mardi 4 août 2009

Procès Sidi Salem contre POINTS CHAUDS Compte rendu d’audience et preuves du journal



Procès Sidi Salem contre POINTS CHAUDS Compte rendu d’audience et preuves du journal
Le journal dans le rouleau compresseur de la justice!
La liberté d’opinion est considérée comme une liberté humaine fondamentale dans toute démocratie qui se veut respectueuse des droits de l’homme et du citoyen. Il s’agit de la liberté pour chaque individu d’adopter dans n’importe quel domaine l’attitude intellectuelle de son choix, qu’il s’agisse d’une pensée intime ou d’une prise de position publique. La liberté d’expression apparaît donc indispensable puisqu’elle constitue une arme essentielle pour lutter contre les abus de toutes sortes. Ainsi, l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme affirme que « tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit ». L’article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 soutient que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». On voit qu’au moment même où cette liberté est consacrée par la déclaration de 1789, la constituante s’inquiète déjà des ‘‘abus’’ qu’elle pourrait susciter et se prépare à user de la loi pour limiter la portée de la liberté qu’elle défend. Paradoxalement, l’interdit juridique par les limitations qu’il impose pourrait également être un instrument permettant de défendre la liberté d’expression. Il n’y a donc pas forcement d’opposition entre l’interdiction d’une opinion et la liberté d’expression. De quoi s’agit-il dans ce décor que nous campons déjà ?
Rappel des faits
Ezza Mint Moulaye El Hacen, Directrice de Publication du journal « Points chauds » et « Al Haqaiq » et Moulay Najim Ould Moulay Zeine , Directeur Général de ces mêmes parutions, sont et continuent d’avoir maille à partir avec la justice, dans le dossier connu sous l’appellation « scandale de la Socogim ». L’affaire fait suite à un article que nous avons publié dans les colonnes du journal et qui s’interroge sur le sort de montants financiers que la Socogim avait acquis, durant la période de gestion de l’ex-directeur, un pactole estimé à 2,7 milliards d’ouguiyas. L’information a été publiée de manière professionnelle en respectant toute la déontologie qui sied, dans l’édition n° 112 (Cliquez ici). Mais comme toute vérité n’est pas bonne à dire, l’ancien directeur de cette société immobilière, a considéré qu’il a été non seulement diffamé, mais en plus, que l’article a porté atteinte à sa dignité. Drôle de façon de se faire une idée d’un article de presse !


Vous pouvez voir l'article ici.

© POINTS CHAUDS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires et réactions sont bienvenus. Nous vous prions cependant d'éviter insultes et propos contraires à la morale et à la loi. Le Blog se réserve le droit de retirer tout texte enfreignant à ces règles.