mercredi 6 mai 2009

Le président de SOS esclaves : « Frapper un journaliste est plus grave que la torture »


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M.Boubacar O. Messaoud

Dans un entretien téléphonique avec l’ANI, Boubacar Ould Messaoud, président de SOS esclaves a condamné énergiquement l’agression dont a été victime, lundi après-midi, le confrére Mamouny Ould Moctar, au cours de la marche organisée par les forces politiques contre le coup d’Etat du 6août 2008.
 

Ould Messaoud a souligné : « Nous sommes contre toutes les formes de la violence, surtout quand la victime est un journaliste, car frapper un journaliste est plus grave que la torture ».
Le journaliste Mmaouny qui faisait son reportage au cours de la marche organisée lundi soir à Nouakchott, conjointement par le RFD et le FNDD, a été molesté par des militants du RFD, lesquels lui reprochaient d’avoir réalisé une interview de Ould Daddah dans laquelle ce dernier affirmait que la charte de la CFD est un document préparé par l’ambassade des USA à Nouakchott.
 

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1 commentaire:

  1. L’AFCF condamne l’agression contre le journaliste Mamouny Ould Moctar


    La présidente de l'AFCF
    Dans une déclaration à l’ANI, la présidente de l’Association des Femmes Chef de Familles(AFCF), Mme Aminettou Mint Elmoctar a indiqué que son organisation, tout en étant solidaire avec le journaliste Mamouny Ould Moctar agressé lundi par des supposés militants démocrates, condamne énergiquement cet acte de violence perpétré contre un journaliste connu , dans les milieux de la presse, pour sa bonne conduite, la clarté de ses analyses et son proféssionnalislme.


    Mint Elmoctar soulignera : « Nous estimons, surtout, que cet acte intervenu en concomitance avec la journée internationale de la liberté de la presse, que nous saluons, est ignoble, car nous avons plutôt le devoir de fêter cette journée en tant que militants des libertés et des droits humains ».
    La présidente de l’AFCF a ajouté : « Nous estimons que cette agression perpétrée contre un sexagénaire est un acte minable et criminel, car cela signifie que notre jeunesse a perdu tous les repaires ». Elle poursuivra : « Cela est d’autant plus regrettable qu’il s’agit d’un acte exécuté volontairement par des jeunes qui se disent défenseurs des droits et des liberté ».
    Mint Elmoctar a enfin indiqué : « L’AFCF, en tant qu’organisation de lutte pour les droits humains, exprime toute sa solidarité avec le journaliste Mamouny Ould Moctar et souhaite qu’un geste d’une tel bassesse ne puisse se répéter à l’avenir. Nos jeunes ne doivent pas jouer le rôle des bourreaux »

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