée, entraînée et se retourne parfois contre son propre pays. Nous devons combattre ce phénomène, en coordination avec d’autres pays partenaires. Il faut s’y attaquer sur plusieurs fronts, notamment au plan militaire et sécuritaire. Il faut aussiprotéger notre jeunesse en luttant contre la pauvreté, l’exclusion et la misère, qui pourraient la conduire à se jeter dans les bras du terrorisme.





Dans cette lutte, êtes-vous conseillés, aidés et appuyés par des experts américains, européens et autres ?





Nous nous entraidons! Le phénomène du terrorisme est mondial. Nous avons besoin de faire des échanges d’idées, des formations, etc. Nous le faisons déjà ! Dans la lutte contre le terrorisme chacun a ses méthodes, ses procédés. C'est pourquoi il faut un échange d’informations et d’assistance. Pas un pays ne peut, seul, combattre le terrorisme, à cause de ses ramifications d'une part, à cause des liens des terroristes avec de nombreux pays d'autre part. Nos Etats ont besoin d'une coopération mutuelle, de même que les terroristes coopèrent très bien entre eux.





Pensez-vous jouer un rôle, notamment au plan régional, pour impulser l’UMA et être un facilitateur entre le Maroc et l’Algérie ?





Ce n’est pas à moi seul de le faire ! C’est le devoir de tous les chefs d’Etat du Maghreb arabe d’aller dans ce sens. Et chacun en fonction de ses capacités, de ses possibilités…Pour les opportunités d’affaires, y aura-t-il des critères pour accéder au marché mauritanien.





Pensez-vous faire jouer la concurrence entre les entreprises ?





Le pays est assez grand pour accueillir tout le monde. On a besoin de tous : Chinois, Américains ou Russes… L’objectif essentiel, pour nous, étant l’intérêt du pays et l’amélioration des conditions de vie des citoyens, dans la transparence et la clarté.





Evénement rare et gardé secret jusqu’ici, lors de votre campagne électorale, votre hélicoptère a eu de sérieux ennuis techniques en plein désert. Racontez-nous les circonstances de cet incident ?





Je ne sais pas si c’est la baraka, mais je n’ai jamais pensé que je mourrais ce jour-là. Je savais que j’allais me présenter aux Élections et que je deviendrai président de la République, avec un vrai projet de société pour mon pays.





Le grand public vous connaît peu. Vous êtes réservé et pudique. Qu’est-ce qui explique cet extérieur presque ascétique chez vous ? La vie de militaire vous a-t-elle façonné une carapace pour dominer toute émotion ?





Oui, c’est ma vie de militaire, c’est aussi ma manière d’être, mon tempérament.






L'ère Mohamed Ould Abdelaziz Dans la période d’interrègne, qui va de son élection, le 18 juillet, au jour de son investiture, le 5 août 2009, le président Mohamed Ould Abdelaziz, qui avait élu domicile dans son ancien quartier général de campagne Al Khaïma City – un immeuble de bureaux en plein centre ville recevait sans arrêt des visiteurs. Ces nombreuses consultations précèdent des décisions stratégiques sur le choix des hommes qui vont incarner cette ère nouvelle et le projet de société qu’il entend impulser. C’est dans ce contexte qu’il nous a reçu, pendant quarante minutes, pour son tout premier entretien à la presse internationale. Malgré de faux airs de timide, il sait ce qu’il veut. Il se veut porteur d’un vrai projet de société. Et il veut, en tout état de cause, s’en donner les moyens. On ne va pas tarder à le juger sur les actes. Des informations, qui circulent dans les cercles les mieux informés et des confidences recueillis ici ou là, indiquent que le nouvel homme fort de la Mauritanie va s’appuyer, dans cette phase, sur un gouvernement de techniciens pour mettre le pays sur la voie de la réforme. Il en sera l’architecte en chef. En abandonnant ses habits de militaire, en avril dernier, il a marqué sa volonté de se choisir un autre destin. Celui d’un civil au pouvoir. Au filde cette rencontre, souriant, très en forme et chaleureux, le nouveau président n'a esquivé aucune question. Cela laisse augurer sa volonté de mettre en valeur son visage humain, rompant avec l’image du militaire sévère et strict. Quand on le pousse plus loin sur l’alchimie du pouvoir etson côté aphrodisiaque, il répond, sans ambages – manière de dire qu’il en est conscient et sait donc s’en prémunir – que ce sont souvent les courtisans qui poussent vers cette « ivresse ».





Note: Copyright © Points Chauds

vendredi 14 août 2009

L'auteur de l'attentat de Lockerbie renonce à faire appel


VENDREDI 14 AOÛT 2009

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L'auteur de l'attentat de Lockerbie renonce à faire appel

VENDREDI 14 AOÛT 2009

Condamné en 2001 à la perpétuité pour l'attentat de Lockerbie (Écosse), le Libyen Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi a renoncé à faire appel. Gravement malade, l'homme pourrait bénéficier d'une libération pour raisons médicales.

VENDREDI 14 AOÛT 2009

AFP - Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, le Libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie (Ecosse), a renoncé à un deuxième appel contre sa condamnation, ont annoncé ses avocats vendredi, alors que les médias britanniques s'attendent à sa libération pour raisons médicales.

Le Libyen atteint d'un cancer de la prostate en phase terminale a vu sa santé "se dégrader de façon importante", et a requis auprès du tribunal d'Edimbourg mercredi l'abandon de l'appel contre sa condamnation, a indiqué un porte-parole du cabinet d'avocats Taylor & Kelly.

Le tribunal doit encore confirmer l'annulation de l'appel mardi prochain, a indiqué la justice écossaise.

Les avocats de M. Megrahi avaient multiplié les recours après sa condamnation à la prison à vie en 2001 pour l'attentat sur un vol de la PanAm qui avait fait 270 victimes en 1988 au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie.

Outre ce deuxième appel, déposé après un premier perdu en 2002, ils ont déposé le mois dernier une demande de libération pour raisons médicales. En mai, Tripoli avait sollicité de son côté un transfèrement de M. Megrahi dans une prison libyenne en vertu d'un accord signé entre Londres et la Libye.

Le transfèrement n'est pas possible dans le cas d'un condamné qui aurait encore un appel en cours, selon la législation, a précisé à l'AFP le gouvernement écossais.

La BBC et la plupart des médias britanniques ont rapporté jeudi que le ministre de la Justice écossais Kenny MacAskill devrait "probablement" accorder la libération de M. Megrahi pour raisons médicales dès la semaine prochaine, ce qui devrait lui permettre d'entamer le ramadan auprès de ses proches.

Le gouvernement écossais a souligné qu'aucune décision n'avait encore été prise, mais la visite de Kenny MacAskill la semaine dernière, dans la cellule de Megrahi à la prison de Greenock, près de Glasgow avait nourri les conjectures récurrentes sur sa remise en liberté.

La députée écossaise Christine Grahame, a estimé vendredi que M. Megrahi avait pu subir des pressions pour renoncer à son appel et a appelé à une enquête publique sur la procédure judiciaire qui a conduit à sa condamnation.

"Je crois que M. Megrahi a subi des pressions de certains côtés pour renoncer à son appel", a-t-elle déclaré.

Aïcha Megrahi, l'épouse du Libyen a indiqué jeudi à l'AFP que les autorités libyennes lui avaient déclaré que son mari devrait être libéré "bientôt".

M. Megrahi a été condamné en 2001 par un tribunal spécial de droit écossais aux Pays-Bas à la prison à vie assortie d'une période de sûreté de 27 ans.

Il a toujours clamé son innocence.

Alors que la plupart des proches des victimes britanniques -- qui ne sont pas convaincus de la culpabilité de M. Megrahi -- sont favorables à sa libération, les familles américaines ont fait part de leur opposition à son retour en Libye.

Une délégation de sénateurs américains, comprenant notamment John McCain, a déclaré vendredi à Tripoli avoir signifié aux autorités libyennes l'opposition des Etats-Unis à une possible libération du Libyen.

Les relations entre la Grande-Bretagne et la Libye, qui s'étaient extrêmement dégradées après l'attentat, se sont réchauffées ces dernières années grâce au renoncement de M. Kadhafi aux armes de destructions massives en 2003 et après des accords pétroliers.


BCM, CCM, Sonimex : Ascensions et dégringolades








Sid’Ahmed Ould Raiss, ancien ministre des finances et directeur de campagne du président Aziz à la présidentielle du 18 juillet, pressenti un moment pour être premier ministre, a été nommé le 13 août gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) en remplacement de Sidaty Ould Benhmeida dont les échanges peu amènes avec la presse, ont défrayé, récemment, la chronique.



Autre ascension, celle Yahya Ould Hademine nommé administrateur directeur général (ADG) de la société nationale industrielle et minière(SNIM, la plus grande entreprise publique nationale).
Ould Hademine travaillait à la SNIM comme directeur de l’une de ses filiales.

Il a fait ses premiers pas en politique lors de la récente campagne électorale
Au chapitre des dégringolades il y a eu deux limogeages . Ceux de M. Ould Agatt directeur de la SONIMEX et de Yahya Bocar Ba (photo) président de la Commission Centrale des Marchés (CCM).
Les raisons de ces limogeages intervenus lors de la première réunion de prise de contact du nouveau gouvernement n’ont pas été fournies.

Pris sous le sceau de l’urgence, ces limogeages semblent s’expliquer par des raisons liées à la gestion des deniers publics.


© Tahalil

Interview de Isselmou Ould Hanefi


"Nous avons été parmi, les premiers à dénoncer le coup

d’Etat 2008 et nous sommes restés fidèles à ce principe"


Haratine: Bonjour Mr Hanefi présentez-vous à nos lecteurs?
Difficile, de se présentez soi-même, je m’appelle Isselmou Ould Mohamed Abderrahmane Ould Hanefi Né en 1960 Chinguetti dans la wilaya de l’Adrar..
Syndicaliste, actuel secrétaire général de la fédération des postes et télécommunications de la Confédération libre des travailleurs de Mauritanie.
J’ai dirigé, pour le compte de cette importante confédération ouvrière la Privatisation de Mauritel, dans laquelle je fusse secrétaire de la section la cltm pendant six ans avant d’aller en départ volontairement en 1987.
Fondateur de l’Association pour le développement d’aberre , dont je suis également l’administrateur et le webmaster du site.
Premier candidat à la candidature de la magistrature suprême lors de la première transition militaire 2005-2007, avant de me retirer et exercer le rôle de chargé de communication et porte parole du candidat Haidalla.
Membre fondateur et président de l’Union sociale démocratique depuis 2005. Ma réponse constitue mon CV.

Haratine : Vous êtes président de l’union sociale démocratique (U.S.D). Vous avez été absent à l’élection présidentielle 2009. Avez-vous boycotté celle-ci. Si oui pourquoi ?



Nous avons été parmi, les premiers à dénoncer le coup d’Etat 2008 et nous sommes restés fidèles à ce principe. L’évolution positive du pouvoir de Ould Abd El Aziz nous a convaincue qu’il est sincère et qu’il peut bien faire si la situation est rétablie.

En terme de classement nous étions parmi, les derniers à en être convaincu du bien fondé de ses thèses, nous lui avons apporté le soutien qu il fallait et jusqu’ à preuve du contraire nous maintenons notre position.

Haratine : Parlez-nous de votre formation politique et de vos objectifs ?

C’est une question assez générale, mais la politique je l’ai rencontrée en 1990 sous le régime de Ould Taya
Depuis la création de l’USD, je suis devenu actif dans ce parti dans lequel j’ai occupé durant 15 ans, les fonctions de chargé des relations extérieures et de président.
Mes objectifs sont d’ordre démocratique et social.
Qui sont entre autres la mise en place d’un état social démocratique en Mauritanie dans lequel les missions traditionnelles de l’Etat sont sacrées.
Je veux dire par là, les secteurs sociaux comme la justice, l’éducation, la santé, la sécurité au sens large, l’emploi et autres soient au service du citoyen de façon juste et égalitaire..

Haratine: L'actualité oblige que pensez vous de la victoire du général Ould Abdel Aziz?

Je pense, que dés lors que cette victoire dénoue un problème qui a failli conduire le pays au chaos général, elle est la bienvenue.
Mais, je souhaite aussi que ces élections mettent fin à cette logique de confrontation et ouvre
La voie vers une nouvelle logique de développement dans laquelle tous , nous nous retrouvons pour sauver la Mauritanie des innombrables appétits qui la guettent.

Haratine: On l'avait surnommé le candidat des pauvres, maintenant on l'appelle président des pauvres, pensez-vous qu'il s'occupera de ces derniers compte tenu des promesses faîtes?

On verra bien. Nous avons connu le putschiste Aziz puis le candidat à la Magistrature Aziz il ne nous reste plus qu’ a découvrir l’homme d’Etat Aziz.
C’est bien a mon avis de lui laisser le temps et le regarder avec des bonnes intentions en attendant de voir peut-être qu’il nous surprendra dans le bon sens. Qui sait ?

Haratine: Lors de la campagne présidentielle on n'a pas entendu le candidat Ould Abdel Aziz parler de l'esclavage, ni les moyens qu'il mettra en place pour combattre le fléau. Que pensez-vous de son attitude?

Je suis presque sûr qu’il n’est pas esclavagiste et que ce dossier auquel il n a pas été associé, ni en amont ni en aval. Donc il pouvait bien enrichir ses promesses électorales.
Par conséquent, s’il avait omis involontairement d’en parler, ce n’est pas parce qu’il ne s’agit pas d’une préoccupation nationale de premier plan. Peut-être qu’il n’a pas été suffisamment sensibilisé sur la question de l’esclavage.
Je sais cependant que ce sera l’un des premiers dossiers sur lesquels il se penchera. Après tout, c’est de l’unité nationale qu’ il s’agit .

Haratine: Pensez-vous qu'il s'occupera des victimes de l'esclavage?

L’esclavage de mon point est un dossier entier et indivisible et donc je n’ai pas le doute que ce douloureux problème trouvera enfin son chemin vers une sortie honorable bientôt.

Haratine : En 1989 il y a eu le douloureux événement sous le régime de l’ex-dictateur Ould Taya des crimes de sang ont été perpétués au nom de l’arabisation du pays. Voyez vous la possibilité d’une cohabitation pacifique entre nos différentes communautés dans un climat de justice et de paix ?

Oui, absolument d’abord entre nos communautés le problème de la cohabitation ne s’est jamais posé, ces crises cycliques sont liées en général, à des hommes et des circonstances politiques, qui n’engagent qu’eux.
Le peuple, est un prisonnier depuis l’indépendance des pouvoirs politiques autoritaires qui utilisent tous les moyens pour conserver leur régime.


Hartaine : Nous sommes confrontés aux attentas suicides, pensez-vous que la Mauritanie peut réussir là où les grandes puissances ont échoué?

Du tout, la Mauritanie malheureusement est en train d’être instrumentalisé par certaines puissances en particulier la France de Sarkosy.
Pour la mettre au devant d’un combat perdu à l avance avec AL QAIDA pour la maintenir dans une dépendance économique, politique et militaire sans fin.
Et faire de notre Pays une zone de règlement de compte entre des acteurs sur des problèmes qui ne concernent en rien notre pays.


Haratine: Que pensez-vous des activités que mènent l'association des haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) et de son site :www.haratine.com 8 ans après sa création le 13 Juillet 2001?

Je pense que c’est une brave association qui se bat dans des conditions pas toujours faciles et en exil surtout. Mais je suis sûr qu’en fin de compte l’effort paiera. Je leur souhaite bonne chance.

Haratine: Votre dernier mot à nos lecteurs?

Je vous remercie et vous félicite pour votre courage et votre lucidité dans le combat que vous menez
Merci très cher Hanevi d’avoir répondu à nos questions.


Propos recueillis par l'équipe du site :www..haratine.com


Racisme en France : les dérapages du préfet Girot de Langlade

Il a été suspendu de sa fonction de coordinateur local des Etats généraux de l’Outre-mer pour injures racistes

L’affaire n’a pas fini de faire parler d’elle. Le préfet français Paul Girot de Langlade a été suspendu de sa fonction de coordinateur local des Etats généraux de l’Outre-mer, ont indiqué, jeudi, des sources proches du dossier. Une décision qui intervient à la suite d’une plainte déposée contre lui pour « injures à caractère raciste ». Plusieurs associations antiracistes ont demandé à l’Etat de sanctionner le préfet plus sévèrement.



afrik.com - Racisme en France : les dérapages du préfet Girot de Langlade
« On se croirait en Afrique », « il n’y a que des noirs ici », aurait déclaré Paul Girot de Langlade, préfet français et coordinateur à la Réunion des Etats Généraux de l’Outre-mer à une employée de l’aéroport d’Orly, d’origine antillaise. Des propos qui ne sont pas passés inaperçus. L’élu a été suspendu de sa fonction à la suite d’une plainte pour « injures à caractère raciste », déposée le 31 juillet et transmise au Parquet de Créteil le 11 août, a-t-on appris, jeudi, de sources proches du dossier.

Les faits se seraient déroulés le jour du dépôt de la plainte de la jeune femme, salariée de la société Securitas. Arrivé à l’aéroport d’Orly, de retour de la Réunion, le préfet aurait peu apprécié le fait que l’employée antillaise ait exigé qu’il vide ses poches après le déclenchement de l’alarme du portique de sécurité. C’est à ce moment-là qu’il aurait proféré des propos à caractère raciste. Des injures reprises en chœur, selon le site réunionnais Zinfos 974, par une personne qui accompagnait M.de Langlade qui se serait exclamée : « De toute façon, il n’y a que des personnes de couleur comme vous qui montent au créneau ».

Jamais deux sans trois ?

Paul Girot de Langlade n’en est pas à sa « première phrase choc ». Déjà, en 2007, l’homme avait brillé par son verbe. Il avait déclaré dans la Nouvelle République à propos des gens du voyage : « Il y (en) a trop. On a été trop laxiste pendant trop longtemps (…) Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance ». Relaxé en appel en 2008, cette affaire lui avait valu tout de même son placement hors cadre par le Conseil des ministres.

Trouvant la peine de suspension de sa fonction de coordinateur local des Etats généraux de l’Outre-mer infligée au préfet suite à l’affaire de l’aéroport d’Orly trop légère, plusieurs associations antiracistes françaises ont réclamé que des sanctions exemplaires soient prises.

Vendredi 14 Août 2009 - 13:47

© Afrik.com

Mauritanie : la palme de la pauvreté à la région du Gorgol.

Mauritanie : la palme de la pauvreté à la région du Gorgol.












La définition du revenu moyen en dessous d’un dollar américain par jour suffit-il à caractériser le pauvre ? Si tel était le cas, 46,7% de la population mauritanienne étaient pauvres en 2004. A Nouakchott, l’incidence est de 25,9%.

Dans le milieu rural, le taux atteint 59%. A noter que les 30% les plus riches de la Mauritanie se partagent 76,4% des ressources selon une étude indépendante menée en 2008.

Selon le classement établi à l’occasion, la palme de pauvreté revient à la région deGorgol dont 68,5% de la population est défini comme indigent. A peine mieux pour le Brakna voisin qui compte 65,2% de pauvres.

Le Guidimakha ferme le trio avec 62,7%. La courbe se creuse par la suite jusqu’au Hodh El Gharbi qui compte 47,6% de pauvres.

Source: Mauritanies1 VIA CRIDEM

La CPI ordonne la "mise en liberté provisoire" du Congolais Jean-Pierre Bemba

LA HAYE (AFP) - 14.08.2009 10:26

La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné vendredi la "mise en liberté provisoire" de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), mais doit encore décider quel Etat pourra l'accueillir dans l'attente de son procès.

"Aujourd?hui 14 août 2009, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a décidé de faire droit, sous condition, à la demande de mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba Gombo", a indiqué la CPI dans un communiqué.

"L?exécution de cette décision est reportée dans l?attente de la détermination de l?Etat sur le territoire duquel Jean-Pierre Bemba Gombo sera libéré et de la détermination des conditions qui lui seront imposées", précise la Cour.

La CPI va tenir entre le 7 et le 14 septembre des audiences pour entendre les observations des Etats susceptibles d'accueillir l'accusé, à savoir la Belgique, la France, le Portugal, l'Afrique du sud, l'Italie et l'Allemagne, selon cette source.

Son avocat Me Aimé Kilolo avait réclamé la remise en liberté de M. Bemba lors d'une audience devant la CPI le 29 juin. L'accusé possède notamment des propriétés et des comptes bancaires en Belgique où ses enfants sont scolarisés et a des "liens sociaux importants" en France, avait expliqué Me Kilolo.

M. Bemba est accusé de meurtre, viol et pillage notamment, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité, selon le procureur de la Cour pénale internationale. La date de son procès n'a pas encore été fixée.

Jean-Pierre Bemba, 46 ans, avait comparu devant la CPI du 12 au 15 janvier lors d'audiences de confirmations de charges concernant des exactions commises par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.

Après avoir estimé que les allégations comportaient "suffisamment d'éléments de preuves" pour justifier la tenue d'un procès, la CPI avait ordonné le 15 juin de renvoyer M. Bemba en jugement en sa qualité de "chef militaire" du MLC.

La CPI estime qu'il n'y a pas de risque que M. Bemba fasse obstacle à l'enquête ou commette à nouveau les mêmes crimes s'il attend le début de son procès en liberté, selon le communiqué.

Jean-Pierre Bemba, qui avait quitté la RDC en avril 2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Il avait été transféré puis placé en détention à La Haye, où siège la CPI, début juillet 2008.

© 2009 AFP

Un nouveau Gouverneur à la tête de la Banque centrale de Mauritanie

Un nouveau Gouverneur à la tête de la Banque centrale de Mauritanie

Nouakchott, Mauritanie (PANA) - L'ancien ministre mauritanien du Commerce, de l'Industrie et des Finances, Sid'Ahmed Ould Raiss, a été nommé gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie (BCM), annonce un décret de la présidence de la République rendu public vendredi à Nouakchott.

M. Ould Raiss, qui a joué le rôle de négociateur en chef du camp présidentiel lors du premier round des pourparlers de Dakar ayant abouti à la signature de l'accord-cadre pour un retour inclusif à l'ordre constitutionnel en Mauritanie, est considéré comme un proche du président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont il a dirigé la campagne pour l'élection du 18 juillet dernier.

Par ailleurs, M. Yahya Ould Hademine, un ingénieur métallurgiste, a été nommé administrateur directeur général de la Société industrielle et minière (SNIM), la plus importante entreprise publique du pays.

M. Ould Hademine, qui a fait toute sa carrière au sein de la SNIM, dirigeait jusqu'à sa nomination une filiale de cette compagnie.
Nouakchott - 14/08/2009