samedi 1 août 2009

Messaoud, Daddah et Ely : Le trio qui refuse le verdict des urnes


Messaoud, Daddah et Ely : Le trio qui refuse le verdict des urnes
Assurément, à suivre l’itinéraire des trois principaux candidats malheureux de l’élection présidentielle du 18 juillet passé que sont Messaoud Ould Boulkheir, Ahmed Ould Mohameden Ould Daddah et Ely Ould Mohamed Vall Ould Eleya, l’on ne peut que rester dérouté. Pourquoi ?

Tout simplement en raison de l’inconstance et des contradictions des trois hommes ; des défauts qui ne les grandissent guère aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

En effet, avec le refus catégorique de ces trois mauvais perdants, de reconnaître les résultats -pourtant validés par le Conseil constitutionnel qui est l’instance juridique à qui revient le dernier mot dans ce processus- et déjà proclamés par le ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation matérielle du scrutin ainsi que par la Commission Electorale Nationale Indépendante, deux instances dirigées pourtant par des hommes qui militent activement au sein du FNDD pour le premier et du RFD pour le second, ce refus, dussé-je, a montré qu’en matière de respect des principes et valeurs de la démocratie, c’est un zéro pointé qu’on accordera volontiers à ce trio malheureux..

En tout cas, même au sein de leurs soutiens, cette attitude qui foule du pied le respect de la volonté populaire telle qu’exprimée à travers les urnes, est mal perçue. D’autant plus que chacun des trois hommes, se réclame volontiers d’être un chantre du retour à la constitutionnalité.

C’est également le même sentiment d’incompréhension qu’on note chez les représentants de la communauté internationale qui se sont vite empressés de féliciter le président démocratiquement élu et d’inviter les perdants à se plier à le rôle qui sied logiquement à toute opposition démocratique responsable et respectueuse du verdict populaire.

Cette première épreuve qu’est l’élection présidentielle, a montré à ceux qui en doutaient encore que n’est pas démocrate qui veut. Elle a également permis de découvrir que le long combat que menaient l’autre camp, sous couvert du retour à la Char-iya n’était qu’un alibi à certains nostalgiques du pouvoir qui luttaient dans une sorte d’instinct de survie pour retrouver certains prébendes mal acquis qu’ils avaient perdu avec l’avènement du mouvement de rectification du 6 août 2008.

Leur stratégie de reconquête du pouvoir s’est soldée par un lamentable échec car le peuple ne veut plus d’eux.

En toute logique, ils doivent tirer les conclusions qui s’imposent du désaveu cinglant qu’ils ont subi et surtout respecter la volonté populaire.

Nous ne cesserons de le dire, n’est pas démocrate qui veut !

Mohamed Salem Ould Haiba


Source: Le Véridique

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