jeudi 13 août 2009

Sept négro-africains dans le gouvernement: une première depuis Moktar Ould Daddah


Sept négro-africains dans le gouvernement: une première depuis Moktar Ould Daddah











Pas moins de 7 ministres négro-africains! le premier gouvernement sous l'ère de Mohamed Abdel Aziz élu semble vouloir définitivement prendre distance avec les anciennes pratiques.

Ainsi les négro-africains occupent :

• le secrétariat général à la présidence,
• les Finances,
• la Fonction Publique,
• l'Equipement et Transports,
• l'Environnement et le Développement durable,
• la Modernisation de l'Administration,
• le Secrétariat général du gouvernement.

En quelque sorte une hirondelle qui annonce le printemps.

© Mauritanies1

3 commentaires:

  1. Demba DIANKHONTE13 août, 2009 22:25

    Désolé pour l’auteur de l’article de Mauritanie1. Il y’a eu des gouvernements plus fournis en effectif de ministres négro-mauritaniens. Sous Haïdallah, en 1980. Le Comité militaire de Salut National comptait alors 25 membres ainsi répartis, 13 maures dont le président de cette institution de l’époque, le lieutenant-colonel Mohamed Khouna Ould Haïdallah. Les 12 autres étaient négro-mauritaniens. Ce fut, je crois, la plus forte représentativité des populations noires de Mauritanie au sein des instances dirigeantes de ce pays. Alors sept ministres sur 32, il y’a eu mieux.
    Demba DIANKHONTE

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  2. Diankhonte quand est-ce les négros ont plus de ministres ? Le temps de haidallah et maintenant , il n y a pas une grande différence. Haidallah coupait les mains des noirs, Aziz nous lui laissons le temps de savourer sa victoire , le nombre de ministre importe peu, la décision de tous les projets des ministres appartient toujours au Président . Il n y a que des ministres sans porte feuille en Mauritanie. Des ministres qui peuvent même pas un planton.

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  3. Demba DIANKHONTE15 août, 2009 11:48

    D'accord avec ton analyse, les ministres importent peu en Mauritanie. Mais le nombre choisi dans une des composantes de la communauté nationale pourrait être un indicateur. Il traduit un peu la volonté du président en exercice, de donner ou non, un signal en direction des concernés. Nous sommes en accord sur le fait de devoir laisser Aziz faire ses preuves, diriger, règler les grandes questions de l'heure. Je songe notamment au Passif et d'autres sujets d'une importance capitale. Haïdallah en son temps avait établi la cheria. Mais, il se rendre à une certaine évidence, jamais les peuples noirs de la Mauritanie post-indépendante n'ont été aussi paisibles que sous sa direction.

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