Pour qui a voté le fleuve?

Mohamed Abdel Aziz est arrivé largement en tête dans tous les départements du fleuve. Ainsi de Boghé, où il a raflé la mise avec 37, 12% des voix, devant Messaoud (32,8%) et Ibrahima Sarr (18, 86%). Ainsi encore de Bababé, où il décroche la première place avec 42, 08% des voix, devant Messeoud Ould Boukheir (24,6%) et Ibrahima Sarr (18, 77%). Ainsi d’Aleg, capitale régionale qui le choisit à 42, 53%, devant Messaoud (25, 75%) et Ahmed Daddah (17, 85%). Dans le Gorgol, l’homme « de la prière de l’absent » arrache 43, 93%, devant Messeoud (28, 7%) et Ibrahima Sarr (12, 93%). Un scénario, à l’identique à Mbagne, qui voit le candidat de l’UPR en tête avec 42, 19%, devant Ely Mohamed Vall (20, 04%), Ibrahima Sarr (14, 92%). Dans le Trarza, le trio de tête change. Ainsi, à Rosso, le président de l’UPR décroche 41, 55%, devant Messaoud (25, 71%), Ahmed Ould Daddah (15, 13%). A Mederdra, Aziz arrive en tête avec 57%, suivi de Daddah (27%) et de Messeoud (6%). A Boutilmit, le favori Ahmed Daddah arrive en tête avec 46, 41%, devant Aziz (41%) et Jemil Mansour (5,64%).

A Maghama, Mohamed Abdel Aziz est en tête avec 60,13%, devant Messaoud (17%) et Ibrahima Sarr (12, 77%). A R’Kiz, Mohamed Abdel Aziz est en tête avec 37,1%, devant Daddah (34%), Messaoud (12, 82%).A Sélibaby, Aziz rafle 47, 16%, devant Messaoud (28, 16%) et Ibrahima Sarr (7, 58%)

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Messaoud et Ould Daddah ne doivent s'en prendre qu'à eux mêmes.

Messaoud et Ould Daddah ne doivent s'en prendre qu'à eux mêmes.
Je me permets de vous faire lire les reactions de quelqu'un sans parti politique et qui observe avec objectivité et rigueur ce qui se passe en Mauritanie.
C'est en effet un cadre qui veut garder l'anonymat car, il le dit, ce n'est point pour connaitre une promotion mais pour dire la realité de cette élection que Messaoudet Daddah tentent d'entacher et d'irrégularités les résultats de l'élection présidentielle.
Ils sont victimes de leurs propre ego, et de leur avidité à avoir le pouvoir pour le pouvoir. Certes ils ont une certaine popularité, mais çà n'a pas été suffisant pour venir à bout du soutien de la majorité parlementaire favorable à Aziz et de l'adhésion massive à sa cause des pauvres des quartiers déshérités, des frustrés du RFD, de AJD-MR, des déçus de la politique de Sidi, et surtout de l'appui financier et matériel de des grands hommes d'affaires.
Il faut ajouter à cela la multitude de candidatures qui a favorisé la dispersion des voix et réduit les chances de l'opposition, l'impréparation des candidats de l'opposition à la campagne électorale à cause des délais insuffisants entre l'accord de Dakar et la date du scrutin, car il ne suffit pas d'avoir de belles affiches et d'implanter beaucoup de tentes dans la rue

sans compter le comportement arrogant de Ould Daddah qui faisait injonction en hassania à une femme supporter de Aziz de se taire devant toute l'assistance, et qui ne s'est exprimé qu'en arabe à la TVM pendant son temps de passage gratuit le dernier jour la campagne.
Enfin, l'opposition (FNDD) a eu tort de croire que le report de la date du 06/06 affaiblirait Aziz et faciliterait sa défaite à la présidentielle alors qu'il en est plutot sorti plus fort et crédible en le montrant sous un visage d'homme d'ouverture et de dialogue oeuvrant pour l'intérêt de la Mauritanie.

Jamintekki

Appel a la liberation du journaliste Hanevy ould Dahah

vendredi 31 juillet 2009,

vendredi 31 juillet 2009
popularité : 14%

Depuis quelques années, notre pays a connu plusieurs arrestations et procès de journalistes, pour des motifs liés à leur métier. La pratique atteint son paroxysme avec l’emprisonnement, en attente de son procès, de Hanevy Ould Dehah, jeune Directeur de Publication du journal électronique Taqadoumy, le 18 juin 2009, avant sa mise à l’écrou, enchaîné, selon un procédé inconvenant même envers les pires criminels.

Nous, signataires du présent appel, déplorons cet acte arbitraire et considérons, ici, le ciblage indu de la presse libre afin de la réduire au silence, en ce moment sensible de l’histoire de notre pays. Nous constatons combien cet abus constitue une régression de l’autonomie du journalisme, après nos récents acquis dans ce domaine.

En la circonstance regrettable, nous adressons une vibrante interpellation à l’endroit de tous les protagonistes du contentieux, pour :

1. Faire recouvrer sa liberté, immédiatement, par Hanevy Ould Dehah afin qu’il revienne à une vie normale et puisse s’acquitter de de sa noble mission ;

2. La mise en œuvre d’une commission d’enquête impartiale sur les motifs implicites et inavoués de l’arrestation humiliante dont a été victime ce brillant homme de plume ;

3. L’application de sanctions contre les auteurs convaincus, en l’occurrence, de violation de la procédure légale et de la dignité de la personne, lors de l’interpellation et ce, dans le souci de prévenir une récidive ;

4. La garantie d’un procès équitable, transparent et honnête, si le justifient les charges retenues contre le prévenu.

Nous saisissons l’occasion pour inviter toutes les parties concernées et les partenaires de la Mauritanie, à :

1. Assurer le respect de la marge de manœuvre et d’expression des professionnels de la presse, gage premier de toute démocratie viable ;

2. Réviser les lois organisant cette activité en vue de permettre son exercice serein hors de la moindre sujétion ou complaisance envers un parti ou une autorité judiciaire ;

3. Abroger les peines restrictives de la mission des média, notamment les amendes exorbitantes ;

4. Réformer le secteur de l’information, de manière à le préserver de l’amateurisme et de l’intrusion des contrefacteurs.

29 Juillet 2009

http://appelcitoyen.org/