Depuis plusieurs mois le rapatriement des réfugiés mauritaniens se poursuit, mais les conditions dans lesquelles il se déroule laissent à désirer, sur bien des aspects.
En effet ces réfugiés rentrent sans trouver sur place un accueil préparé. Il reçoivent il est vrai une ration alimentaire, des tentes pour habitat, mais peinent à obtenir la restitution de leurs pièces d’état civil.
Mais par-dessus tout, depuis janvier 2008, les réfugiés rentrés au terroir continuent de réclamer leurs terres de culture, sans y parvenir. L’Etat mauritanien, apparemment, ne semble pas vouloir faire face à cette revendication légitime des réfugiés qui se voient interdire leurs terres et leurs villages.
Or un Paysan ne peut vivre sans sa terre. Voilà pourquoi le Comité des réfugiés invite l’Etat mauritanien à mettre fin rapidement à cette situation, dangereuse pour la paix sociale. Telle doit être l'une des priorités du nouveau Président élu.
Le HCR, le Gouvernement du Sénégal et le Gouvernement mauritanien doivent prendre leur responsabilité. Le Comité invite les partenaires de la Mauritanie à soutenir les efforts du Gouvernement mauritanien pour trouver une solution durable à l’intégration des réfugiés qui passe nécessairement par la restitution de leurs terres, de leurs villages et leur indemnisation.
Le Comité Directeur
Le 06 Août 2009
Articles
Les refugiés ont raison de réclamer leurs droits qui sont baffoués par l'état raciste Mauritanien. Comment peut-on inciter les déportés à retourner chez eux sans leurs terres, ni leurs maisons qui sont toujours habitées par des beydanes. Le nouveau gouvernement doit remedier à ça rapidement sinon Aziz va vers des problèmes qu'il ne pourra pas gérer et nous retournerons à la case de départ. Monsieur le président Mohd Abdel Aziz, vous avez promis à votre peuple qui croit aujourd'hui en vous, vous ne devrez pas minimiser l'attente de celui - ci.
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