samedi 25 juillet 2009

Le porte-parole du Quai d’Orsay :


«Maintenant, nous souhaitons que la vie politique mauritanienne trouve un cours apaisé et que l'ensemble des acteurs politiques mauritaniens se comportent de manière constructive et agissent par la voie du dialogue. ».

Dans son point de presse hebdomadaire du vendredi dernier, le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Désagneaux a fait les déclarations suivantes au sujet de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009 dans notreMauritanie:

L'Union européenne a demandé une enquête sur les fraudes présumées dans une déclaration faite hier. Il me semble que la position de la France serait un peu différente de celle-ci. Depuis, il y a eu la reconnaissance par la Cour constitutionnelle de la validité de l'élection. J'aimerais connaître votre position, également par rapport à cette demande de l'Union européenne ?


La déclaration européenne hier disait attendre la proclamation officielle des résultats par la Cour constitutionnelle. C'est chose faite maintenant. L'élection du président Aziz est donc officielle, après cette décision de la Cour constitutionnelle. C'est la loi mauritanienne qui le prévoit.

Ce processus clôt l'exercice électoral présidentiel en Mauritanie qui s'est déroulé, selon l'avis de tous les observateurs internationaux indépendants et également selon les conclusions de la commission électorale nationale indépendante de Mauritanie, dans des conditions normales, transparentes. Tous ont relevé qu'il n'y avait pas eu d'incidents majeurs et que, globalement, les choses s'étaient déroulées de manière satisfaisante. Voilà la position de la France et, je crois pouvoir le dire, celle de la communauté internationale.

Maintenant, nous souhaitons que la vie politique mauritanienne, avec le franchissement de cette étape importante, trouve un cours apaisé et que l'ensemble des acteurs politiques mauritaniens se comportent de manière constructive et agissent par la voie du dialogue. C'est l'intérêt de la population mauritanienne, c'est l'intérêt de la Mauritanie et de son développement.

Certaines ONG reprochent à la France ce qu'ils appellent son parti pris en faveur du général Aziz avant l'élection présidentielle.

Je crois que notre attitude a été parfaitement claire et parfaitement neutre tout au long de la campagne électorale et depuis le début de la crise survenue en Mauritanie il y a plus d'un an. Il s'agissait de retrouver la voie constitutionnelle qui permette à la Mauritanie de se doter d'un président et d'un gouvernement qui soient le résultat d'un processus démocratique, transparent et fiable. C'est ce qui s'est produit à la faveur de l'élection du 18 juillet.

Encore une fois, l'ensemble des observateurs internationaux, qu'ils soient de l'Union africaine, de l'Organisation internationale de la Francophonie ou qu'ils appartiennent à d'autres institutions, ont constaté que tout s'est globalement déroulé dans des conditions transparentes et satisfaisantes. Maintenant, il faut passer à la suite. Il faut que le gouvernement mauritanien ainsi que l'ensemble des forces politiques mauritaniennes s'attèlent au développement et à la stabilisation du pays.

Source : France diplomatie


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires et réactions sont bienvenus. Nous vous prions cependant d'éviter insultes et propos contraires à la morale et à la loi. Le Blog se réserve le droit de retirer tout texte enfreignant à ces règles.