dimanche 9 août 2009

Attentat suicide près de l’ambassade de France

par RFI (avec AFP et Reuters)

Article publié le 08/08/2009 Dernière mise à jour le 08/08/2009 à 21:57 TU

Deux agents de sécurité français ont été légèrement blessés lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser à proximité de l’ambassade de France à Nouakchott. C’est la première fois qu’une attaque kamikaze se produit dans le pays. Un Américain a été assassiné il y a un mois et demi dans la capitale mauritanienne.
(Carte : RFI)

(Carte : RFI)

Un kamikaze s'est tué samedi après-midi près de l'ambassade de France à Nouakchott, en se faisant exploser au passage de deux Français qui n'ont pas été blessés mais ont été conduits à l'hôpital, a-t-on appris auprès de l'ambassade.

La Mauritanie, cible d'attaques de la branche maghrébine d'al-Qaïda, n'avait jamais été le théâtre d'actions-suicide jusqu'à ce jour.

« Deux Français, employés de la sécurité de l'ambassade de France, se trouvaient à proximité de l'homme au moment de l'explosion. Ils sont à l'hôpital, ils n'ont aucune blessure, mais sont sous le choc », a indiqué à l'AFP un conseiller à l'ambassade de France, Marc Flattot. Selon ce conseiller, les deux Français faisaient leur jogging lorsque le kamikaze s'est fait exploser dans la rue, peu avant 19H00 (heures locale et TU).

Le corps déchiqueté du jeune terroriste présumé gisait sur le trottoir d'une rue passant entre l'ambassade de France et l'ambassade de Libye, a constaté un correspondant de l'AFP.

Une source policière sur place a déclaré à l'AFP que « deux Occidentaux avaient été conduits à l'hôpital », tout en soulignant que leurs jours n'étaient pas en danger.

Deux Mauritaniens se disant témoins de l'explosion ont, quant à eux, affirmé à l'AFP que « deux Français » avaient été « légèrement blessés ». « L'un des Français avait du sang sur la poitrine, l'autre sur le bras », a assuré l’un de ces témoins.

De source diplomatique, on précise que l'ambassade n'a subi aucun dégâts et que les autorités mauritaniennes ont ouvert une enquête.

Cette attaque intervient un mois et demi après l'assassinat d'un Américain à Nouakchott - revendiqué par al-Qaïda au Maghreb islamique - et trois jours après l'investiture de l'ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président.

Le 24 décembre 2007, quatre touristes français avaient été assassinés à Aleg (250 km à l'est de Nouakchott). Trois jeunes Mauritaniens proches d'Aqmi, exécutants présumés des assassinats de ces Français, sont actuellement détenus.


© RFI

1 commentaire:

  1. Pourrons nous maintenant vivre tranquille chez nous. Nul ne le sait, compte tenu de l'incapacité de nos dirigeants face aux terrorisme.

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