mardi 14 avril 2009

Ba Mamadou dit M’baré : Président de la République dans quelques jours





Dans une semaine, pour se porter candidat à la présidence de la République, le Général Ould Abdel Aziz démissionnera de sa fonction de chef de l’Etat. «Conformément» à l’article 40 de la constitution du 20 juillet 1991, le Président du Sénat, Bâ Mamadou dit M’baré, sera porté à la présidence de la République
Il sera chargé de la gestion des affaires courante avant l’élection d’un nouveau président de la République le 06 juin 2009. Bien entendu, la vacance à la tête de la République de l’article 40 de la Constitution, ce n’est pas celle consécutive à un coup d’Etat militaire.
Ba Mamadou dit M’barré a été élu président du Sénat le 26 avril 2007. Il a succédé à un autre negroafricain, Dieng Boubou Farba. Une loi non écrite veut que le président de cette chambre, deuxième personnalité de l’Etat, soit issu de cette communauté. Ba Mamadou dit M’barré a été maire de Waly (Gorgol) et ministre des pêches et de l’économie maritime.
Pendant toute la crise politique née du coup d’Etat du 06 août 2008, Ba Mamadou dit M’baré a préféré garder le silence. Il ne s’est pas opposé au coup d’Etat. Il n’a pas apporté de soutien public aux militaires. Il a continué à présider les séances du sénat.
Article 40
En cas de vacance ou d'empêchement déclaré définitif par le Conseil Constitutionnel, le Président du Sénat assure l'intérim du Président de la République pour l'expédition des affaires courantes. Le Premier Ministre et les membres du gouvernement, considérés comme démissionnaires, assurent l'expédition des affaires courantes. Le Président intérimaire ne peut mettre fin à leurs fonctions. Il ne peut saisir le peuple par voie de référendum ni dissoudre l'Assemblée Nationale.
L'élection du nouveau Président de la République a lieu, sauf cas de force majeure constaté par le Conseil Constitutionnel dans les trois (3) mois à partir de la constatation de la vacance ou de l'empêchement définitif.
Pendant la période d'intérim, aucune modification constitutionnelle ne peut intervenir ni par voie référendaire ni par voie parlementaire.

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