jeudi 6 août 2009

A propos du « statut d’intellectuel » par Hamdou Rabby SY


A propos du « statut d’intellectuel » par Hamdou Rabby Sy
Suite à quelques réactions par rapport à mes propos sur l’interview du président des FLAM, je voudrais apporter quelques éléments de clarification. Je suis très touché par les mots fort sympathiques de certains de mes anciens élèves ; une mention particulière à Mamadou Saïdou TOURE dont la subtilité et l’élégance, n’entament en rien la noblesse avec laquelle, il se démarque de l’analyse de son « ancien professeur de philosophie ».

Je dois dire aussi que je fus amusé par des réactions moins positives, mais qui ne sont pas sans intérêt, sauf qu’elles pêchent par manque de courage intellectuel et de volonté de pousser le débat dans un sens plus constructif. Au regard de toutes ces réactions, je voudrais poursuivre ma réflexion.

Je tiens d’emblée à affirmer que je ne suis pas un candidat à la posture d’intellectuel, non pas que, l’intellectuel appartiendrait à une catégorie d’hommes et de femmes d’une dimension exceptionnelle. Je ne pense pas que l’intellectuel procéderait d’une forme d’angélisme ou de sainteté par –delà l’humain, pour ne pas dire, par-delà le Bien et le Mal. Je ne considère pas aussi que l’intellectuel représente une figure du «surhomme » nietzschéen, encore moins une individualité si singulière qui existerait partout, sauf dans notre chère Mauritanie.

Mon propos visait à mettre l’accent sur cette forme de démission par rapport à la passion pour le savoir, l’engagement pour la culture et le sens élevé des choses de l’esprit. Car, l’esprit ne peut être élevé qu’à la hauteur et à l’aune des humains qui le portent et qu’il habite. Détermination essentielle et substantielle, l’esprit définit authentiquement notre humanité universelle. Il nous permet de nous dépouiller de notre particularité la plus contingente pour la convertir en singularité universelle. Le statut d’intellectuel, tel que je l’entends, résulte de la combinaison de la lecture et de la prise en compte des conjonctures historiques qui déterminent cette posture d’éminence ancrée dans la théorie et dans la pratique. L’intellectuel ne se dérobe pas à l’engagement dans le champ social et politique, même s’il peut ne pas être structuré dans des organisations politiques. En toutes circonstances, ses interventions reflètent un positionnement favorable ou défavorable à une situation de domination. La figure la plus authentique et la plus reconnue est celle du positionnement critique contre l’injustice et la domination.

Cela dit, je me sens plus philosophe qu’intellectuel ; je n’aspire pas à cette position. En revanche, je prétends être philosophe, je suis très attaché à mon identité philosophique avec bonheur, parce que je l’ai conquise de haute lutte. Je continue à consentir des sacrifices, parfois, absurdes, pour préserver cette identité des plus difficiles et des plus exigeantes.

Pourquoi je suis philosophe ? Parce que je me suis inscrit dans la tradition socratique, dont le fameux « je sais une chose, c’est que je ne sais rien » a inauguré la tradition philosophique occidentale. L’humilité de l’attitude socratique, son ironie provocatrice déjouant le sérieux des gens qui se prennent trop au sérieux et sa maïeutique (l’art d’accoucher les idées), ont façonné ma démarche de penser, avant la découverte de l’œuvre de mon philosophe préféré, j’ai nommé Hegel. Le soupçon de Nietzsche, la lecture de la psychanalyse, la fréquentation engagée de Marx, deLénine et de Trotsky, m’ont ouvert des pistes nouvelles dans l’effort de compréhension des rapports de force au sein de la société. La lutte des classes, le parti de classe, la révolution, des catégories fondamentales du matérialisme historique et dialectique, m’ont renforcé dans la quête des outils d’analyse.

La lecture décisive et vitale de Spinoza, et d’Althusser, sans oublier la compagnie des « nouveaux philosophes » m’ont aidé à me libérer des préjugés de la culture qui m’a vu naître et grandir. Je ne suis pas un « marxiste anarchiste » encore moins « un flamiste féodal ». Je suis heureux dans la confrontation des points de vue, je suis un adepte de la contradiction, mais je m’interdis des relations fondées sur la vulgarité et la banalisation. J’ai noué des amitiés fortes, j’ai tiré les leçons de mes déceptions, de la mesquinerie et de l’hypocrisie. Je me sens épanoui dans la prise de distance, je préfère la solitude à la fréquentation de courtisans paresseux, nourris à la culture de la délation et du dénigrement.

Je suis plus à l’aise avec les idées et la théorie qu’avec la pratique et la rencontre avec le peuple. Je ne suis pas politicien, je suis un homme d’idées. Mais je suis un militant, peut-être mauvais, certainement incompétent. Je ne me suis jamais disputé avec des camarades par rapport à la qualification d’un militant (bon, mauvais). La qualité d’un militant, c’est de militer de façon disciplinée au sein de son organisation.

Quant au retour au pays, pour enseigner au département de philosophie de l’Université de Nouakchott, ça ne me tente nullement. Il n’y a pas d’héroïsme à rester dans son pays, ni à y retourner. C’est un faux débat. Je suis libre de résider en France, ou de poursuivre mon parcours de migrant, car j’ai beaucoup appris depuis huit ans, sur moi, sur mon pays avec la distance, j’ai rencontré d’autres peuples, d’autres cultures et d’autres continents. J’ai mieux appris des Mauritaniens en vivant en France que si j’étais resté en Mauritanie. Je suis loin du chemin du retour, au contraire, je me prépare à aller plus loin. Je suis un fou de l’ailleurs, ce n’est pas un hasard, si j’ai choisi une œuvre philosophique qui expose le périple de la conscience, de la certitude sensible jusqu’au savoir absolu. La culture philosophique libère de l’étroitesse et éloigne de l’enfermement dans des territoires qui favorisent la misère dans tous les sens.

Je suis révolté contre l’injustice, l’oppression, le racisme et l’esclavage, mais je ne suis pas patriote, encore moins nationaliste. En philosophe conséquent, je suis cosmopolite et universaliste. Je suis allergique au particularisme, je me méfie des appartenances particularistes, même si ce sont des structures anthropologiques qui ont façonné l’humanité et qui déterminent encore les sociétés humaines.

Je suis réticent à l’idée de retour parce que les nourritures spirituelles qui me sont indispensables sont dans la capitale française. Mon bonheur aujourd’hui, c’est d’avoir la possibilité de fréquenter la BNF (Bibliothèque Nationale de France, site François MITTERAND) le centre Beaubourg, les grandes librairies parisiennes situées dans le Boulevard Saint Michel, la place de la Sorbonne, j’en passe.

Je serai triste de me couper de cet environnement qui m’est devenu absolument nécessaire. J’évolue, certes, dans un contexte qui ne m’offre pas un travail intéressant, comme celui d’enseigner la philosophie à l’université. La vie est faite de reconversions et d’adaptations. Je ne suis pas heureux, mais, je ne ressemble pas à un malheureux. Je ne suis pas convaincu que la configuration actuelle de l’Université de Nouakchott m’offrirait des perspectives d’enseignement. J’ai fait le deuil de cette opportunité qui m’inscrirait plus dans des logiques de confrontation, de frustration et, assurément d’humiliation.

J’ai fait le choix de la culture, de la lecture, de la haute culture, celle qu’on acquiert en fréquentant les grands penseurs, les grands écrivains et les grands philosophes. N’étant pas si doué, je préfère consacrer ma vie à lire, à écouter ceux et celles qui ont acquis une certaine grandeur, dont certains sont au pays. Je suis une subjectivité universelle humaine, mon pays est l’universel ; s’il y avait une nationalité philosophique, je n’hésiterais pas une seconde, à l’obtenir. C’est la seule chose au monde qui, vraiment, me passionne.

Mais, je ne renoncerai pas à mon pays, parce que c’est mon pays, il n’appartient pas plus à ceux qui veulent nous le faire croire ou à ceux qui y vivent. Voyager fait partie de l’attribut de l’humain. Nous sommes tous des migrants. La migration est constitutive de l’humaine condition. Je suis fils d’immigré qui a très peu vécu en Mauritanie. Le parcours de migrant fait partie de mon héritage.

Je m’efforce de ne pas tomber dans la facilité du sentimentalisme, du fatalisme et de la nostalgie. Je suis en voyage pour engranger ce que je n’ai pas pu avoir dans mon pays, y compris le respect de la vie et de la dignité. Je ne me reconnais aucun mérite, mais je resterai socratique : « je sais une chose, c’est que je ne sais rien ». Je ne me consolerai pas d’avoir obtenu des diplômes ; je n’en tire aucune fierté, c’est plutôt de l’humilité que j’en retire tant j’ai rencontré des hommes et des femmes qui en savent et de loin plus que moi. J’ai l’impression de ne rien savoir, c’est pourquoi, je ne suis pas du genre à me gargariser de peu et à jouer les savants.

Je me bats tous les jours pour faire reculer en moi, la médiocrité, l’ignorance et l’arriération. Je vis dans un pays qui m’offre la possibilité de m’épanouir humainement et spirituellement. Je vais en profiter au plus grand maximum. Je ne suis pas un intellectuel, mais un lecteur passionné et rigoureux, parce que je prétends être philosophe, je suis fasciné par les lumières et révolté contre l’obscurantisme.

Je ne suis pas à l’heure du bilan. Je suis plutôt, dans la conquête et la quête des outils conceptuels en vue d’être chaque jour, moins ignorant. Si Dieu nous prête vie, je ferai mon bilan vers soixante cinq ans. Je ne suis pas sûr d’écrire des mémoires ou une autobiographie, mais je me débrouillerai pour raconter mon pauvre et insensé parcours de vie.

J’espère n’avoir pas fait preuve d’intellectualisme, ni d’exaltation de soi. Vigilance, je suis très en forme ! La prochaine fois, certainement, à l’occasion de la mise en place du nouveau gouvernement, je vais renouer avec mon style habituel, celui de la complexité et de l’ambiguïté de la réflexion et de la structuration argumentative à forte teneur conceptuelle. N’en déplaise aux aigris caractérisés par la hargne et l’hostilité, empêtrés dans leur lourdeur de nostalgiques inconsolables, en retard par rapport à leurs objectifs et à leur projet !

SY Hamdou Rabby

© avomm.com

3 commentaires:

  1. OCVIDH Nouvelles06 août, 2009 17:31

    Relevés sur AVOMM.com

    1. Posté par hdthiam le 06/08/2009 04:09
    Encore Hamdou avec ses analyses absurdes, impertinentes et vides.
    Decidemment ton eleve est meilleur que toi.
    Toure est plus fort que toi,
    2. Posté par ABDOULAYE BA le 06/08/2009 04:26
    Nous pouvons attester cette passion que Hamdou a pour la lecture. De ma memoire, il est de ces rares professeurs de philosophie qui mettent un budget à coté pour payer des livres même si, il manque cruellement de quoi à subvenir à ses besoins du quotidien. Il a tiré probablement cela de son maitre à pensée Hegel qui faisait aussi de la lecture son pain quotidien. Il est aussi sans conteste que ce prof aime les concepts, aime l'intelligibilité, il aime effectivement parler de l'odyssée de la raison à travers l'histoire. Il est vrai que le philosophe ne doit pas s'autoproclamer philosophe,ni de revendiquer de cette identité philosophique par humilité et par sagesse, mais personne ne peut lui retirer cette dimension. Si philosopher est une ré-flexion , un mouvement de retour de l'esprit sur lui même, Hamdou le fait au quotidien et je me rappelle encore quand nous nous croisions mangeant notre gerté thiaaf,lui même Hamdou, Demba Hamath Sy et autres amis étudiants , nous parlions de la démission de nos intellectuels et du role que la philosophie doit jouer dans notre société. Il est un intellectuel et il ne le dira pas par humilité. Si aussi comme se definit , l'intelectuel, à savoir celui qui posséde un capital culturel, Hamdou posséde ce capital au même titre que les intellectuels francais ou autre qui ont marqué ce 20 et 21 siecle. Il est vrai aussi que l'intellectuel doit faire des productions litteraires, philosophique, artistique et avec le temps Hamdou le fera sans doute car l'occident lui offre aujourd'hui tout le necessaire pour réfléchir, pour produire car l'eclosion des idées est propice dans la liberté sans pour autant s'opposer à l'idée de Kant «que les peuples heureux n'ont pas de philosophie». je dis alors chér prof et ami , tu as la philophie dans le sang et tu te nourris d'elle.
    Abdoulaye Ba
    3. Posté par Thiam Ibrahima le 06/08/2009 05:27
    Il ya des articles que je lie par obligations, d'autres par devoir; ceux de Hamdou SY par plaisir. Le philisophe m'a enseigné pendant deux ans et tres tot, j'ai remarqué la qualité du language et aujourdhui j'apprecie enormement la beauté de la plume.
    4. Posté par Mbourel ba le 06/08/2009 09:48
    Quelques soit les interprétations, ce débat est dans l’ensemble plus fécond que « dénigrant ». Ce sera ça de gagné.
    Même si quelque repositionnement (par correction) n’enlève en rien certaines de nos réalités ;
    Il est vrai que face à ce que M.Diagana Abdoulaye appelle à juste titre, « ceux qui vampirisent le net» , il faut un certain courage pour y exposer sa plume.

    Bon courage à tous !
    5. Posté par banel le 06/08/2009 11:29
    ho ho, passons à autre chose, intellectuels partis du pays=immigrés, le terrain c'est làbas mais ici c'est facile car ce discours n'atteint pas l'ouvrier le paysan la ménagère, c'est entre mr sy mr diagana mr thiam, c'est du yewtere koi. du sérieux les gars, on nous a contraint à l'exile comment faire pour occuper le terrain, tout le reste c'est intellectuel.

    RépondreSupprimer
  2. OCVIDH Nouvelles06 août, 2009 17:32

    6. Posté par sarrel le 06/08/2009 14:18
    article très poignant.
    7. Posté par Mamadou G. le 06/08/2009 14:27
    La lecture de ce texte m'inspire a m'aventurer sur le chemin de la rethorique sur le "droit d'etre et de paraitre" que la plus part d'entre nous essaient d'imposer a tout le monde; mais je ne pourrai le faire.
    Monsieur Sy, sans le diminuer, a ci-dessus affirme toute sa nature; celle d'un homme libere qui trouve son compte dans sa quete continue du savoir. Ceci est le chemin, a mon humble avis, que beaucoup devraient d'abord prendre, au moins pour quelques annees, avant de venir peupler les forums de sottises et d'appels a des sacrifices qu'eux memes ils ne sont prets a faire.
    Laisser monsieur Sy ETRE et SOYEZ vous aussi de votre cote.
    8. Posté par Koita le 06/08/2009 15:53
    Comparaison n'est pas raison Abdoulaye Diagana en ecrivant « ceux qui vampirisent le net», ne faisait pas allusion a Mr Hamdou Sy, Arretez cela svp. Abdoulaye connait assurement la valeur de Hamdou et par respect a sa grandeur intellectuelle ne e lancera pas de fleches. S'il a besoin d'etre eclaire sur les contributions tant appreciees de Hamdou sur le net je pense qu'il ira demander sagement a son maitre a notre maitre des explications ./
    9. Posté par NGAARI LAAW le 06/08/2009 16:32
    Hamdou Rabby Sy est un intellectuel, différent de ceux qui n'ont pas fini leurs études et qui nous tympanisent. Hamdou est différent des faux professeurs qui enseignent la colomnie, la méchanceté et la mégalomanie. Hamdou est de cette race d'hommes humbles, courtois, sérieux, civilisés,cultivés, polis et même s'il le refute, patriote sincére et aimant l'Homme et tous les Hommes.
    Hamdou continue à être: "Je suis révolté contre l’injustice, l’oppression, le racisme et l’esclavage, mais je ne suis pas patriote, encore moins nationaliste. En philosophe conséquent, je suis cosmopolite et universaliste. Je suis allergique au particularisme, je me méfie des appartenances particularistes, même si ce sont des structures anthropologiques qui ont façonné l’humanité et qui déterminent encore les sociétés humaines".
    A jaaraama kadi, seydi sy!
    http://avomm.com
    10. Posté par MBourel le 06/08/2009 16:37
    A M ou Mme KOITA

    Je fais allusion au net en général... Ne me faites SURTOUT pas dire ce que je n'ai point dit.
    Je remercie.

    RépondreSupprimer
  3. OCVIDH Nouvelles06 août, 2009 20:29

    RE : A propos du « statut d’intellectuel », Toka Diagana



    Comme certains de mes compatriotes ; Hamdou Rabby SY fut mon professeur de Philosophie aussi. Les enseignements que j’avais reçus de lui m’ont marqué et à jamais. Durant ses cours, il nous invitait au débat et à la réflexion. Je crois qu’un tel climat jouissif, intellectuellement parlant, a aidé, même mathématiciens que nous étions, beaucoup d’entre nous. Je me rappelle encore comme si c’était hier de nos débats philosophiques extrêmement animés et passionnants. C’est connu, Hegel était son philosophe préféré et a tout fait pour que l’on comprenne la dialectique hégélienne (méthode de pensée et d’interprétation du monde selon Hegel).

    Par ailleurs, je pense qu’il aurait été difficile pour lui de rester dans le désordre indescriptible mauritanien ; lui qui déteste tant la médiocrité et la paresse intellectuelle. (Je garde encore les souvenirs d’un diner qu’il m’avait offert après ma réussite au Bac. Ces conseils durant ce diner m’ont beaucoup aidé tout au long de mes années –étudiant.)

    A l’époque déjà, je pense avoir descellé en lui le caractère exceptionnel de cet enseignant qu’était Hamdou. Il n’était pas comme les autres enseignants. Malgré sa popularité ambiante, il s’était toujours gardé de tout triomphalisme et a gardé les pieds sur terre. C’était un homme austère, humble et courtois ; et parle seulement lorsqu’il a quelque d’intéressant à dire. Il a toujours refusé que l’on le sorte du terrain philosophique ; bref, l’homme était au dessus de la mêlée.

    Qu’on le veuille ou non, Hamdou Rabby SY est une source d'inspiration pour tous les africains y compris tous les (intellectuels) mauritaniens. Je crois que nous mauritaniens, nous souffrons de cécité (intentionnelle ou pas) lorsqu’il s’agit de reconnaître la dimension (même au sens mathématiques du terme) intellectuelle de nos compatriotes les plus doués. Si besoin est, Hamdou en est un et avec certitude.

    Pour moi, un intellectuel, c’est tout individu qui est capable de comprendre et d’analyser de façon intrinsèque les situations les plus complexes et de les rendre accessible au commun des mortels. Je crois avec certitude que Hamdou tombe dans cette catégorie d’intellectuels. Bien sur, un intellectuel peut ou non décider de militer pour une cause comme pour une autre. Si je ne me trompe ; je crois que Hamdou est un intellectuel qui s’est prêté au militantisme et ca c’est une très bonne chose pour la Mauritanie. (Pourtant, lorsque nous étions en terminale, je me rappelle très bien que Hamdou a toujours refusé de s’engager dans nos débats politiques d’alors ; ses étudiants. Même si je comprends maintenant qu’il était la pour nous enseigner la philosophie et pas pour former au militantisme; j’avoue qu’a l’époque, je lui en voulais beaucoup de garder ses distances par rapport a la situation politique du pays. Nous étions en 1988 ; juste un an avant les événements douloureux de 1989.)


    Toka DIAGANA – Universitaire et ancien élève de Hamdou Rabby SY


    Toka Diagana
    Department of Mathematics
    Howard University
    2441 6th Street NW
    Washington, DC 20059 - USA

    Office: ASB-B 209
    Phone (office): 202-806-7123
    Fax (dept.): 202-806-6831

    avomm.com

    RépondreSupprimer

Vos commentaires et réactions sont bienvenus. Nous vous prions cependant d'éviter insultes et propos contraires à la morale et à la loi. Le Blog se réserve le droit de retirer tout texte enfreignant à ces règles.